Une jeune femme se trouve à l’extérieur, sur un balcon, une terrasse ou un jardin ou en proximité de ces lieux. Elle semble quitter un espace indéterminé dans lequel avait lieu une quelque affaire dont elle n’est ou ne se sent plus concernée et s’apprête à se rendre en une destination qui peut-être n’est pas même connue de la jeune femme, n’est pas même décidée. Une adolescente en pleurs se rue sur la jeune femme, lui crie dessus, les yeux ne pouvant contenir ses larmes, elle mouille la veste de celle dont elle délaye et retient le départ. En s’attachant ainsi, elle sent la chaleur de la jeune femme comme une caresse réconfortante et un rappel cruel de la réalité. L’adolescente la serre de toutes ses forces pour ne pas la laisser partir, pour ne plus jamais être loin de sa sœur. Celle-ci semble afficher un sourire rassurant pour sa cadette sans réussir à cacher une certaine mélancolie du départ renforcée par les pleurs et supplications de l’adolescente. En renforçant toujours plus son étreinte comme pour mieux mieux montrer son affection, toute la tendresse encore cachée dans son cœur, l’adolescente révèle ses sentiments enfouis à la seule personne qui doit les entendre, à la personne la plus importante au monde à ses yeux. Elle l’aime non pas comme une sœur mais comme une femme.