Chapitre 240
Les deux jeunes en tenue plus sportive descendent en direction du lac et Clément s'arrête dans un parc où il y a un kiosque, puis s'y pose un instant.
- Les jours où il faisait beau et que mère m'obligeait à sortir c'est là que je venais soit avec un livre soit juste pour contempler les environs. C'est exactement à cette place-là ! Dit-il en s'asseyant.
La jeune femme s'installe alors sur les genoux de son chéri.
- Et donc tu restais ici ? Tu n'a jamais eu de soucis ?
- Ben je dois dire que oui personne venait m'emmerder ! Il y avait bien sûr des gens qui se promenaient et venaient s'asseoir ici mais jamais à m'embrouiller. Je pouvais y passer des heures.
- Génial ! C'est un peu comme si cet endroit te protégeait ? (oui c'est vrai, c'est pour ça que finalement j'y venais dès que je pouvais, c'était mon Havre de paix !) Donc là tu n'as eu que de bons souvenirs ? (c'est exactement ça !) Anaïs tire une mine boudeuse. Ah ben d'accord ! Je suis jalouse moi ! En explosant de rire, suivi de son chéri qui a eu du mal à comprendre puis il l'embrasse tendrement.
- Ah ça c'est mieux ça ! Tu t'es bien rattrapé mon cœur ! Affichant un large sourire.
La blondinette pose sa tête sur l'épaule de son homme tout en se laissant bercer dans les bras de son chéri.
- Mon ange ça te dirait une balade en pédalo sur le lac ? Demande Clément en regardant l'étendu d'eau.
- T'es sérieux mon cœur ?
Pour seule réponse le beau blond se lève en prenant sa belle dans ses bras sans difficulté, celle-ci se laisse faire amusée par la situation ('Il est complètement fou mon chéri hihihihihi j'adore !'), arrive à poser le pied par terre puis main dans la main ils prennent la direction du centre nautique où il y a la location des pédalos, en longeant le lac.
'C'est pas possible c'est pas ce con de Valentin qui est assis là-bas ? Ben si c'est lui il a pris de sacrés kilos. Sans parler de sa dégaine !'
- Mais je rêve pas ! La brindille ! Le pioupiou a sa maman chérie ! (sifflement) jolie le pti lot que tu emmené avec toi ! Et dis donc chérie tu veux savoir ce que c'est qu'un vrai mec qui en a dans le fut ?
- Non mais c'est qui celui-là ? Je vais... Clément énervé, d'un air menaçant, passe devant Anaïs.
- Un vrai mec ? Un vrai mec ? Toi un vrai mec ? Laisses moi rire ! Il me semble que c'est Angélique qui a préféré aller voir ailleurs durant votre relation puis te larguant purement et simplement car elle n'était pas satisfaite de tes performances au lit ! Et là depuis tu fais ceinture ! ('Houla il est très énervé mon chéri ! J'espère qu'il va aller jusqu'à se battre quand même ?) D'une part moi c'est Clément ! Pointant un doigt en direction du jeune homme fasse à lui ! Et d'autre part -en tapant avec son doigt sur le torse de Valentin- je ne te permets pas de traiter ma femme comme ça ! ('Quoi? Sa femme ? Il me considère comme sa femme ? Whoua ! Je... Je ne sais même pas quoi dire ! Là il me scotche !') Alors tu retire tout de suite ça ! Tu m'entends ! Et tu vas t'excuser immédiatement ! Tu m'entends ? Et c'est pas la peine d'aller chercher tes crétins d'accolites qui te servent de copains car il me semble que Mickael bosse sur Paris en tant que Web designer et David est à Strasbourg où il travaille à l'office du tourisme ! Donc là il me semble que tu es tout seul mon pote ! Donc tu t'excuses immédiatement !
- Heu... Oui... D'accord. Valentin lâche un timide Excuses-moi.
- Quoi ? J'ai rien entendu et Anaïs non plus ! Clément toujours énervé.
