Une fois le repas terminé et la table débarrassée, n'ayant rien prévu, Jean et moi décidons d’aller squatter notre cabane au fond du jardin. Sachant que cela fait plus d’une semaine que nous n’y somme pas allés on prend deux trois truc à grignoter et de quoi faire un peu de ménage.

On a vite fait de rejoindre la cabane, ca sent un peu le renfermé lorsqu’on entre c’est assez normal ; on ouvre alors en grand la cabane pour faire partir cette odeur.

- Jean : Chiche de tout nettoyer en slip de bain ?

- Moi amusé : Oui si j’y gagne quelque chose.

- Jean : Voyou tu as perdu je te rappelle !

- Moi : Oui je joue le jeu mais rester en slip de bain c’était pas prévu.

- Jean : D’accord ça comptera pour trois fois !

- Moi : Seulement ? Vu la tonne de boulot j’aurais dit les neuf qui me restent !

- Jean souriant : D’accord pour cinq.

- Moi tentant de négocier : huit ?

- Jean : Huit ça signifierait qu’il n’en restera qu’un ?

- Moi : Exactement !

- Jean : D’accord mais je peux mater quand tu te changeras?

- Moi amusé : Si tu veux espèce de chenapan.

- Jean : Désolé d’aimer mater !

Je joue le jeu j’enlève toutes mes fringues en dehors de mon slip de bain je le pose sur un des poufs. Malgré le fait que Jean me regardait régulièrement, on a vite fait notre ménage. Après m'être rhabillé je m’installe sur l’un des poufs et je souhaite un peu mettre les choses au point avec mon frangin.

- Moi : J’ai hâte que tu trouves de nouveau quelqu’un : je suis pas très fan d’être la source de tes fantasmes.

- Jean amusé : Fantasmes carrément ! Non. Ça m’excite, oui ça c'est vrai mais je ne pense pas à toi quand je me branle.

- Moi amusé : Heureusement !

- Jean : Ouais j'avoue : ce serait un peu spécial ….

- Moi : Oui carrément ! Je dois t’avouer qu’au moins là je te reconnais.

- Jean : Comment ça ?

- Moi : Bah ca fait un moment que tu es très "porté sexe”.

- Jean : Ah bon ?

- Moi : Tu t’en rends pas compte ?

- Jean : Euh non, c’est grave ?

- Moi : Moi ça me rassure car je te connais comme ça mais je pense que ça peut gêner certaines personnes. Je ne la connais pas suffisamment mais si Fanny n’est pas à l’aise avec le sujet ça peut la gêner si t’as envie tout le temps.

- Jean souriant : Je comprends ce que tu veux dire, rassure-toi j’ai pas envie tout le temps.

- Moi amusé : Je me doute bien mais je te préviens juste de te contrôler quand même.

- Jean : Oui t’en fais pas.

- Moi : En tout cas je suis très content que tu ai osé faire ta déclaration à Fanny.

- Jean souriant : Franchement moi aussi.

- Moi : Ça t’a soulagé d’un poids ?

- Jean : Oui grave !

- Moi : J’avais raison.

- Jean : Oui je sais.

- Moi : Du coup, tu la vois avant la rentrée ?

- Jean : Non mais c’est pas grave on aura le temps une fois sur place.

- Moi amusé : Tu dois être comme un fou !

- Jean : J’ai hâte oui.

- Moi : Je te comprends.

- Jean : Toi ça va aller d'ailleurs ? Ça va être dur d’être loin d'Amandine.

- Moi un peu pensif : Oh oui ça va être dur !

- Jean : Comme ma bite !

J'éclate de rire : qu’il est con mon frangin!