Papa
Moins d'une minute de lecture
Le ciel déverse encore une averse de larmes
Les pommiers du jardin ont délaissé leurs fleurs
Et le gris d’un temps froid envahit ma douleur
Comme le son du mal peut devenir vacarme
Tu as vécu tes vies et je m’y suis conviée
De ta pugnacité je me suis fait gardienne
Ton sang-froid distancié coule à flots dans mes veines
Nous sommes deux rugueux à la grâce écaillée
Ce premier mai fleuri a rangé ses clochettes
Tu as fermé les yeux pour ton anniversaire
J’embrasse un souvenir que dans mon cœur je serre
Bon voyage Papa mais reviens en cachette
Annotations
Versions