Neige
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Tourbillonnant lentement ; se fracassant doucement
Sur les sols si sales sans un seul sifflement,
Elle allège le ciel, et les allées des oiselets ailés
Sont de sombres et somptueuses songeries
Pour nos yeux lourds et fourbus de sa sourde lueur.
Flocons qui caressent calmement quelque carcasse tellurique,
Sans l’insignifiance de ce souci étant de savoir où se poster.
Pas même immuable, on l’aime mieux mortelle et immaculée
De cette pureté un tantinet éclatante et toujours tellement glaçante,
Qui quoi que quiconque en convienne caresse chaque corps exposé,
Ignorant argent, élégance, malfaisance, déplaisance ou décence.
Telle est celle qui, à Noël, est l’élément essentiel d’une belle journée.
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