Tu me vois maintenant ? Plutôt, vois-tu ton reflet ? Celui que tu imagines à chaque instant. Celui qui hante tes nuits. Celui que tu côtoies tous les matins en passant devant ton miroir. Quel choc ça te fait de savoir que je ne suis pas mort ?

J’aime admirer tes yeux suppliants. Je les fixe de la même façon que sur cette satanée colline, juste avant de tomber.

Mais le supplice n’est pas terminé. Je n’ai pas fini de jouer. Je cultive ton esprit. Je tiraille tes souvenirs. J’achève mon objectif !

La clé de tes tourments réside dans des images déformées par les évènements, mais tu ne peux t’en douter. Tu crois à tes propres mensonges. Ce n’était pas un accident. C’était une tentative de meurtre déguisée.

Et tu vas payer pour ça, mon frère.

Un conseil, vérifie que tes couteaux n’aient pas bougés. Surveille ton armoire et garde ta lumière allumée. Il ne faudrait pas que tu te doutes de ma présence chez toi.

Tu es tellement calme quand tu dors, fais jaillir le démon qui sommeille en toi !

Au moins une fois de plus.