Ch 3
« Les DJ sont à la musique ce que les fast-foods sont à la gastronomie. »
(B. Racine)
– C’est quoi, ce bruit de mitraillette, papa ?
– Viens par là, Minh... Tu vois, là-haut sur le toit ? Ce sont les cigognes...
– Pourquoi elles font ça ?
– Pour communiquer, je pense ; il y a des oiseaux qui sifflent, les cigognes, elles, craquettent.
– Ah ?... Oh ! Des plumes ! s’exclame le garçon en se précipitant pour ramasser les rémiges chues des ramages – que dis-je ? – des corps sages perchés sur échasses.
Minh rapporte sa trouvaille, les yeux brillants.
– T’as vu, il y en a une toute blanche et l’autre, avec du noir au bout...!
Camille (oui, le Camille que les habitués des histoires de Jean peu ordinaires connaissent bien) Camille, disais-je, consulte sa montre (parce qu’elle lui donne l’heure ; s’il consultait son médecin, cela lui prendrait du temps).
– Oh ! Déjà ! On va y aller, Minh ; je veux encore passer chez Jean avant de rentrer.
– Ah ? Pourquoi ? s’étonne l’enfant.
Cette question embarrasse son père. La vrai réponse, face à un adulte, le ferait passer pour un demeuré, tandis qu’un petit pourrait aisément l’accepter ; mais Minh, du haut de ses 10 ans, ne comprendrait pas.
– Une intuition... lâche-t-il, tandis qu’ils marchent en direction de la voiture.
– C’est quoi, en fait, une intuition ?
– Ben... Quand tu te dis que tu devrais faire quelque chose, sans vraiment savoir pourquoi, ou sans y avoir réfléchi... Les femmes sont, paraît-il, douées d’une grande intuition, peut-être pour compenser la différence d’intelligence entre elles et les hommes. Tu vois, il y a peu de femmes patronnes, savantes ou présidentes, en revanche elles sont douées pour s’occuper de la maison, d’élever les enfants...
– C’est à cause de l’intuition ?
– Sûrement... L’instinct de la mère, c’est une forme d’intuition... Mais l’intuition elles s’en servent aussi pour retrouver leur chemin, par exemple, alors que les hommes ont un plus grand sens de l’orientation...
Comment ?
Mais non, voyons ! Évidemment que Camille ne donne pas cette explication machiste à son fils. C’était pour voir votre réaction ! Je pousserais bien le bouchon encore plus loin mais je crains que certain(e)s d’entre vous en viennent à balancer le bouquin dans un coin (imaginez les dégâts s’il s’agit d’une liseuse) et ne se précipitent sur les tribunaux sociaux pour dénoncer des propos sexistes en jetant indûment l’opprobre sur les « histoires de Jean peu ordinaires ».
Cela dit, ce serait finalement une opportunité pour qu’on parle de ces récits...
Bon, reprenons donc là où ça a dérapé. C’est-à-dire, là :
... mais Minh, du haut de ses 10 ans, ne comprendrait pas.
– Il veut me montrer un parchemin, répond Camille.
– Un parchemin ?
– Oui, c’est un support enroulé sur lequel on écrivait jadis, quand les feuilles de papier n’existaient pas encore.
«Vzz». La voiture quitte le parking et prend la direction du centre-ville... Bien sûr qu’il s’agit d’un véhicule électrique, sinon il aurait fait «vrr» en quittant le parking ! La marque ? Je ne vous la donnerai pas; je ne suis pas sponsorisé. Le jour où ce sera le cas, je modifierai les passages concernés et procéderai à une réédition. De ce fait, peut-être auriez-vous avantage à conserver l’exemplaire que vous tenez entre les mains... Qui sait ?
Bref.
Comme à son habitude, Camille allume la radio pour suivre les émissions de Cerumen FM, qui polluent nettement moins que celles des gaz d’échappement. Normalement, seuls les personnages apparaissant dans les « Histoires de Jean peu ordinaires » peuvent capter cette station, cependant, les lectrices et teurs dont vous faites partie ont la possibilité d’en connaître des extraits.
