J'entre dans le lycée d'un pas déterminé, certes j'avais une grande journée bien remplie, mais je sentais que cette journée serait particulière.
Lorsque j'eus à peine passé la porte du lycée, Mélissa, allias Mel, m'envoie un texto :
" Hey Alix, grosse nouvelle à t'annoncer c'est urgent viens vite, salle 275"
Sur ces paroles, je me précipite alors vers cette salle, en quête d'informations. J'aperçois alors Mel qui m'attends l'air inquiète. Je lui demande donc, non sans crainte :
" Mel, dit moi, qui a-t-il ?"
" C'est ... C'est Max il te trompe" dit-elle avant d'éclater en sanglots
" Quoi ? C'est impossible" dis-je choqué par ses propos
" Regarde, regarde et dit moi si j'ai tort" me fit-elle tout en me montrant une photo de Max et Chloé
" Chloé, l'autre pétasse du coin ? Il est sérieux..."
" On a, enfin, tu as un autre problème"
" Dit toujours ! Peut-on faire pire que la tromperie ?"
" Euh… J est au courant"
" QUOI ? J COMME NOTRE J ?" crié-je.
" Oui, J genre Jules"
Pour la mise en contexte, Jules est fou amoureux de moi depuis la 6ᵉ et ne me lâche pas, un GROS PSYCHOPATHE !
Nous fûmes alors coupées par la sonnerie indiquant le début des cours, je courus alors jusqu'à mon casier pour y récupérer mon livre de philo, mais j'y trouvais plutôt un mot d'un admirateur secret "A.P.", me donnant rendez-vous après les cours au parc en face du lycée.
Puis, je rejoins ma salle de classe. La journée me parut interminable, mais lorsqu'elle fût finie je ne puis m'empêcher de prévenir Mel de ma découverte, ce à quoi elle me répondit :
" Oh mon Dieu, imagine, c'est ... Tu sais ... J"
" Impossible, c'est signé A P t'inquiète"
Nous fûmes alors notre route chacune de notre côté.
Comme prévu je me rends donc au parc à l'endroit indiqué, puis attendis l'arrivée de mon admirateur secret.
" Salut" me fit une voix derrière moi
" Jules ? Mais que fais-tu là ? Laisse-moi j'ai rendez-vous avec mon admirateur secret"
" A. P. ?'
" Comment tu ... C'est toi alors ?
" Évidement qui d'autre"
" Pourquoi A. P. alors ?"
" Viens chez moi et tu le découvriras, tu ne seras pas déçu"
Sans réel envie et convictions, je me décidais tout de même à le suivre jusqu'à chez lui. J'entre donc, dans un étroit couloir avant de me diriger dans sa chambre.
Aussi vite que la porte de sa chambre soit ouvert je ressens un sentiment soudain de peur et de paralysie. Avant de sentir une main, sa main m'agrippait la gorge très fort, toujours plus.
Puis un couteau d'un l'autre main qu'il mit au niveau de ma poitrine avant de me chuchoter " A P comme Assassin Professionnel" et me poignarder.