Dans une vaste mais précaire habitation mal entretenue et presque délabrée bien que solidement bâtie, une famille de trois vit ensemble dans une évidente pauvreté. Une jeune mère douce et affectueuse dont la vie n’a pas épargné les souffrances et les épreuves prend grand soin de ses deux filles déjà grandes, adolescentes, jeunes adultes avec chacune sa chambre dans la maison. Leur père absent, elle tente aussi bien qu’elle peut de souder les liens avec ses filles malgré ce malheur. L’aînée est au lycée, fait des études de psychologie et a un travail à mi-temps dans ce domaine ce qui lui vaut l’admiration de sa mère et sa petite sœur. Cependant, son caractère jadis jovial et protecteur s’évanouit dans la froideur de son indifférence. Quelques années plus tard, devenue majeure, allant à l’université ou ayant trouvé un travail, elle quitte la maison éventuellement rejoindre son petit ami, fiancé, mari ou femme. Elle disparaît de leurs vies, la famille une fois de plus bouleversée par les événements malgré l’amour passé. Des années passent encore et la plus jeune devient elle aussi majeure. Elle semble emménager ou visiter à l’occasion d’une fête une grande villa avec piscine dans le même voisinage, la même ville, pas très loin du domicile familial. Une femme en maillot de bain noir et fin qui met en valeur les formes minces bien que généreuses et la peau tendre couleur ébène de celle qui le porte se prélasse au soleil. Ses longs et soyeux cheveux noirs longent son corps paresseux que l’ennui berce sur l’eau de la piscine. Le reste de la famille doit se composer essentiellement de femmes semblables à la même morphologie. La villa pourrait être le lieu de fêtes nombreuses et déjantées. La jeune adulte a son regard accaparé par la femme désabusée en maillot de bain dont l’air froid et distant ne permet pas d’éloigner cette visiteuse trop curieuse, intéressée par son corps et captivée par sa beauté. Les femmes se rapprochent à l’initiative de la plus jeune, forgeant le début d’une liaison sous le même toit.