Réflexions intestinales...
Ce matin, je me suis posé quelques questions au sujet de notre second cerveau. Mais si, vous savez, bien : notre tube digestif, nos intestins, nos boyaux, quoi. Vous ne saviez pas ? Ils sont issus du même feuillet initial que le cerveau et s'ils comptent nettement moins de neurones que celui-ci, leur nombre n'est quand même pas ridicule. Environ 500 millions de neurones pour ce que l'on appelle le cerveau entérique contre 85 à 100 milliards pour celui "du crâne".
Il serait le siège des émotions. Ne dit-on pas qu'en cas de peur intense, on ne peut pas se retenir et qu'on se vide littéralement ?
Est-ce qu'un des moyens d'évacuer une période stressante, difficile, dure à gérer ne serait pas tout simplement d'aller soulager nos intestins (d'aller chier, quoi) ?
À l'inverse, la constipation ne serait-elle pas un frein à tourner la page d'une histoire pas simple à gérer et du coup, ce serait comme si on n'arrivait pas à en sortir ? Est-ce que la constipation ne serait pas l'un des symptômes d'une volonté (peut-être inconsciente) de tout contrôler et d'une grande difficulté à réellement "lâcher-prise" ?
Finalement, au lieu d'aller voir un psy, un bon laxatif et hop, on passe à autre chose... Une bonne gastro pour tourner la page...
Ce serait bien si c'était aussi simple. Cela dit, je pense qu'il y a une partie de vrai là-dedans et vous qu'en pensez-vous ?
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