Ce qui va être le cas si vous continuez votre lecture. En revanche, si l’interlude ne vous convient pas, rendez-vous directement au prochain chapitre ; ne vous inquiétez pas, vous ne louperez rien d’important.
Maude Lafin – C’était « Rien n’est son pareil » avec Aude Van Delle. Il est 14h sur Cerumen FM, tout de suite le journal de Midi avec Maud Dhy. Salut Maud !
MD – Salut Maude ! Et bonjour à nos auditeurices... L’actualité, en ce mercredi, c’est :
> Un cheval qui avait rué dans les brancardiers venus secourir un jockey a été déferré devant un tribunal spécial pour être jugé en tout équidé.
> Première césarienne pour une poule dans une ferme expérimentale : elle avait les oeufs plus gros que le ventre.
> Demi-succès pour la brigade des stups à Came : ils ont eu le nez creux pour la cocaïne cachée chez les dealers, mais pas de veine avec l’héroïne dont ces derniers s’étaient débarrassés avant leur arrivée.
> « Le clonage n’est pas dans notre ADN », tel est le slogan du collectif « Les Jolis Gènes » contre le clonage des plantes. Ce week-end, ils ont occupé un champ en jachère en signe de protestation.
> Par solidarité avec les mouvements féministes, le salon du chiot sera, cette année, rebaptisé « Salon de la chiotte » et réservé uniquement aux individus femelles. Le stand « 4 pattes en l’art » mettra le Titien à l’honneur tandis que le restaurant « Faitout-tout » accueillera un chef chinois. Mais, avant d’aller voir nos petites amies à 4 pattes au Parc Expo le week-end prochain, je vous propose de faire un tour au même endroit pour l’ultime journée des «Rencontres des vieilles tentes», ce qui n’a rien de péjoratif et n’a aucun rapport avec le mouvement LGBT ni la généalogie, puisqu’il s’agit d’un meeting d’amoureux du camping à l’ancienne.
À une époque où l’on ne campe qu’en bungalow climatisé, camping-car connecté ou dôme auto-monté, il y a encore des gens qui préfèrent monter la canadienne à l’ancienne où l’on dresse le mat, attache les quatre coins et arrime le tout à renfort de piquets, pour enfin y pénétrer à la lueur de la lampe-torche.
Et nous y sommes, justement, avec Laurélie Voire qui va nous présenter un modèle visible sur notre site puisque nous avons l’image aussi... Je n’aperçois pas encore Laurélie... En tous cas, voici la guitoune... Ah, Et Laurélie qu’arrive!
LV – Je précise, eh bien, pour les auditeurs qui, eh bien, viennent de nous rejoindre qu’on n’est pas sur Radio France... Et oui, donc, cette tente à l’ancienne, eh bien, appartient à Jérôme Ansé qui est, eh bien, de l’Isère puisque, eh bien, vous êtes Jérôme, colombin.
JA – Exactement.
LV – Vous êtes donc un amoureux, un passionné, eh bien, de canadiennes et vous avez, avec cette tente, eh bien, une petite histoire...
JA – Oui, c’est là que j’ai découvert ma femme, dans cette tente, à Sion.
LV – Découvert ?
JA – Oui nous travaillions dans une banque. Le camping nous a rapprochés....
LV – ... d’où la « découverte »... Mais, dites-moi, qu’est-ce qui vous plaît tant, eh bien, dans ces antiquités ?...
JA – Oh, à l’époque, ma femme était jeune !
LV – Certes, mais la tente...
JA – Je n’ai pas eu à attendre longtemps !
LV – Vous êtes un plaisantin, Jérôme ! Revenons au camping : une canadienne, eh bien, c’est plus long à monter qu’une tente dôme, non?
JA – C’est aussi une tente d’homme !
LV – Non, dôôôme, je voulais dire ; c’est mon accent...