- Excuses-moi. D'un ton plus audible.
- Mon cœur je pense qu'il a compris. Intervient la jeune femme, en se calant contre le corps de son homme.
Pour tenter de calmer le jeu, sur la pointe des pieds, elle l'embrasse tendrement. Puis prise dans son élan ce baiser devient plus langoureux, presque torride en écrasant sa poitrine contre le torse de son chéri qui lui répond en posant ses mains sur fesses bien musclées.
'Hummm... Elle me fait un tel effet ! Et là sans elle je n'aurais jamais pu faire ce que je viens de faire ! Faut que je me calme ! Car sinon je vais pas lui résister et je ne veux pas gâcher notre week-end et surtout notre relation ! '
'Rhoooo. Il commence a être aussi chaud que moi ! Ça frétille dans son boxer ! Hihihihi Je suis pas mieux je me sens déjà trempée ! C'est vrai que ça fait longtemps qu'on n'a pas fait l'amour et j'ai tellement envi de lui ! Naïs arrêtes ! Calmes-toi ! Respires !'
- Au fait Valentin, c'est possible de louer un pédalo ? Interroge le pompier en tenant fermement sa belle.
- Heu oui bien sûr ! Comme toujours c'est 15 euros. Je te laisse choisir.
- Tiens ! Merci mon pote ! Clément le payant et prenant la main de sa chérie en direction du ponton.
Une fois le pédalo choisi, ils s'installent et se mettent à pédaler dans des mouvements désordonné qui les font zigzager.
Après beaucoup de rires, ils trouvent enfin la bonne coordination et le bon rythme pour gagner le milieu du lac.
La blondinette prend la main de son chéri.
- Comme tu as pu le comprendre ce mec était un de ceux qui me faisait chier et grâce à toi, à ton énergie, j'ai pu lui dire tout ça. Comme tu l'as dit invincible !
- J'en reviens pas de ce que tu as fait ! J'avoue que j'étais à deux doigts de lui foutre sur la gueule tellement il m'a énervée ! Tu m'as impressionné mon cœur ! Tu lui as rabattu le caquet direct ! Au fait comment s'est passée ta rencontre avec Matt ? Tu m'as jamais réellement expliqué, juste quelques brides mais j'avoue qu'avec ce qu'a dit ta mère ça éveille ma curiosité.
- Ah oui ? J'imagine bien. Ben en fait ça n'a pas été si simple que ça en définitive ! Pas que je m'entendais pas avec Matt bien au contraire ! Mais... Bon je vais reprendre depuis le début. Alors lors de ce fameux jour où nous avons été reçus à la caserne par Patrick qu'il a décidé que je serai le binôme de Matt. De suite il m'a intégré à son groupe où j'ai pu faire la connaissance de Mélody et Alex et le courant est vite passé entre nous et j'ai eu pour la première fois de vrais amis. Donc avec Matt nous avons beaucoup discuté et avons pu voir que nous n'avons pas eu totalement la même formation en tant que jeune sapeurs-pompiers donc nous avons fait une combinaison de nos techniques pour en dire le meilleur parti. Patrick a été impressionné et elles sont restées. (Anaïs l'écoute religieusement.) Puis alors je lui ai dit beaucoup de choses aussi sur mon histoire, pas autant qu'à toi mon ange où toi tu sais tout dans le moindre détail. Donc oui Matt connaît mon surnom de pioupiou, d'ailleurs il me l'a sorti l'autre jour lorsqu'il était étendu au sol, défiguré. Mais tout n'a pas été tout rose car il y avait deux pompiers plus âgés que nous et qui n'arraitaient pas de nous harceler. Matt a réussi à leur tenir tête tu l'aurais vu ! ('hihihihi vu son caractère impulsif j'ai une petite idée !' ) Oui c'est vrai hihihihi ! Un jour il leur a dit "vos gueules bande de connards ! " et prêt à leur