Celles Que J’Omets
Tu es façonnée d’un long segment tout en hauteur.
Agrémentée d’une ténue macule en ton sommet ;
Elle semble flotter, comme exclue du reste du groupe.
Par moment tu es douce, et un temps après, tellement brusque.
Les gens te regardent, te décodent, te murmurent ou te hurlent.
On te trouve sans te chercher, partout, tout le temps,
Cependant, tu es absente de ce court texte.
—
Voyelle, c’est un terme que l’on utilise pour te définir,
Toutefois, on peut t’évoquer de mille et une tournures.
Tu es victorieuse contre ton gré : une éternelle première.
Le chic de tes lignes est douteux, une symétrie peu exquise,
Fine de tête, tu t’engorges, volumineuse jusque tes pieds.
On te crie de cette poigne et de cette rondeur qui te définissent.
Nul ne te perçoit en ces lieux. Qui donc es-tu ?
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