JA – Il me semblait bien que vous aviez un petit accent du sud-ouest...
LV – Eh bien...
JA – Pour répondre à votre question, comme on dit :
« Plus c’est long, plus c’est bon ! »
LV – Je vous vois venir...
JA – Si vous le dites... Voyez-vous, tout le plaisir est dans le temps passé à planter sa tente : d’abord déballer le matériel, dresser les mats dans la toile intérieure, fixer la structure, passer la toile extérieure, planter les piquets à coups de maillets... Quelques fois un caillou enfoui vous empêche d’enfoncer le piquet, peut-être même va-t-il se tordre... On cherche des solutions pour attacher les tendeurs à une branche, à un galet suffisamment lourd... Et enfin, on pénètre la guitoune pour s’y blottir jusqu’à l’aube, quand l’humide rosée vous tire de...
MD – Merci Jérôme... Je suis obligée de vous interrompre, Jérôme et Laurélie, car c’est l’heure de la météo.
LV – Eh bien, merci Jérôme et bon camping ! Salut Maud !
MD – Salut Laurélie... La météo, c’est avec Thadée Ménagéou. Bonjour Thadée.
TM – Bonjour Maud-ph
MD – Alors, du beau temps un peu partout, je crois ?
TM – Du point de vue d’un Parisien, disons-ph. En effet, Sur le Bassin Parisien et la Normandie, il y aura encore un beau soleil. En revanche, sur la façade Est, on aura le reliquat de la dernière perturbation-ph. Ce sera donc nuageux avec quelques gouttes encore possibles, notamment sur les reliefs. Sur la Bretagne et le quart Sud-ouest, voilà déjà une nouvelle perturbation qui apportera de bonnes averses dès la fin de matinée.
MD –- Des températures agréables ?
TM – Plutôt fraîches, le matin, pour la saison-ph. On aura 7 à Troyes, 10 de plus à Sète, 13 dans l’Ain, 14 dans l’Lot, bien moins dans la Somme...
MD – Alors, pour Albert ?...
TM – 2.
MD – Ouh là ! Frisquet !
TM – Ben, c’est pas Monaco-ph... où, d’ailleurs, on pourra boire un panaché grenadine en terrasse dès 11h, avec un agréable 18 degrés. Pour Marseille à 5h, ce sera un petit 51...
MD – Caniculaire !
TM – ...degrés Fahrenheit... L’après-midi on atteindra un bon 16 à Cronenbourg, il fera 20 à Bordeaux, 70 à Cognac... C’est encore des...
MD – Fahrenheit, je sais... Mais pourquoi ces changements Celcius/Fahrenheit ?
TM – Moyen mnémotechnique : Pastis de Marseille, titrage du cognac...
MD – Moui... Je vois... J’espère que les auditeurs arrivent à suivre. Bon, on arrête là avec les températures sinon ça va faire la journée, et je dois céder l’antenne à Bruno Racine. Encore quelque chose à ajouter ? Vous avez 30 secondes.
TM – Oui, comme d’habitude, pour la météo d’aujourd’hui, reportez vous à la carte interactive de Météo France – au moins c’est réaliste car ce sont les observations in situ des internautes – Et on ne le répétera jamais assez :
MD + TM – La météo la plus fiable est celle de la veille !
Jingle – Pub – Jingle
MD – Et nous retrouvons tout de suite Bruno Racine pour « Bruno Cru Bruno Cuit ». Bonjour Bruno !
BR – Bonjour Maud !
MD – Si j’en crois ma fiche, vous allez parler toilette, aujourd’hui, mais de laquelle, je ne sais pas, puisqu’il est fait mention de papier hygiénique et de tissus... À moins que vous ne m’ayez fait une blague...?
BR – Hé non. Vous n’avez simplement pas bien compris ; mais peu importe, il y a un changement de dernière minute puisque mon invité québécois a dû annuler le rendez-vous. En fait, nous devions parler de Tafta avec ce représentant du PQ, et c’est finalement un duo d’artistes qui prend sa place, puisque je reçois Gilles et Jeanne... Bonjour !
