Patrick sortant son téléphone : - Vu qu'il y a eu un accident appelons les pompiers !

Pompier : - Les pompiers bonjour ! Quelle est votre urgence ?

Patrick : - Bonjour je suis Patrick portable 06.00.00.00.00 ! il y a eu un accident de la route ! 2 personnes dans une voiture !

Pompier : - Sont-elles conscientes ?

Patrick : - Non !

Pompier : - Y a-t-il d'autres véhicules impliqués ?

Patrick : - Non !

Pompier : - Où est le lieu de cet accident ?

Patrick rigolant : - dans la cours !

Pompier : - D'accord ! On arrive !

La sirène de la caserne retentit. Plusieurs pompiers sortent dans la cour !

Matt micro allumé : - Bon nous partons pour un accident de la circulation impliquant un seul véhicule mais deux personnes inconscientes et sûrement coincés. Départ 2 ambulances Betty et Hervé ; Melody et Alex. Départ véhicule de secours routier Clément, Denis et moi. Instructions à suivre ! Rompez !

Tout le petit groupe se précipite, le garage s'ouvre et les trois véhicules sortent en ordre de marche les ambulances en premier et le secours routier en dernier. Puis ils se garent les ambulances devant la voiture accidentée et le véhicule de secours routier.

Matt : - Denis tu ouvres les rideaux, tu fais le balisage pour éviter le sur accident ! Clément tu mets la voiture sur les coussins pour la stabiliser !

Le lieutenant se précipite sur la voiture, entend que le moteur est en marche se rue sur la batterie pour couper tous les câbles afin d'éviter le moindre départ de feu qui pourrait aggraver la situation.

Puis le jeune homme regarde dans l'habitacle. Marque un temps d'arrêt ! Regarde Patrick ! Ferme les yeux et inspire profondément !

Clément installe les coussins et la voiture se soulève pour assurer une totale stabilité afin d'assurer la sécurité des victimes et des pompiers.

Matt : - Vous m'entendez ? Si vous m'entendez ne bougez pas ! Clignez des yeux si vous m'entendez !

Dans la voiture Lélia est morte de rire : - Vas-y mon chérie crie je ne dois pas te répondre !

Anaïs : - C'est sûr que c'est son idée à ce bouffon !

Lélia légèrement irritée : - Ce bouffon ? Tu rigoles j'espère ? Car je te signale que vous formez un binôme !! Tu en es consciente ? Non bien sûr ! Petite conne ! Car ce que tu n'as toujours pas compris c'est que Matt depuis que tu as fais tes débuts avec lui c'est sa première intervention ! En plus c'est un exercice !! T'imprimes-là !! Dans ta cervelle de merdeuse, égoïste et irresponsable ! Quelques temps qu'il n'a pas senti le frisson de monter dans un camion ! qu'il n'a pas fait son job entièrement ! qu'il n'a sauvé personne ! que lorsqu'il rentre le soir il ne me parle plus ou très peu de sa journée de la même façon qu'avant ! Par contre le samedi après-midi il ne tari pas d'éloge sur toi ! Il est même fier de toi ! De tes progrès, ton changement de mentalité ! T'as de la chance car il n'y a que Matt qui crois en toi ! Je sais pas comment il fait quand je vois ton comportement ! Tu me donnes envie de vomir et de lui dire que tu ne cesses de le dénigrer ! Putain Anaïs grandie !! Merde !! Penses un peu à tout le monde ! Papa, maman et surtout à Matt ! Moi je ne suis qu'une merde pour toi !! Je l'ai bien compris ! Alors qu'au début je t'ai donné tout l'amour que je pouvais en tant que grande soeur et toi... ! Oui toi tu as tout gâché ! Tu as pris mon coeur, tu l'as froissé, meurtri, détruit et tout jeté à la poubelle !

A ce moment-là un craquement se fait entendre et un grand courant d'air froid traverse l'habitacle !

Lélia est prise de frissons, entends une voix qu'elle met du temps à reconnaître.

Clément : - Vous allez bien ? Vous m'entendez ? Matt, merde il y a un fauteuil roulant dans le coffre !

Matt : - Clément tu rentres tu leur mets collier cervical et les couvertures et tu regardes si le siège conducteur est équipé ou non !

Clément : - Reçu.

Le jeune homme rentre dans la voiture déplie des couvertures : - Coucou les filles ! Je vais vous mettre des couvertures pour pas que vous n'avez trop froid ni que des éclats vous arrive dessus !

Anaïs le bout du nez chatouillé par la couverture : - Hihihi ça va Clém ?

Lélia : - Anaïs chuuuttt !

Anaïs : - Rhooo ! C'est bon ! Hihihi c'est Clém ! Quoi !

Clément en sortant de la voiture : - Hihihi ! Soyez sage ! A tout à l'heure ! Matt le tableau de bord n'est pas équipé ! Pas de blessures apparentes !

Matt : - Ok ! Changement de programme ! On sort le conductrice en priorité et après on fait sauter le toit !

Un moteur d'un outil se met en route à coté de la portière de la jeune fille qui tressaille !

Anaïs sanglotante : - Lélé j'ai peur !

Lélia : - Tu veux prendre ma main ?

L'outil attaque la portière dont le bruit du froissement de tôle envahie tout l'habitacle !

Lélia sentant la respiration de sa soeur s'accélérer : - Calmes-toi !

La jeune fille par réflexe se saisit de la main de sa soeur.

Anaïs : - 'tain ! T'as pas peur toi ?

Lélia : - Non ! Et tu sais pourquoi ? Bien sûr que non ! Et bien parce que c'est Matt j'ai total confiance en mon mari ! Alors détends toi Naïs ! Je croyais que vous formiez un binôme tous les deux ? Et que la confiance était de mise ? Matt te fais confiance ! Il donne sa vie pour toi ! Mais je vois que c'est loin d'être le cas pour toi !

Un craquement résonne, la voiture bouge.

La merdeuse se cramponne de plus belle à cette main fraternelle.
La portière cède sans la moindre difficulté, la lumière envahit l'intérieur, l'air froid saisit encore plus la jeune fille qui claque des dents.
Matt regardant à l'intérieur : - Vous m'entendez ? Vous inquiétez pas on va vous sortir de là ! Clément tu rentres tu enlèves tout le hayon. Hervé tu récupère la planche. Denis tu mets fait sauter la porte arrière conducteur.
Tout le monde s'affaire, dans l'habitacle le silence règne, mise à part quelques petits pleurs de la jeune fille toujours cramponnée à sa soeur.
En rien de temps pour le dire, la moitié de la voiture est désossée.
Matt : - Betty tu insères la planche dans le dos de la conductrice et tu fais basculer le siège, tu fixes bien et avec Hervé vous procédez à son extraction ! Clément tu fais sauter la portière avant passager.
La machine est bien rodée et en moins de temps qu'il n'en faut, la portière de Lélia est retirée mais Anaïs se contracte de plus en plus.
Lélia chuchotant : - Naïs ! Lâches-moi ! Calmes-toi ! Lâches-moi ! Tu vas sortir ! Naïs ! S'te plaît !