Chapitre 238

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La jeune femme rentre dans la chambre puis trouve son chéri assis sur le bord du lit totalement dépité par ce que ses parents ont dit.

- Ca va mon coeur ? Demande la belle blonde s'installant sur ses genoux pour lui faire face en le prenant dans ses bras.

Le jeune pompier se contente de lâcher un énorme soupir puis hausse les épaule tout en plongeant son regard dans celui de sa chérie.

- Tu as été incroyable mon ange ! J'avoue que j'ai flippé tout du long ! Et je ne t'ai même pas soutenue, je t'ai laissée seule face à mes parents. Et puis leurs allusions j'ai du mal, j'y arrive pas.

- Mais si tu étais là, tu m'as soutenue à ta manière en me tenant la main jusqu'au bout ! Pourtant je n'ai rien fait de particulier, juste que je m'intéresse à toi, à ta famille j'ai vu certaines choses donc je me suis laissée porter par mon coeur. Oui j'ai vu, pourtant entre nous nous parlons librement de sexe, pourquoi c'est si difficile pour toi face à tes parents ?

Anaïs serre son étreinte pour mieux câliner son copain, en lui caressant le dos.

- Parce que j'ai énormément de complexes et que je doute tout le temps de moi, je suis très timide, réservé et puis j'ai du mal à parler librement devant eux comme eux le font, pourtant je sais que ça ne leur pose pas de problème mais moi je bloque, c'est pas possible j'y arrive pas.

Clément se laisse bercer par les caresses de sa belle, tout en passant ses bras autour de son cou, toujours les yeux dans les yeux savourant cet instant magique ils échangent un doux baiser en collant juste leurs lèvres.

Après cette étreinte, le jeune homme caresse les cheveux de sa belle.

- Mon ange je vais aux toilettes, un brin de toilette, je me change et j'aimerai qu'on installe confortablement pour que l'on puisse discuter j'ai des choses à te dire.

La blondinette, toujours plongée dans le regard de son homme, lui sourit, puis se détache de lui en lui faisant un clin d'oeil.

Dans un silence de cathédrale les deux jeunes passent chacun leur tour dans la salle de bain sans oublier au passage d'échanger quelques baisers volés.

Clément attend assit sur le lit sa chérie qui arrive vêtue d'un caraco et d'un shorty noir.

Après un long baiser le jeune homme se lance.

- Mon ange, je dois avouer que ton mot "invincible" sur le coup j'ai rien compris mais au fur et à mesure de la soirée il m'est revenu plusieurs fois faisant écho en moi et je dois bien reconnaître que tu as parfaitement raison !

La jeune femme l'écoute lui caressant les cheveux.

- J'aimerais qu'on allonge ça risque d'être long et....

- Oui mon cœur met-on nous à l'aise et prends ton temps d'accord ?

- Merci ma chérie. (Profonde inspiration) Comme tu as pu le comprendre je suis fils unique, mais ce que tu ignores c'est que ma mère n'a pas connu ses parents et pire encore elle a été élevée dans un orphelinat.

Le jeune homme fait une pause, la blondinette se rapproche de son chéri pour le prendre dans ses bras.

- Et mon père, fils unique lui aussi, a perdu ses parents, sa mère, donc ma grand-mère d'un cancer deux ans avant ma naissance et mon grand-père l'année de ma naissance.

C'est pour ça que ma mère disait que tous les trois nous formions notre famille.

Donc tu comprends pourquoi elle est hyper proche de moi voire très protectrice à toujours me couver enfant, et même encore aujourd'hui elle n'arrête pas ! Elle allait jusqu'à tout faire à ma place sans forcément m'expliquer comment faire. Donc j'étais très immature et pas très débrouillard à l'école.

- D'accord, c'est très bien mon cœur, je suis fière de toi. Vas-y tranquillement. Lui déposant un doux baiser sur ses lèvres.

- Ah l'école parlons-en, ce sont de lourds et difficiles souvenirs. À ses mots le jeune homme fond en larmes.