G et J – Bonjour Bruno.
BR – Alors, Gilles et Jeanne, on vous a découverts au Rond- Point (le théâtre parisien, je précise) et pourtant vous n’êtes pas des comédiens.
G – En fait, on était venus pour demander si on pouvait pas jouer quand même, vu que, sur scène, on acte aussi, quoi.
BR – Oui, et quelqu’un de mon équipe vous a remarqués... Bon, alors, vous faites quoi ?
J – Du hip hop contestataire.
BR– Et vous contestez quoi ?
G – Ben, beaucoup de choses. Par exemple, les riches. Savez-vous que les 26 types les plus riches de la planète ont plus d’argent que la moitié la plus pauvre de la population ?
BR – Et vous dites quoi ?
J – Que ça devrait être le contraire !
BR – Que les 26 les plus pauvres aient moins d’argent que la moitié la plus riche de la population mondiale ?
G – Oui, voilà !
J – Mais non, Gilles ! T’as pas entendu ? Non, on veut que la moitié de la population la plus pauvre ait plus d’argent que les 26 les plus riches.
BR – Et faudrait faire comment ?
G – Prendre la fortune des 26 et la redistribuer à ces gens.
BR – Après, c’est ces 26 qui seraient pauvres...
J – Comme ça ils verraient ce que c’est. Et vaut mieux 26 pauvres que la moitié...
BR – 3,5 milliards de personnes !
G – Ben voilà !
BR – Qui recevraient chacune moins de 700 euros.
G – Comment ça ?
BR – Si les 26 milliardaires ont en moyenne 90 milliards, faites le calcul...
G&J – ...
BR – Mais bon, on est là pour parler de votre musique... Alors, vous interprétez vos propres compos ou vous travaillez avec des auteurs ?
G – On écrit ensemble.
J – En fait, la musique, c’est plutôt Gilles. Quand il trouve une boucle, il me la propose et si ça me plaît, il met la boîte à rythme et des fois je propose des sons...
BR – Et si sa boucle te plaît pas, ça le défrise ?
J – Ben non, il est pas frisé !
BR– Ah oui, forcément...
G – Et la personne qui écrit les textes fait en général la mélodie. Ça, c’est plutôt Jeanne...
BR – Des textes explicites?
J – Oui, et le plus difficile c’est de trouver des rimes.
BR – Vous travaillez donc en couple, alors...
G – Non, en duo, on ne vit pas ensemble !
BR – Et y a jamais rien entre vous... Hein...?
G – Bon, quand on est célibataires, ça arrive...
J – C’est déjà arrivé, on va dire, mais c’est pas pour autant que ça va se reproduire...
BR – Ah ben, vous feriez d’un grand hop un petit hip, ha ha ha !... Et quand allez-vous sortir un album ?
G – On sait pas encore. On n’a pas enregistré toutes les chansons.
BR – Vous en avez déjà combien ?
J – Trois.
BR – Ah ouais ! Pas de quoi donner un concert...
G – Oh, si ! On n’a pas encore enregistré tout, mais on a quand même une douzaine de titres au répertoire...
BR – Et vous jouez où, prochainement ?
G – Dans des centres culturels ou en plein air.
BR – Coool ! On va entendre quoi pour finir l’interview ?
G&J – « Non non non ».
BR – Ben, si, il faut finir !
G&J – C’est le titre.
BR – Ah ? Ben oui, ça reflète bien votre style !... On vous écoute.
G&J :
« Non non non, j’ai pas envie de vivre cette life.
Non non non j’suis pas qualif.
J’ veux pas seulement manger,
J’veux déguster.
Alors j’vais à la manif
Yo Yo Yo ! Et j’y vais avec ma wife.
Non non non, pas les califes
Car nous on veut la maille
T’es dans la faille,
Alors viens à la manif... »
Sons – interjections – Sons
Reprise
Sons – interjections – Sons
Reprise
Sons – interjections – Sons
BR – Eh bien, merci Gilles et Jeanne...