foutre sur la tronche ! ('hihihihihi Ah notre sacré Matt ! Ça me fait de la peine de le savoir comme ça !') Ô oui moi aussi mais ils vont s'en sortir tous les deux ! ('Yes!') Mais moi comme j'étais toujours aussi maladroit et pas sûr de moi, Matt a été comme le frère que j'ai jamais eu et lui n'ayant plus Rafaël auprès de lui. Car oui je connaissais son existence mais comme nous nous faisions confiance c'était la base de notre relation et donc on s'est soutenu mutuellement. ('Ah oui ? Ah d'accord ! Je comprends mieux votre relation très fusionnelle ! Et qui sont ces deux fameux pompiers qui vous ont harcelés ?') Tu ne les connais pas car Patrick l'a su par hasard car un jour où il nous cherchait alors que nous nettoyons le garage principal ils étaient là et ils ont donné un coup de pied dans le sceau d'eau répandant tout et relassissant tout le garage. Alors avant que Matt surtout ne dise le fond de sa pensée Patrick est internevu les deux autres ont repris le nettoyage à notre place et grâce à leurs bons états de service Patrick a trouvé le moyen de les affecter dans une autre caserne sans qu'ils aient de problèmes. (Ah tant mieux donc vous ne les avez plus jamais recroisé ?) Non plus du tout et heureusement. Mais tu sais ma puce j'ai été le témoin privilégié du changement de Matt depuis le début de son histoire avec Lélia jusqu'au retour de Raphaël. À ce moment-là je peux t'avouer que j'ai eu peur que Matt ne s'éloigne de moi pour passer plus de temps avec son véritable frère. Mais il en a été tout autre, Matt a été si formidable comme toujours car il a réussi à prendre du temps pour tout le monde. (Oui j'en sais quelque chose maintenant.) Donc tout ça pour dire que j'ai plus pris confiance en moi et me suis amélioré jusqu'à aujourd'hui où là je me suis surpris dans ma réaction ! Jamais je n'aurais été capable de faire ça ! Tout ça je le dois à vous deux. Mais depuis hier, c'est toi mon ange qui me fait réaliser beaucoup de choses sur moi-même, sur ma vie, sur notre vie. Enfin tu vois ce que je veux dire ? Je t'aime. (bien sûr que je vois très bien ! Car pour moi c'est pareil, tu le sais, nous en avons beaucoup parlé tous les deux, je ne cesserai jamais de t'en remercier. Moi aussi je t'aime).
Sans s'en rendre compte tous les ont arrêté de pédaler depuis un long moment, se regardant les yeux dans les yeux, machinalement leurs visages se rapprochent jusqu'à ce que leurs lèvres retrouvent enfin leurs jumelles pour sceller leur amour si fort, si puissant.
- Oh merde ! On est de l'autre côté de la rive ! Réalise le jeune homme. (Et c'est grave mon cœur ?) Non juste qu'on va devoir pédaler pour traverser. D'ailleurs que dirais-tu comme récompense de nos efforts de manger une bonne glace ? (Ah ouiii !) Je connais une très bonne adresse. (Alors c'est parti ! A nous la traversée !) Et les glaces ! Les deux amoureux explosent de rire et se remettre en route.
'Et ben quelle métamorphose ! Wahoo ! Mon chéri est transformé ! Plus mâture ! Plus sûr de lui ! Il est encore plus attirant avec se sourire !'
Ils arrivent enfin sur l'autre côté de la rive, Clément amarre le pédalo et aide sa belle a descendre puis se dirige vers le glacier que connaît Clément.
- Bonjour Philippe !
- Oh ! Clément ! Comment vas-tu mon grand ?
- Très très bien ! Et toi ? Je te présente Anaïs la femme de ma vie ! Ma chérie je te présente donc Philippe le meilleur ami de mon père depuis qu'ils sont petits !