Anaïs surprise le serre entre ses bras en embrassant son front.

- Chuuuuttt mon cœur ! Je suis là ! Respires. Tout va bien. Ça va aller ?

Le beau blond la tête enfouie sur la poitrine de sa chérie lâche un "oui" très étouffé entre ses sanglots.

La jeune femme lui caresse les cheveux.

'Et ben voilà une situation à laquelle je ne m'attendais pas ! J'espère qu'il n'y a rien eu de grave ? Mon pauvre chéri, je suis là t'inquiètes pas !'.

- (un long soupir) Ma puce je suis désolé mais c'est dur ce que je vais dire (C'est pas grave, je t'ai dit mon cœur prends ton temps.) Merci ma chérie. Mais mes parents sont pas au courant de tout ce que je vais te dire et je veux que ça reste uniquement entre nous. D'accord ? (Oui mon chéri, promis, t'inquiètes pas, ça restera entre nous.) Merci.

Clément sèche ses larmes, baisse l'intensité de la lumière de la chambre pour être plus dans l'intimité. Anaïs s'installe mieux, allongée, la tête sur l'épaule de son chéri pour qu'ils puissent se regarder dans les yeux.

- Oui l'école ça été difficile, pas tant les cours où j'ai toujours été moyen, je faisais des efforts et je m'en sortais, je m'accrochais pour que mes parents soient toujours fier de moi. Mais... (Anaïs respecte ce long silence en jouant avec les doigts de son homme)... C'est... c'est avec les autres que ça été dur. J'ai... Enfin... tu vois... C'est... Je... (Respires mon chéri, regardes-moi Clém ! Je t'aime et je suis fière de toi.) (Profonds soupirs) tout au long de ma scolarité et en dehors aussi, depuis quasiment le primaire, j'ai fait l'objet de moqueries, certains disaient "le bébé qui n'arrivait pas à se débrouiller seul", "le fils à sa maman", le pire ça été "le pioupiou à sa maman chérie", je... faisais toujours mal les choses, il me fallait du temps, du coup tout le monde se foutait de moi et certains professeurs ne m'encourageaient pas spécialement, j'étais mis de coté, je n'avais pas d'amis ou alors c'était par intérêt. Certains élèves m'avait surnommé la.... brindille ! (Clément explose en pleurs, Anaïs sent les larmes lui monter aussi face à la détresse de son homme).

- Chuuuttt ! Mon coeur ! Ca va aller ! Et puis tu es plus ce garçon ? Tu es bien meilleurs !

'Houlà mon chéri est en train de sombrer ! Et ça me renvoie à ma propre réalité ! Oui c'est dur ! Dur de le voir dans cet était ! Mais le plus dur c'est plus que dans mon cas j'étais plutôt la harceleuse que l'harcelée ! Putain qu'est-ce qu'on est con quand on est jeune ! Putain que je hais cette Anaïs-là ! Quand je vois dans quel état est Clém j'imagine les dégâts que j'ai pu faire moi aussi ! Petite conne ! Heureusement que grâce à mon chéri et à Matt je suis bien meilleure !'.

- Oui mais c'est si dur ! J'en ai parlé à personne. Enfin si un peu à Matt, c'est le seul au courant de certaines choses mais pas tout dans le détail comme je suis en train de te dire ! Dès que je devais parler je rougissais, je bégayais, je perdais totalement mes moyens. Tout le monde se moquait de moi, en cours, dans la cour, même dans la rue, j'étais montré du doigt, comme le vilain petit canard. Alors t'imagines même pas lorsque je voulais parler à une fille qui me plaisait ! C'était horrible ! Le soir dans mon lit je ne faisais que pleurer ! Je me sentais inutile ! J'ai même penser au pire ! Surtout promets-moi de n'en parler à personne ! (T'inquiètes pas mon amour, c'est uniquement entre nous) Je ne veux plus revivre ça mais dès que je reviens ici tout ça me revient dans la gueule comme un boomerang ! Et là je ne parle même pas du sport ! Putain le sport ! J'étais nul, en gym, souple comme un manche à balais, nul au foot, j'arrivais à me faire des croche-pied tout seul, nul de chez nul ! Si en fait le seul sport où là j'excelle c'est la course à pied. Ca oui ! Mais qui dit sport dit... Vestiaires ! Putain ! Les vestiaires... Je peux te dire que c'est là où j'étais le plus mal à l'aise... Les autres se comparait les fringues, leur musculature, moi à coté j'étais qu'une merde, pas très grand, chétif, pas de muscle et sans parler de la taille microscopique de mon sexe... (le jeune homme ferme les yeux mais ne pouvant plus gérer son émotion, ss paupières n'arrivent plus à faire barage aux larmes qui glissent)... une vraie brindille... (Clément est pris de soubresauts qu'Anaïs n'arrive pas à calmer, elle le serre fort dans ses bras).

