Chapitre 2: De l'amour à la cruauté.
Septième jour, je me retrouva au lac améthyste, sans surprise tout est de la même couleur que le lac. Lovely m’attendait non loin de la rive avec un pique-nique qu’elle avait préparé elle même, étant la meilleure des clones dans le domaine. Je m’installa face à une violette qui m’accueille avec un sourire charmant et élégant. Le repas était plutôt simple, des sandwichs en triangles, de la salade, du fromage ainsi que des petites pâtisseries comme des minis fraisiers ou brownies. Je ne sais pas pourquoi mais je fut tenter de prendre un de ces gâteaux au chocolat avant même de la remercier.
« Je vois que cela est à votre goût. J’en suis plus que satisfaite, j’y ai mis tout mon amour en plus. Avoua la violette.
- Tu mets de l’amour dans tout et n’importe quoi donc je ne suis pas surprise. Mais oui je te remercie, ils sont très bon. Sinon ce lac, il est fait de poison ?
- Vous me brisez my cœur… Exagéra Lovely. Vous n’y êtes pas du tout, ceci est simplement le reflet du ciel améthyste. L’eau est transparent donc il prend la couleur qui se trouve au dessus de lui, vous n’avez jamais bu de l’eau ?
- Euh… Bien sûre que si, mais ce n’est pas parce qu’elle est sort d’un outil de métal qu’elle ai cette couleur ?
- Kufufu, non, et cela s’appelle un robinet. Vous êtes trop chou, vous avez tellement à découvrir. C’est adorable, profitez de l’amour de Masta pour en savoir plus. Et sinon, restons dans le love. Parler moi comment êtes vous tombez amoureuse de Masta. »
Elle n’avait pas tord, j’ai encore à apprendre sur ce monde et son fonctionnement. J’ai honte de ne pas savoir que l’eau est translucide. Sinon pour répondre à la question de mon moi amoureuse, ce fut au fur et à mesure. J’avais obtenu une forme humaine bien avant qu’elle n’en soit au courant. Et bien évidemment je développa mes sentiments en même temps. Ce qui m’a charmé chez elle, et son attention qu’elle donne à ses compagnons d’armes et aux autres, qu’ils soit humains, monstres ou anges elle les traîtres comme ses égaux. Cela m’avait attiré et je me disais qu’en tant que lame maudite j’aurais ma chance. Ma détermination à le faire augmenta quand ses alliés furent massacrés je ne voulais pas qu’elle se retrouve seule.
« My god, je ne savais pas tout de cette story. Par contre, pourquoi donc, vous parlez de Masta en tant que fille ? D’origine c’est un homme ?
- Comment dire, je le fessais, mais en voyant la majorité des filles parler toujours de lui au féminin même quand il reprend son genre d’origine, j’ai pris le même réflexe. Même sa femme le fait. Puis cela ne semble pas le déranger…
- Une vraie soumise. Oh ? Je vais m’amuser à le cosplayer la petite. Kufufu. It’s amazing, on peut tout lui faire à elle, tellement qu’elle est gentille, cela va lui retomber dessus. Surtout avec Sadisty. My brain tremble rien que d’y songer. Sinon merci d’avoir passé du temps avec moi. Cela booste notre amour. »
Une fois la journée terminée, et le repas consommé, je me proposa à aider Lovely pour ranger tous ce qu’elle avait sorti avant de quitter son sanctuaire. Prochaine cible, Complexy, dont le nom dévoile déjà la couleur.
Huitième jour, j’ai l’impression d’avoir plus de trente cinq milles clones, même si j’en ai que seize sans compter mon alter ego. Le désert du soleil lieu dit de Complexy, que dire à part du sable partout, un ciel crépusculaire et une pyramide au centre, rien de plus normal pour un lieu désertique. Je m’enfonça au plus profond de la pyramide jusqu’à la chambre la fille aux cheveux oranges et aux yeux perlés. Cette dernière était en train de faire de la fitness. Je vous cache pas le malaise qu’elle a eu en me voyant.
« Ah...Dame Lavril, vous m’avez vu. C’est embarrassant. Je ne voulais pas que cela ce sache de trop… Bredouilla la fille complexée.
- Qui t’as de faire tout ça ? Je ne comprends pas…
- Edgy et Sadisty, elles ont dis que j’avais des poignées d’amour à perdre...Vous pensez que Masta aime ça ?
- Je suis sûre qu’elle t’aime comme tu es, si elle avait une difficulté quelconque, certaines d’entre nous ne seraient pas si heureuses.
- Mmmh oui…Je l’aime aussi elle m’accepte comme je suis. Mais par doute je continue à faire du sport, à demander des smoothies à Lovely. Il m’arrive même de toucher ma poitrine en pensant qu’elle peut grandir…
- Euh oui, tu fais quoi d’autres pour vaincre ton complexe d’infériorité ? »
Je garda dans un coin de ma tête que je devais parler aux deux clones qui ne savent pas garder leur langue dans leurs poches. Puis j’écoutai la longue liste de Complexy. Quand Sadisty torture Masta avec les autres clones, la orange essai de les surpasser en fessant pire qu’elles, cela doit faire mal à Masta. Elle m’annonça même qu’elle essaie de surpasser les autres pendant l’acte. Ouais j’avais pas besoin des détails par contre… Pour la rassurer, je lui parla de mon plus grand complexe, celui de ma poitrine. Même si de base je n’étais qu’une simple épée, avec ce nouveau corps je suis à l’aise. Sauf pour ça quand je vois, Meldy, Lumia je me sens très mal, mais quand je vois ceux d’Hoshi, je me demande si j’ai pas attraper une maladie pour ne pas avoir pareil qu’elles. Même Masta en fille en a plus, bon d’accord c’est une mauvaise blague des divinités mais quand même…. Bon pour Hoshi, je pense que c’est pour stocker sa grande intelligence. Pas sûre, pas sûre.