G&J – Merci à vous.
BR– Et revenez nous voir pour la sortie de l’album ! Non, je plaisante ! Ha ha ha. Allez, ciao !
Et je reçois maintenant mes acolytes habituels du mercredi : Childéric Palpétrol pour la conso, salut Chil !
CP – Bonjour Bruno !
BR – Nous avons le docteur Oscar Pien, évidemment pour les questions de santé, et le barbu maison, Erasme Ouassa, qui va nous parler télé... Salut Erasme !
EO – Salut à tous !
BR – Aujourd’hui nous allons commencer par la télé avec Erasme mais auparavant, une fois n’est pas coutume, nous accueillons d’entrée le « maître-mots » de Cerumen FM, notre littéraire maison, j’ai nommé Pierre Kub ! Bonjour Maître !
PK – Bonjour !
BR – Alors, le mot du jour ?
PK – Eh bien, on m’a questionné sur la « tête brûlée »…
BR – Vous en avez donc une définition, je suppose ?
PK – Bien évidemment, c’est l’objet de mon intervention, non ? La voilà : Se dit de quelqu’un qui a craché le feu après avoir mangé un piment en ayant la gueule de bois.
BR – Parfait ! Une fois de plus, grâce à vous, on se couchera moins bête ce soir ! Eh bien, merci maître, et à bientôt ! Je ne vous retiens pas, je sais que vous êtes pressé aujourd’hui… C’est donc à vous, Erasme… Qu’y a-t-il donc de neuf sur nos antennes ?... Ah ! Oui, j’allais oublier, d’abord notre gagne pain…
Jingle – Pub – Jingle
Voilà ! Alors, Erasme, quoi de neuf sur « Humeur Vitrée », la chaîne télé du groupe… ?
EO – Une nouvelle émission débute la semaine prochaine, il s’agit de « Les rois de la chopine ».
BR – Et ça consiste en quoi ?
EO – Il y a 4 candidats, chaque semaine, qui doivent choisir des vins en fonction d’un repas proposé par l’animatrice qui n’est autre que la cheffe Brunissan Tofour. Chaque jour c’est au tour d’un candidat d’être jugé par ses pairs autour du repas gastronomique qu’ils vont déguster accompagné des vins qu’il a sélectionnés.
BR – Excellent ! Espérons que ça aura plus de succès que « Un dîner presque à r’faire » !... Et tout le monde peut y participer ?
EO – Le casting est clos…
BR – De Bèze… Ha ha ha !
CP – Oho, Bruno ! Vous n’avez pourtant rien bu ; je me trompe ?
BR – Cultivez-vous en vin, ce ne sera pas en vain, ha ha ha !
EO – Bruno a raison, ce clos existe, c’est même un grand cru. Par contre, la vanne…
BR – Bon, allez ! Sinon, rien d’autre d’intéressant à la télé ?
EO – Si si !
BR – Impératrice !
EO – Exactement !
BR – Non !?
EO – Le film sera rediffusé pour Noël !
BR – Pas nouveau !
EO – La vanne non plus… Mais si vous aimez les redifs, on a droit à la série « Happy Rotter » en ce moment, et ce soir, c’est « La Croupe de Feu ».
OP – Ah, c’est ce soir ? J’ai vu « La Jambe des Regrets » et j’attendais le suivant…
EO – Le suivant, c’est « Le Tisonnier d’Astrakan », ce soir, on en est au quatrième épisode !
BR – Faudra donc le regarder en replay, Oscar !
EO – Ah ! Justement, à propos du docteur Pien, je voudrais signaler une excellente émission en fin de soirée, vers 22h : « Le saigneur de l’anal ». Un reportage sur les maladies intestinales et les hémorroïdes, où Oscar interviendra pour une coloscopie.
BR – On fera un sondage ?
EO – Audimat, évidemment.
Zap.
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