- Chuuuutttt ! Mon chéri ! Chuuutt ! Ca va aller mon coeur ! Je suis là ! Je suis fière de toi t'être livré ainsi ! Et puis il me semble que depuis cette époque tu t'es bien rattrapé ? Non tu crois pas ?

Le beau blond se contente juste d'hocher la tête affirmativement.

- O... Oui... (entre deux sanglots)... je... me ... (calmes-toi, respires, dou.ce.ment. Voilà c'est très bien. Souffle !) (profonde inspiration) alors oui je me suis bien rattrapé, et grâce aux pompiers. Dès mes 12 ans, il y a eu un incendie dans le quartier et lorsque j'ai vu les pompiers arriver, le chef donnait ses ordres, tout le monde l'écoutait, c'était clair, cadré et il y avait deux jeunes qui assuraient parfaitement bien puisque le chef les encourageait. Alors ce jour-là j'ai su ce que je voulais faire dans la vie ! Bien sûr maintenant que tu connais ma mère tu dois te demander comment moi, ce gamin-là, j'ai pu faire en sorte que mes parents, enfin surtout ma mère accepte et comment j'ai pu y arriver ? Ben tout simplement parce que lors de la journée porte ouverte, un dimanche après-midi, nous y sommes allés, j'ai assisté à quelques démos et puis prenant mon courage à deux mains alors qu'ils demandaient des volontaires pour jouer avec le tuyau, je suis descendu, (la blondinette voit dans le regard pétillant de son homme toute la lueur de ce jour qu'il revit, le sourire au lèvre) un pompier m'a expliqué comment faire, m'a soutenu, m'a aidé et malgré toutes les difficultés que j’éprouvais il m'a toujours encouragé pour que j'y arrive. Et tu sais quoi ? (Anaïs fait non de la tête) et ben j'y suis arrivé ! Certes pas du premier coup mais j'y suis arrivé ! En plus j'ai été le seul à viser et surtout toucher le centre de la cible ! J'étais si fier de moi ! Mes parents étaient si heureux (Ah oui ! C'est la photo que j'ai vu sur le buffet dans le salon) qu'ils ont accepté de m'y inscrire ! Et là j'avais trouvé tout ce qui me manquait. Attention je ne dis pas que mes parents ne m'ont jamais soutenu, c'est pas ça que je veux dire. Mais à partir de ce moment-là j'étais devenu un autre ! J'étais heureux, épanouis, toujours soutenu, c'était cadré, certes pas rose tous les jours. 'fin ça tu l'as vu et vécu par toi-même mais je peux te dire que de porter cet uniforme avait un sens pour moi ! Je n'étais plus le même ! J'attendais avec impatience chaque mercredi et samedi après-midi entre le sport, les cours théoriques, les exercices et autres entraînements j'étais métamorphosé. Malheureusement dès que j'enlevai ma tenue je redevenais l'autre ! Le gamin pas sûr de lui, mal dans sa peau.

- Et comment ça se fait que tu n'as jamais réussi à faire pareil ? Tu étais pourtant le même ?