- Clément comme d'habitude je suppose ? (Affirmatif !) C'est parti un cône trois boules menthe, chocolat et noix de coco ! Et pour toi Anaïs ? (Vous avez du choix, c'est difficile, donc citron vert, cassis.) Pas de 3ème boule ? ('Hihihi si tu savais moi c'est deux boules généralement mais celles de mon chéri ! Hihihi ! Mais qu'est ce que je raconte moi ! Tsssss ! Il fait un tel effet ! Naïs calmes-toi !') Allez je vois à ton regard qu'il y en a une qui te fait de l'œil ! (Bon allez je me laisse tenter par pétales de rose !) Excellent choix ! C'est ma dernière création ! (Clément lui tend un billet pour payer.) Tu rigoles j'espère ? C'est offert par la maison ! (Merci Philippe).
Les deux jeunes s'installent l'un en face de l'autre sur une table pour les déguster tranquillement.
'Hummm... Ça façon de lêcher sa boule citron ! Pufff ! Qu'est-ce que j'aimerais être à la place ! Quelle sensualité lorsqu'elle la suce ! Clém ! Calmes-toi ! Calmes-toi !'
- Ça va mon cœur ? T'es tout rouge ! Tu penses à quoi ? Demande la jeune affichant un large sourire.
- Heu... (après un moment de réflexion) juste à ce que j'ai eu la force de faire !
- Mouais bien sûr ! En lui faisant un clin d'œil et passant sensuellement sa langue sur sa boule cassis encore intact, puis lâchant un "hummmm" de plaisir.
L'effet sur Clément est immédiat il est encore plus rouge.
- Hihihihihi je le savais ! Mon pioupiou d'amour est un petit coquin ! (Pas plus que toi il me semble !) Moi ? Noonnnn ! Pas du tout ! Hihihihi Tiens vu que tu évoques ce qui c'est passé tout à l'heure, tu te rappelles comment tu m'as présentée à ton fameux pote ? (Oui bien sûr ! Pourquoi ?) Donc tu me vois comme ta femme ? (Bien sûr ! Tu es ma femme, la femme de ma vie ! Je n'envisage mon avenir qu'avec toi ! Je ne veux rien précipiter, pour l'instant je ne suis pas prêt mais j'aimerais avoir des enfants avec toi, te voir porter le fruit de notre amour. Un long silence s'installe. Le jeune homme sent son cœur se serrer en voyant une larme couleur sur la joue de sa copine.
- Je... Je suis désolé Naïs ! Je vais trop vite ! En se levant et la serrant dans ses bras. Excuses-moi ! (C'est pas ça Clém ! Rassures-toi. Juste que c'est beau ce que tu viens de dire. Mais...(profonde inspiration) La jeune femme se blottit dans les bras de son homme. Mais si... Si... Je ne peux plus avoir d'enfant enfin ne pas porter ton enfant, notre enfant, est-ce que tu m'aimeras encore ou tu m'abandonneras ? La blondinette éclate en sanglots. (Mon ange ! Quoiqu'il arrive ça ne changera rien ! Je t'aime et je t'aimerai toujours ! Et si ça doit arriver nous traverserons ensemble cette épreuve et puis il y a pleins de possibilités pour être parents. Et puis c'est pas toi qui disais invincible ?) Merci. Moi aussi je t'aime et moi aussi je ne vois pas ma vie sans toi mon cœur !
Clément serre sa chérie tout contre lui, leurs regards se croisent, leurs visages se rapprochent. Sans aucune retenue la bouche de la jeune femme s'entrouve pour laisser passer sa langue qui vient chercher celle de son homme pour une danse sensuelle, les mains du pompier courrent dans le dos de sa copine qui lui répond en lui caressant le torse.
'Lélé avait raison ! Quoiqu'il arrive il sera toujours à mes côtés ! Je l'aime ! Ô que oui je l'aime ! Et quel effet. Je suis toute trempée, je me sens liquide ! Je vais devoir garder le contrôle mais là j'ai envi de lui ! Faut que je me calme mais c'est dur de lui résister ! Mais il va falloir ! '
Anaïs se détache progressivement de l'étreinte de son homme qui est tout rouge, sa respiration est saccadée.
