Elle a couru derrière le mec qui tabassait la fille coincée devant le comptoir. Elle tenait à la main un truc métallique avec lequel elle a éclaté la tête du type.

- Serre-moi fort, Sara, j’ai peur…

- Reste calme… TU M’ENTENDS !?

- Qu’est-ce qui va arriver ?

- Rien de rien. Aie confiance, Sandie.

J’ai confiance, Sara. Non j’ai pas peur. Je veux juste que tu m’embrasses très fort, pendant que je secoue la tête pour dire non je vais pas avoir peur, et que tu me serres si fort que mon pendentif me laisse une marque entre les seins.

Alors j’enlève mon T-shirt et je te dis regarde tu m’as fait mal, j’ai une marque.

Comme ça je peux prendre ta main et la poser sur ma poitrine et toi, tu souris et tu presses le mamelon.

Et puis tu m’embrasses et mon ventre qui fond et mes genoux qui tremblent. Mais tu me soutiens, hein, Sara ? Tu me pousses jusqu’à la table blanche en plastique.

Et moi je serre les jambes autour de tes hanches et quand je suis assise sur la table je soulève ma jupe mais ma culotte c’est toi qui l’enlèves, et puis je tombe à la renverse sur le dos, et au-dessus de moi y a le ventilateur.

Les pieds sur tes épaules je te serre fort pour ne pas tomber.

Lèche-moi, Sara, sens comme je tremble. Et mes lèvres là-bas qui s’ouvrent.

Et toi, tu enfonces ta langue doucement, jusqu’à la secousse qui me soulève, jusqu’aux larmes qui mouillent ton visage.

Avec les mains je tiens le bord de la table, qui bouge parce qu’elle est bancale. Le ventilateur est comme un hélicoptère, qui secoue tes cheveux.

Juste un coup de clé anglaise et PAF ! Finito.

Que tu es belle, Sara, avec tout ce sang de mon mari sur toi…