- Je sais oui mais j'en sais rien. Est-ce que c'était parce que les autres m'intimidait tellement que j'avais peur de représailles que j'ai jamais pu répondre à leur moquerie ? Mais je peux te dire que ça été très très dur pour moi. Je survivais ! Oui je survivais grâce aux pompiers c'est la seule chose qui m'ait maintenu à flot, en vie ! Là bas personne ne me jugeait ou ne se moquait, d'ailleurs la discipline faisait que tu étais vite recadré ou sanctionné si tu t'écartais ! C'est là où j'ai appris ce qu'était le travail d'équipe car oui il est bien question d'équipe, d'unité et de famille. Bien sûr il y a eu des moments difficiles comme le vestiaire mais là c'est pareil le regard n'était pas le même, aucun jugement, aucune moquerie, j'étais accepté comme j'étais. Malheureusement je ne me suis pas fait de réel copain ou copine, car il y avait aussi des filles, mais c'est pas grave je m'y sentais bien.

- Et donc durant toute ton enfance tu n'as jamais eu d'amis garçons ou filles ?

- Ben non, personne ne jouait réellement avec moi alors je restais dans mon coin à lire, dessiner ou rêvasser dans ma chambre ou rarement au bord du lac, car c'est souvent là que j'allais lorsqu'il faisait beau et que ma mère m'obligeait à sortir. ('Whou.. c'est triste, le pauvre, tout seul comme ça tu m'étonnes que la vie n'est pas facile. Je comprends mieux pourquoi les pompiers sont si important pour lui.') Je sais que tu dois trouver ça triste. (Oui un peu mon coeur mais bon quand tu regardes moi, était-ce vraiment des amis que j'avais ? Je ne le pense pas au final.) Et puis vers 15 ans avec les pompiers on faisait beaucoup de sport et j'ai aimé courir, alors quasiment tous les jours après l'école j'allais courir, j'avais trouvé un petit parcours qui longe tout le tour du lac et il y a... non je ne dirai rien je te ferai la surprise car je veux t'y emmener ! Conclut le jeune homme avec un large sourire.

- Ah oui ? Tu as donc prévu des trucs qu'on fasse ensemble ! Je le savais ! Petit cachotier (Anaïs tente de le chatouiller pour détendre l'atmosphère) Bon alors dis ! T'as prévu quoi ?

Le beau blond reste silencieux malgré les assauts de sa chérie sur toute les parties de son corps, mais celui-ci commence à répliquer et les deux amoureux se chamaillent gentiment jusqu'à exploser de rire.

Anaïs se love contre son copain et l'embrasse tendrement.

- J'ai une question, enfin plusieurs, qui me brûlent les lèvres mon coeur. Mais je ne veux pas te brusquer ou autre.

- Non non, pas de problème, vas-y mon ange, comme je te l'ai dit je veux que tu saches tout ce qui me concerne alors je t'écoute.

- Tu te doutes bien que j'ai vu les photos dans l'escalier. Donc tu as été militaire ? Et pourquoi être venu à Nancy puisque tu habitais ici ? 'fin tu vois, moi j'ai cru que tu étais également originaire comme moi de Nancy.