'Hummm ! Quel effet ! Je me sens serré dans mon short ! Mais faut que j'arrive à penser à autre chose car là on voit bien mon état !'
- Pufff ! J'ai chaud ! Déclare le jeune homme tout souriant finissant sa glace. (Je me demande bien ce qui peut te mettre dans un tel état !) Oui moi aussi je comprends pas ! Tous les deux explosent de rire et finissent par s'embrasser tendrement lèvres contre lèvres. Ma chérie, c'est par ici que je venais courir et j'empruntais ce sentier là qui monte dans la forêt. J'aimerai que l'on y aille ensemble. (Avec plaisir !) Alors en route.
Après avoir dit au revoir à Philippe, les deux amoureux s'engagent sur le petit sentier qui est tellement étroit qu'ils sont obligés de marcher l'un derrière l'autre, Anaïs suit alors son copain.
'Ah oui ! Il a encore repris de la masse musculaire sur ses épaules et ses bras ! On voit bien les dessins au travers son tee-shirt ! Hummm et que dire de ses fesses bien musclées ! J'en peux plus moi ! Faut que j'arrive à penser à autre chose ! Mais c'est dur avec ça sous les yeux ! Faut que je résiste.'
Tout au long de la grimpette, Clément se retourne pour s'assurer que sa belle suit le rythme.
- Ça va ma puce ? (Oui oui, t'inquiètes pas mon amour je suis juste derrière.) T'es sûre ? Parce que tu es toute rouge et tu as l' air d'avoir des douleurs ? (Non non tout va bien mon chéri).
'Pufff ! A ben ça pour être rouge ! Tu peux pas t'imaginer mon cœur à quel point je suis en fusion ! Surtout lorsque tu te retournes ton short te moule parfaitement tes attributs ! Hummm... J'ai mon string tellement trempé que limite je sens que ça passe au travers de mon leggings !'
Alors qu'ils pénètrent dans une forêt, le chemin s'élargit enfin pour le plus grand soulagement de la jeune femme qui accourt pour rejoindre son homme afin de se mettre à sa hauteur.
Clément s'arrête, la regarde, lui sourit, lui prend la main et l'embrasse.
'Je suis si heureux qu'elle partage ça avec avec moi ! J'espère que la surprise va lui plaire ! Mais elle fait quoi avec ses mains sur mon bassin ! Hummm... J'adore ! Et ben voilà je bande ! Clém, penses à autre chose ! S' te plaît ! Penses à autre chose ! Grrr ! Non pas les fesses... Hummm... Trop bon ça aussi ! Calmes-toi ! Calmes-toi !'
' Hihihihihi ! A ton tour maintenant mon pioupiou d'amour ! Y a pas de raison qu'il n'y ait que moi qui soit chaude bouillante !'
Après cette étreinte, Clément reprend ses esprits.
- C'est donc par ce même chemin que j'arrivais en courant pour faire le tour de cette colline et redescendre par l'autre versant. (Ah d'accord. C'est sympa comme parcours.) Oui c'est top comme circuit. Allez on continue.
Ils se remettent à marcher main dans la main, jusqu'à ce qu'un léger grondement se fasse entendre.
- Clém c'est quoi ce bruit ? Demande inquiète la jeune femme.
- Hihihihi C'est rien ma puce ! Enfin... Mais tu vas comprendre dans pas longtemps.
Ils marchent encore quelques minutes avant que la blondinette s'arrête net !
- WOUHAAAA! C'est magnifique !
La jeune femme reste en admiration devant une cascade, d'au moins une bonne dizaine de mètres de haut, sortie de nulle part à même une dalle dans un bloc rocheux au milieu d'un bosquet d'arbres dans la forêt. Naïs ne résiste pas à s'y rafraîchir en espérant plonger sa main le ruisseau. Mais elle n'y arrive pas alors elle escalade un petit muret en pierre pour y parvenir enfin.
