Cendrillon, rébellion !
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Le poids des années la libéra. Jouer à la cruche naïve qui ne pouvait pas se sauver elle-même, attendant - éplorée - un stupide prince charmant ! Balivernes ! Même dans les contes, la vérité finit par éclater ; les ravages de la grossesse et les rides avaient rompu le charme. Le prince l’avait trompée. Sa calvitie et sa bedaine n’avaient pas été un frein. Les femmes-vautours étaient toujours affamées de prestige. Bon débarras !
Cendrillon était cocue, mais libre.
Quel plaisir de ne plus avoir à jouer à la belle paucineuronnée !
Terminés le chant, la couture et le ménage. Elle s’essaya à l’escrime. Avec le temps, elle faisait mouche à chaque coup d’épée. Quelle adresse ! Cendrillon, libre, indépendante et forte vécut heureuse.
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