Au-delà de l'horizon, pas de frontière !
Souvent je m'assois juste au bord de l'océan,
Par vision mentale ou bien réellement,
Et à chaque fois, le charme sur moi agit.
Il vient et il repart et aussi me remplit,
Aux rythmes tactiles des vagues en caresses
Troublé, entre l'enthousiasme et la détresse.
Sur bien des rives de la Méditerranée,
Des ondes migratoires viennent s'échouer,
Fuyant une réalité insupportable,
Pour affronter une autre, aux allures de fable,
Elle se pare d'une incertaine promesse,
Au doux nom de Liberté qui partout régresse.
Quand d'autres habitent le charme des îlets,
Au rythme si hasardeux des chauds alizées,
Protégées par une ceinture de corail,
Sans cesse consommée, faudra-t-il qu'ils s'en aillent ?
Pour des rives continentales très hostiles,
Souffrant de surpopulation hémophile.
Dans ce monde s'écoulent d'immenses courants,
D'idées, de pensées, sagesse d'êtres vivants,
Plein d'espoir, de vitalité, ils se déplacent,
Car de feux, pluies, séismes, la Terre menace,
Elle reste notre bien le plus précieux,
À nous Humains, égoïstes, prétentieux...
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