'Oh non ma puce fais pas ça !-Clément la regarde prendre une position très sensuelle.- Je peux pas résister là ! Pufff. Mes yeux ne peuvent se détacher de son corps si parfait ! Son débardeur moulant fait ressortir ses magnifiques seins et que dire de sa chute des reins et son galbe des fesses ! J'en peux plus là ! Et puis son leggings lui fait apparaître ses jambes très musclées, elles semblent interminables ! J'ai trop chaud ! Clém faut résister ! Et merde ! Ça y est je bande ! Respires ! Penses à autre chose ! C'est dur ! Trop dur !'
Sans s'en rendre compte le jeune homme s'est rapproché de sa douce.
- Ah ça fait du bien ! L' eau est fraîche ! Dit Anaïs se mouillant le visage et la tête dont certains cheveux frisent instantanément.
Faisant attention en descendant du bloc de pierre, la blondinette se retourne et fait face à son copain. Leurs yeux se croisent. Ils se sourient.
Leurs regards parlent pour eux. Il l'a désire, elle le désire.
Machinalement ils s'embrassent, les bouchent s'ouvrent, les langues se cherchent, dansent, se mêlent.
Anaïs passe ses jambes autour du bassin de son homme pour mieux se caler contre lui alors que Clément lui pétrit les fesses tout en la tenant fermement.
Leurs respirations s'accélèrent.
- Bouges pas ma puce. On va dans un endroit plus tranquille.
- Ouiiii ! Répond la jeune femme en lui suçotant le lobe de l'oreille.
Ainsi enlacés ils descendent pour être à l'écart et surtout l'abri des regards. Le jeune homme installe sa douce contre une paroi rocheuse polie par l'eau de la cascade durant des années.
Le beau blond embrasse le cou de sa belle qui lâche de profonds soupirs.
Puis il descend en caressant du bout des doigts, au travers de son haut, le contour du corps sa copine qui ressent un frisson lui parcourir tout du long de son dos.
Le vêtement de la jeune femme est suffisamment remonté pour laisser apparaître son nombril pour le plus grand bonheur de son chéri.
Celui-ci se fait un malin plaisir à lui embrasser le ventre dans un premier temps puis sa langue glisse pour venir agacer son nombril.
La respiration d'Anaïs s'accélère, devient saccadée, elle lâche de profonds soupirs, couine, caressant les cheveux de son homme.
Clément prit dans son élan passe la tête sous son tee-shirt pour remonter en direction de la poitrine de sa belle, effleure le tissu de la lingerie, puis s'arrête net, sort la tête pour regarder sa chérie !
- Hihihihi. Et oui c'est bien celui que tu m'as offert lors de notre dernière virée shopping. Tu ne l'avez vu qu'au travers de mes petites photos coquines ! Hihihi À toi de découvrir le reste maintenant !
Le jeune pompier repart à l'attaque du soutien push-up violet en dentelle pour embrasser la poitrine bien dure.
La blondinette soupire bruyamment, appréciant ses douces caresses. Elle lève les bras s'abandonnant entièrement à son chéri.
Son homme continue de jouer avec sa langue et déposant de doux baisers pour redescendre et n'effleure que superficiellement son nombril, il continue encore plus vers le sud jusqu'à buter sur la couture du leggings.
Délicatement avec deux doigts il écarte l'élastique et fait lentement glisser le pantalon jusqu'à découvrir le string de sa copine assorti au haut où il peut voir une tâche de mouille.
La jeune femme fait un tour sur elle-même pour que son homme puisse profiter du spectacle mais avant que Clément est le temps d'entreprendre quoique ce soit d'autre elle lui caresse le torse, lui masse ses muscles saillants et va jusqu'à lui pincer ses tétons qui pointent fièrement au travers du tee-shirt. Le jeune, les yeux clos, surpris lâche un petit cri aigu faisant rire sa douce. Puis elle s'agenouille, regarde le short déformé de son chéri.