- Ha oui les photos ! Même si je ne viens pas souvent voir mes parents, j'ai complètement occulté la déco chère à ma mère. Ben oui c'est vrai que j'ai été militaire, ça n'a pas duré longtemps. Ben en fait j'avais envie mais surtout besoin de partir d'ici, alors j'ai passé les sélections pour être pompier professionnel sur Metz et Nancy. Malheureusement à Metz j'ai pas été retenu et j'attendais les résultats sur Nancy mais hélas j'étais sur la liste complémentaire. Mais il fallait absolument que je parte, pour moi mon avenir n'était plus ici, je ne voulais pas rester, j'avais pas de boulot, même si j'aidais mon père, je ne me voyais pas boulanger car je ne voulais faire qu'une chose c'était être pompier alors j'ai vu dans mes revues qu'il y avait aussi des pompiers militaires. Donc je me suis engagé et j'ai été orienté vers Metz pour faire mes classes pendant 6 mois et après selon mon classement et mon choix par rapport aux postes offerts j'aurai été incorporé dans une unité mais pas forcément en tant que pompier. Et au bout de 2 mois le service RH de Nancy m'a appelé pour me dire que si j'étais toujours disponible il y avait une possibilité d'engagement sur Nancy. Et là aussi ça n'a pas été simple car Metz voulait pas forcément me lâcher car j'étais engagé et il a fallu que je fasse une lettre de motivation en expliquant mon parcours, que je joigne tout mon dossier bref ça a mis plus d'un mois avant que je puisse enfin rejoindre la caserne de Nancy. Et ça été merveilleux ce jour-là où Patrick m'a reçu avec mes parents puis après il m'a présenté mon équipier pour former un binôme. Ca été Matt ! Je faisais équipe avec Matt ! Ca été génial, il m'a tout appris sur Nancy, du fonctionnement de la caserne jusqu'aux différents quartiers de la ville où nous avons notre rayon d'action. Depuis ce jour Matt est un grand frère pour moi ! Et lui aussi avec Mélody ils ont fait les jeunes sapeurs pompiers sur Nancy donc ils connaissaient tout par coeur. On a passé de super moment ! Mais maintenant c'est différent, pas parce que Matt est Lieutenant, non ça n'a rien changé à notre relation, mais suite à leur histoire ils ne se parlent quasiment plus ! C'est dommage car on s'éclatait bien ! Mais bon ainsi va la vie comme on dit ! Et puis je suis avec toi ! Et ça c'est ce qui m'est arrivé de mieux après les pompiers !

A ces mots le jeune homme embrasse sa chérie tendrement puis leur baiser devient plus sensuel, leurs langues dansent, Clément se colle encore plus à Anaïs qui passe ses mains dans la chevelure de son homme, leurs respirations s'accélèrent. Le beau blond bouge et pris dans son élan bascule sur chérie qui resserre son étreinte autour de son buste et vient écraser sa poitrine sur les pectoraux de son copain.

La blondinette lui caresse le dos, puis descend sur ses fesses bien musclées qu'elle malaxe sans retenue en passant sous son boxer. Clément soupire de plus en plus appréciant ce magnifique massage et galochant sa belle plus fougueusement.

Alors que le beau pompier repositionne sa jambe pour mieux étreindre sa chérie, cette dernière ressent une vive douleur sur son coté gauche et met fin à leur baiser en grimaçant et se tordant presque de douleur.

- Naïs ! Naïs ! Mon amour ! Ca va ? S'inquiète le jeune homme.

- Ou... Oui... Ca va... La jeune femme se tenant le coté. Putain que ça fait mal !

- C'est de ma faute ? Merde ! Désolé.

- Non. Non mon coeur tu sais c'est toujours la même douleur qui revient de temps en temps tu sais suite au curetage, je te l'avais dit. (Ah oui c'est vrai, désolé). T'inquiètes pas ça va passer. Ca faisait déjà quelques mois que je n'avais plus cette douleur, la gynéco a dit que ça allait partir progressivement. Désolé d'avoir cassée l'ambiance mon chérie. En tout cas je tenais à te remercier de t'être autant livré sur ta vie, ton histoire car ça fait aussi parti de toi. J'avoue que je suis fière de faire partie de ta vie et tu le sais mais je vais te le redire merci aussi à toi de m'avoir tendu la main et toujours soutenue bien sûr il y a Matt mais je ne t'en remercierai jamais assez. Je t'aime.

- Merci aussi à toi d'avoir accepté de m'accompagner et même si ça été douloureux de t'en parler, j'avoue que je me sens mieux d'avoir pu te dire tout ça. Moi aussi je t'aime.

Après un énième baiser échangé, Anaïs se blottit contre et dos à Clément puis lui prend sa main pour la poser à l'endroit douloureux, la chaleur lui fait du bien, l'apaise, le jeune homme en profite pour lui embrasser le cou et lui mordiller tendrement le lobe de l'oreille ce qui la fait sourire et rigoler.

Puis lentement, ainsi lové, la nuit les emporte.

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