Chapitre 28
Rafaël est en train de se vêtir d’une belle chemise blanche dessinant à la perfection son magnifique corps viril, d’un joli jeans noir, une paire de chaussures en toile blanches style converses.
Il s’asperge le cou de parfum, le derrière des lobes et un peu les poignets. Il attache sa montre et coiffe ses cheveux courts avec un peu de cire.
Il se regarde longuement dans le miroir pas convaincu d’être suffisamment beau, il s’entraîne à exposer ses excuses à Océane.
Il inspire longuement pour calmer toute la tension et le stress qui monte en lui. Océane a beau être une gentille fille et être simple, ce rendez-vous l’angoisse beaucoup.
Il se rend au restaurant dans lequel il lui a donné rencard.
Il s’installe à une table placée contre la baie vitrée du restaurant.
Il sursaute lorsqu’Océane passe dans la rue, la porte du restaurant s’ouvre laissant entrer la jeune femme.
Rafaël se lève et lui fait de grands signes.
Océane s’approche, ses talons claquent au sol.
Ses yeux en amandes se plongent dans ceux du grand brun, tous les deux sont hésitants :
CÂLIN BISE BISOU ?
Rafaël prend les devants et l’enlace fortement lui chuchotant à l’oreille :
- Je suis désolé.
Océane se déshabille, cale son manteau derrière son grand fauteuil en cuir et attend tête posée sur ses mains enlacées.
Rafaël passe commande pour tous les deux, ils prennent un verre de Martini. Une fois celui ci servi, ils discutent de manière posée.
Rafaël effleure les doigts d’Océane : - Laisses moi tout t’expliquer... je te sens un peu froide je n’aime pas ça.
Océane : - Normal vu ce que tu m’as fais, tu sais ça m’a fait beaucoup de mal. Je ne pensais pas revivre ce sentiment d’abandon aussi tôt.
Rafaël : - Je ne t’abandonne pas Océane. Je vais te dire la raison de mes actes.
Océane : - Je t’écoute Rafaël !
Rafaël soupire puis finit par lui donner les raisons : - Écoutes je sais que je n’ai pas été très cool la dernière fois, je m’en veux beaucoup...mais j’ai eu peur, oui c’est nul Océane mais j’ai eu peur.... j’ai apprécié notre baiser échangé c’était beau, c’était doux ! J’ai eu peur que ce ne soit que de courte durée ! J’ai tellement peur d’une nouvelle rupture ou d’être qu’un vulgaire pansement à tes yeux ! Et je n’étais pas prêt pour ça. Je n’ai pas envie de souffrir tout simplement, j’aurai dû te le dire en face ... j’en ai été incapable.
Océane est à la fois troublée par cette confidence mais également rassurée : - Je comprends ce que tu veux dire car c’est exactement la même chose que je ressens mais ça n’arrivera pas Rafaël. Ça n’arrivera pas parce qu’à mes yeux tu n’es pas un pansement ! Et si je t’ai ouvert mon cœur ce n’est pas pour te larguer. J’aime passer du temps avec toi! Et mes sentiments sont plus forts que de l’amitié j’en suis certaine. Ce n’est pas avec moi que tu vivras une rupture. J’ai peur mais j’ai confiance en toi.
Rafaël : - je sais ma puce c’était bête de ma part... moi aussi j’ai confiance en toi... mais si tu savais ce qu’Elisa m’a fait subir.
Je te regarde droit dans les yeux et je m’excuse sincèrement. Après tu les acceptes ou non c’est à toi de voir. Mais saches que j’ai été bien triste de t’avoir fais ça ...
Océane : - Merci d’avoir eu le courage de m’avoir parlé et de t’être un peu dévoilé je sais que ce n’est pas facile pour toi.
Rafaël : - Oui y a du progrès à faire de ce côté là je sais bien... du coup... tu ne m’as pas répondu ?
Océane plonge ses yeux dans ceux du bel homme : - Répondu à quoi ? Dit elle sourire aux lèvres.
Rafaël : - Rrrr tu m’obliges à le formuler... bon ok puisque c’est ce que tu attends.. ma belle Océane, est-ce que tu veux bien que l’on se laisse une chance ?
Océane : - Plus qu’une chance même ! Oui j’ai envie d’être avec toi mon chéri !
Rafaël ne peut s’empêcher de sourire à sa belle. Il y a très longtemps que l’on ne l’avait pas appelé ainsi. Tout le temps du repas tous les deux se tiennent la main.
Ils passent un bon moment à manger entrecôte frites, un bon sorbet citron.
Une fois le repas terminé, tous les deux sortent discuter sous la devanture.
Rafaël fait face à Océane, lentement il porte une main sur sa joue déjà toute fraîche par l’air cinglant pour la caresser tendrement.
Océane : - On peut aller chez moi, je meurs de froid...
Rafaël : - Tu es sûre que ça ne te gêne pas ?
Océane : - Si je te le propose.
Elle lui prend la main jusqu’à sa voiture.
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