- Hummm quel effet mon cœur !
- Oh si tu savais ! Mais tu comptes me libérer ?
Alors elle lui retire délicatement son bas et son boxer, libérant son sexe bien dur, le gland bien gonflé, violacé dont beaucoup de liquide séminal s'échappe du méat.
- Hummm... T'es aussi excité que moi mon cœur !
- Ah bon ? Je pense avoir vu mais j'ai pas pu vérifier ? Hihihihi Demande-t-il d'un air coquin.
A cette question la blondinette se redresse, embrasse langoureusement son homme qui passe délicatement un doigt sur la fente de sa chérie au travers du fin tissu.
A ce simple effleurement, la jeune femme ressent des picotements, des papillons dans le ventre lui arrachant un petit cri étouffé par son baiser.
- J'en peux plus ! Je veux te sentir en moi ! Prends-moi ! Fais-moi l'amour ! Je veux jouir ! Je veux que tu jouisses en moi ! Je veux qu'on jouisse ensemble !
Le beau blond plaque sa belle contre le muret, l'embrasse langoureusement puis écarté délicatement le sous-vêtement pour positionner son gland à l'entrée du puits d'amour de sa chérie.
La sensation de la chaleur de leurs deux sexes collés l'un à l'autre, la légère brise, font frissonner Anaïs qui les mains autour du cou de son homme.
Puis lentement le gland passe les grandes lèvres, la respiration de la jeune femme s'accélère, devient saccadée au moment d'atteindre les petites lèvres et la queue de Clément finit de la pénétrer, qu'Anaïs est transpercée par une puissante décharge électrique lui arrachant un énorme orgasme qui résonne tellement qu'il leur revient en échos.
La blondinette halète, soutenue par son chérie qui se contrôle pour ne pas craquer tellement son excitation est forte.
Après quelques minutes la jeune femme revient à elle, embrasse son chéri pour le remercier puis entreprend des mouvements du bassin pour redonner un peu plus de vigueur au sexe de son homme.
Les respirations s'accélèrent, Clément lui masse le vagin doucement par des mouvements lents.
Anaïs caresse les cheveux de son homme, pose sa tête sur son épaule pour reprendre sa respiration, puis en profite pour lui mordiller, lui suçoter, lui agacer le lobe de son oreille.
La réaction du jeune homme est instantanée, ses mouvements s'emplifient, la pénétration est plus rapide, plus profonde.
La jeune femme continue de lui titiller l'oreille, puis sa bouche glisse vers son cou qu'elle mordille, puis revient l'embrasser langoureusement, elle sent que son copain est au bord de la rupture.
La jeune femme bouge alors plus son bassin, pour que la tige tape bien au fond de son vagin. Clément grimace, souffle, sa respiration est saccadée, il halète.
Les mouvements sont plus désordonnés, le vagin d'Anaïs se contracte de plus en plus autour de la queue tremblante de Clément, ils se cramponnent mutuellement l'un à l'autre et dans un dernier va-et-vient ils jouissent ensemble dans de puissants orgasmes, simultanément foudroyés d'une puissance qu'ils n'avaient encore jamais ressenti.
Ils leurs faut de longues minutes toujours blottis l'un contre l'autre pour récupérer et revenir à eux tellement la tension sexuelle ayant été forte tout au long de la journée.
Alors que le jour décline, ils se décident à redescendre tranquillement, le cœur léger, pour retrouver Bruno et Sylvie afin de passer une dernière soirée puisqu'ils rentrent dès le lendemain en début d'après-midi.
Cette fin de week-end se termine dans la bonne humeur, même Clément s'est un peu plus extériorisé pour le plus grand plaisir de sa chérie et à la grande surprise de sa mère.
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