Chapitre 114
Anaïs entre dans la maison suivie de Lélia.
Elle semble contente de revoir le lieutenant auquel elle affiche un grand sourire. Matt est surpris de sa réaction.
Anaïs dépose son manteau et vient se blottir contre Matt en le prenant par la taille, son parfum entêtant et masculin la détend instantanément.
Le lieutenant la serre fermement dans ses bras musclés qu’elle semble apprécier, la tête d’Anaïs est contre son torse, tendrement il lui caresse les cheveux ce qui fait frissonner Anaïs. La poitrine de la jeune femme est lovée contre le poitrail de celui-ci ce qui le met légèrement mal à l’aise, il se dégage de son étreinte.
Matt attrape Lélia par la taille pour lui offrir un baiser passionné dans lequel il agace la langue de sa belle avec la sienne.
Matt chuchote : - Je ne peux pas me passer de toi, je t’aime !
Lélia lui mord la lèvre et lui lance un sourire à tomber : - Moi aussi mon amour !
Matt : - C’est pas trop une question à poser mais je me demande comment tu vas Anaïs ? Tu n’as pas eus trop mal?
Anaïs s’allonge dans un fauteuil très près de la cheminée et étend ses jambes sur une table basse : - T’inquiètes pas Matt... je suis une dure ! En soit ça s’est bien passé. Je ne réalise pas ce qui s’est passé.
Il revient avec une bouillotte, soulève le pull de sa belle sœur pour découvrir son ventre et la pose délicatement dessus : - Bien sûre que ça m’inquiète ma puce! Tu es comme une petite sœur pour moi.
Anaïs lui sourit toujours qu’il finit par détourner les yeux. Lélia lui fait signe de venir, Matt se joint à elle à l’écart dans la cuisine.
Lélia : - Je ne veux pas faire une scène Matt mais là ça me dérange...
Les yeux verts de Matt croisent ceux de sa belle : - Lélia ma chérie, peux-tu me dire ce qui te dérange ? Je suis bienveillant avec ta sœur c’est tout elle a besoin de plusieurs épaules sur qui se reposer ce n’est pas facile ce qu’elle vit actuellement nous devons la soutenir.
Lélia balance ses cheveux derrière son épaule et croise les bras les larmes aux yeux : - Oui et c’est très bien ce que tu fais mon cœur tu aurais fais un très bon frère ! Mais tu ne vois pas qu’elle est amoureuse de toi?!
Matt lui prend les mains : - Oh non chérie ne pleures pas s’il te plaît ! Je ne pense pas qu’elle soit amoureuse de moi Lélia quelles idées vas tu te mettre en tête? C’est la sœur de ma fiancée !
Lélia : - Ça se voit Matt ! Sa façon de te regarder, le fait qu’elle soit bien dans tes bras ! Son comportement avec toi et toi qui est hyper proche et tactile avec elle ! Ça me fait peur mon cœur ! Je ne veux pas qu’elle te charme ! Je ne veux pas te perdre !
Matt prend sa chérie par la taille et l’embrasse à multiples reprises avec passion : - Il n’y a que toi que je puisse aimer! Tu ne me perdras pas ! Arrêtes de te faire du souci d’accord ?! Et si elle venait à me faire une déclaration je parlerai avec elle, je lui expliquerai que c’est de toi que je suis amoureux... mais pour le moment je ne peux pas aborder le sujet elle est déjà suffisamment détruite et peut-être que tu te fais des films.
Lélia le regarde dans les yeux : - Matt, une femme ne se trompe jamais sur ce genre de choses, tu verras.
Matt l’attire contre son torse : - Je n’en doute pas. Il faudra juste que je trouve les bons mots à ce moment-là.... c’est bien que tu aies pu m’en parler on doit tout se dire. Je t’aime!
Quelqu’un frappe à la porte, Lélia laisse couler des larmes, la journée a été éprouvante pour elle : D’abord de voir la tristesse et le mal être de sa petite sœur puis cette conversation avec son chéri.
Matt laisse glisser une main sur la taille de Lélia puis cour ouvrir la porte : - Clém ?!
Le blond d’un mètre soixante-dix sourit à son lieutenant tenant un bouquet de fleurs entre ses mains : - Salut Matt ! Surpris de me voir?
Matt se tenant droit devant lui : - Je ne m’attendais pas à ce que tu viennes sonner chez moi.... surtout avec l’entente que l’on a en ce moment....
Clément soupire : - Oui c’est sûre mais avec un peu de volonté, ça peut s’arranger... j’aimerai que l’on ait une discussion un jour....
Matt : - Oui effectivement ça serait pas mal... c’est pesant que tu puisses avoir une dent contre moi. Surtout que l’on s’est toujours entendu jusqu’à là. Quand tu veux tu sais que la porte de mon bureau reste ouverte !
Clément : - Merci beaucoup c’est important pour moi de mettre les choses à plat et de me comporter comme un homme! J’ai des excuses à te présenter.
Matt : - Ça me fait chaud au cœur ! En tout cas c’est sans rancune ! Bon tu ne vas tout de même pas rester là dehors ! ? Entres !
Clément franchit le pas de porte et se dirige vers Anaïs qui se lève pour l’étreindre collée à lui. Il lui tend le bouquet qu’elle hume les yeux fermés.
Anaïs : - Merci tu es trop gentil mon Clém ! Elles sentent bon!
Lélia fait une bise à Clément et le remercie d’être passé : - Donnes moi ton bouquet Naïs je vais le mettre dans un vase en attendant que papa et maman viennent te chercher ! Merci Clément d’être là ! Vous pouvez aller discuter dans la chambre d’amis si vous voulez vous serez plus tranquilles!
Anaïs la remercie par un petit sourire et entraîne le joli jeune homme par le bras en direction de la chambre.
Tous les deux s’installent sur le lit.
Clément s’allonge à plat dos fixant le plafond : - Je suis là Anaïs. Je m’inquiète pour toi.... puis ce que tu as subis ça ne doit pas être anodin....
Anaïs se laisse tomber à côté de lui, bras croisés sur son ventre : - C’est fait on ne peut plus revenir en arrière.......
Clément : - Oui te dire le contraire serait te mentir ma belle mais saches que tu es entourée par pleins de gens qui t’aiment ! Une grande famille et un ami : Moi.
Anaïs se met à pleurer pour la énième fois de la journée : - En ami tu es bien le seul....je n’ai plus personne !
Clément : - Des fois, il vaut mieux en avoir qu’un seul sur qui compter qu’une dizaine qui t’entraînent dans des conneries!
Anaïs vient se blottir contre Clément et pose sa tête contre son torse : - Tu as sûrement raison mais je me sens si seule, si mal, avec le sentiment d’être qu’une merdeuse aux yeux de tous!
Clément : - Chut....... tu n’es pas une merdeuse juste tu t’es égarée c’est différent tu n’as pas mauvais fond...
Tous les deux discutent de longues heures, Anaïs pleure, pleure énormément, rigole, pleure de nouveau. Un véritable ascenseur émotionnel.
Vers vingt heures ses parents viennent la récupérer laissant en tête à tête le jeune couple amoureux.
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