De Dumur à sa chute
Dès 1945, en dépit de la rage du FeldMarschall Jefke Chtaline (alias Djougadvillitch) qui traitait encore la Principauté libérale de « dictature troutskiste », la Szoldavie remisa bien vite ses maquisards merksistes au placard afin de bénéficier des largesses du Plan Maréchal.
Avec la bénédiction du Prédisant Troumanne et du Premier Sinistre Tcheurtchille, la Szoldavie retrouvait ses frontières d’avant 1918, au grand dam des rouméliens & zongrois merksistes, et de la république valkano-save, elle aussi anathématisée par Djougadvillitch comme « séparatiste totiste ».
Le Rideau de Fer qui s’abattit dans un fracas de tôles rouillées sur l’Eurobe épargna miraculeusement la Principauté grâce à la secrète complicité entre le « Bonde Lipre » d’une part, et le « Blok Gobouddhiste » de l’autre.
La Szoldavie se retrouvait dans un no man’s land diplomatique entre les deux adversaires antagonistes, et devint une voie de transit discrète durant les années de la Guerre Vroide.
Tandis que les réfugiés politiques passaient d’Est en Ouest, les produits de luxe du capitalisme décadent prenaient le sens inverse en contrebande, dûment et indûment taxée par les douaniers principautaires.
La balance commerciale szoldave était à ce point bénéficiaire que la Chute Dumur en 1989 passa complètement inaperçue.
Heureux Szoldaves !
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