chapitre deux

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- aidez-moi.

Si je suis surprise par la situation, je me garde bien de le montrer, mon passé m’ayant servi de leçon. Je soupire fortement et l’allonge complètement pour voir l’étendue des dégâts après l’avoir déshabillé. Je sais que je ne devrais pas, que je risque de perdre mon diplôme et mon poste à l’hôpital, à cause des nouvelles lois sur l’assistance porté aux criminels. Mais je ne peux pas le laisser mourir dans mon lit. Un rapide examen m’apprends que c’est un coup de couteau à l’abdomen, je descends rapidement d’un étage et récupère ma trousse. Une fois équipée, je m’attaque à soigner cet inconnu. En faisant mes points de suture, je remarque qu’il a déjà une belle collection de cicatrices, certaines très vilaines. Je sors le lit de camp de la chambre d’amis et l’y installe le temps de changer les draps puis de lui faire une rapide toilette.

La main sur la clanche, celle de la porte qui ferme la chambre de Brandon, je déglutis en priant pour que son fantôme ne soit pas présent. Devant l’armoire de mon frère, dans sa chambre au troisième étage, je me rappelle la mort de la totalité de ma famille dans un crash aérien. Repenser à cet événement qui ne sera jamais ancien, n’est pas une bonne idée. Je me secoue mentalement et me focalise sur le moment présent. Une chance qu’il me reste les fringues que mon défunt frère a oublié dans son ancienne armoire sinon mon blessé aurait dû dormir à poil. Des draps propres, un patient propre et endormi dans mon lit, je me glisse à ses côtés en me disant qu’il va vraiment falloir que je finisse d’arranger la maison. C’est une chance pour lui que je sois en congé sabbatique sinon j’aurais dû le laisser seul pour aller au travail.

Je suis réveillée bien avant lui et fouille ses vêtements tout en buvant mon thé, j’y trouve un téléphone, un portefeuille ainsi qu’un cran d’arrêt. Je m’attendais presque à découvrir un flingue. Aucun papier dans le portefeuille, mais de l’argent et des préservatifs à la place. Je m’apprête à fouiller dans son téléphone, qui sonne à ce moment-là.

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