« Me parlait pas d’Hoshi… C’est un niveau bien au dessus pour moi, même si elle est sympa. Mais je pense qu’elle se fiche de moi. Vous voulez passez du temps avec moi ? Sauf si vous avez mieux à faire, ce que j’imagine que c’est le cas. Suis trop insignifiante. Marmonna Complexy.
- Non, cette journée est pour toi, donc je suis tout à toi. Et ce n’est pas de la pitié ! »
Complexy passe de la confiance au défaitisme à une grande vitesse que cela pourrait surprendre plusieurs personnes qui ne la connaît pas. Mais c’est ce qui fait son charme, on a envie de la protéger. Je solutionna donc de rester avec elle. Au début nous fîmes des exercices de fitness et de yoga, j’admets que c’est plutôt agréable, mais la partie la plus étrange fut quand même quand nous avions retiré nos vêtements pour nous recouvrir de crème de charbon sur tout notre corps. Nous avons parlé de tout et de n’importe quoi pendant le temps d’attente avant de nous rincer. J’admets que je me sens un peu mieux dans mon corps. En plus j’ai passé un bon moment en compagnie de Complexy qui fut heureuse de ma visite. Je quitta alors son monde pour aller dans les bras de Morphée avant ma visite chez Happy mon double de la joie.
Onzième jour, euh non neuvième jour, je fis route vers le monde d’Happy, elle logeait sur une île céleste entourait de plusieurs nuages ou des éoliennes trônaient. La maison de la bleutée était de forme ovale, mais elle semblait quand même confortable. Je voulais signaler mon arrivée quand la porte s’ouvrit dans les deux sens, laissant place à une fille à la chevelure bleu clair et aux yeux orangés se jeta sur moi pour m’enlacer.
« Oh je suis si contente de vous voir sur mon humble île céleste. Dit Happy. C’est rare vous pourrez faire un effort.
- Je sais, je sais. Je le ferrais. Tu nous fais entrer ? »
La demoiselle cyan, nous guida vers son salon favori avant de s’installer sur la table basse. Je pris place sur le nuage servant de canapé avant d’être focaliser sur l’hélice qui tourna au dessus de notre tête.
« C’est quoi cette chose ?
- C’est un ventilateur plafonnier. C’est pour décapiter la tête de mes invités quand j’appuie sur un bouton pour qu’il tombe. Et après j’ai de la viande pour le soir. Bien sûr c’est une blagounette. Je n’ai jamais mangé personne, sauf Masta profitant de sa régénération. Kufufu. Sinon j’ai fais des biscuits à la viande, vous en voulez ? »
Elle me tendit un biscuit que j’entamais rapidement. Mais je fus surprise quand cette dernière me sortit qu’elle avait utilisait des morceaux de chair de Joy. Je peux sans doute laisser couler… Comme elle reste avec nous cela doit pas la déranger. Puis c’est pas mauvais.
« Je suis ravie que cela vous plaît. Je suis pas aussi douée que Love, mais je me débrouille. Se venta la joyeuse. La prochaine fois je rajouterais son sang. Kufufu. Je trouve de la joie dans tout et n’importe quoi, même quand je condamne un ennemi. Ah je veux pas vous offenser, Joy, je l’apprécie énormément, pas qu’en amuse gueule ou amie de chambre. C’est une chic fille pour rester avec des personnes comme nous qui lui croque plus que son âme…. Je vous rassure on la dévore pas tous les jours, pas comme son âme. Sinon… Hum...vous avez déjà ressenti une grande joie ?
- Je pense que je vais connaître en te détruisant et te gobant lentement et profitant de tes cris de douleurs en espérant que tu me supplie d’arrêter. »
Je n’ai pas pu résister de lui sortir cela, voir son teint devenir pâle lui allé merveilleusement bien. Cette histoire de cannibalisme me fais un peu peur. C’était peut être bon mais je devrais engueuler mes clones de leur délire, et Joy pour laisser passer cela. Enfin bon, la fois ou j’étais vraiment joyeuse fut quand Masta me confia ses filles pour une semaine. Autant de confiance de sa part fut pour moi un honneur. Les gamines étaient adorables à m’appeler tata. Je me sentais encore plus humaine. Mais j’avais complètement délaisser mes clones. Bah pas grave c’est du passé. Une fois fini ma petite anecdote, je me rapprocha du visage d’Happy pour le saisir et la regarder malicieusement. Je ne sais pas si elle m’avait écouter mais elle ne voulait pas subir ce qu’elle fait subir. Mais si j’apprends que Masta n’a pas donné son consentement, je vais me faire une soupe de clones bien garnies. Peut être pour ça que Complexy est plus grosse ? Bref tout cette méchanceté me rappelle que demain je rend visite à Sadisty mon clone de la bestialité. Mais avant de rentrer, je vais coucher cette statue de mon clone de la joie perdue…
Dixième jour,Me voici dans la prison de bronze de Sadisty. C’est simplement un pénitencier dont les murs et les barreaux sont brun. Dès l’entrée on peut voir de nombreuses cages dont le confort laisse à désirer. Plus loin se trouve les salles de tortures de la marron, cela lui arrives de prêter les salles à ses sœurs ou d’autres filles. Je n’ai jamais pu voir la pièce qui se trouve derrière la salle de contrôle. Pourquoi elle n’en dit pas plus dessus ? Bah on a tous nos petits secrets j’imagine. Sans m’attarder sur l’entrée je me dirigea vers la dernière salle de torture, qui est la favorite de Sadisty. En son centre se trouvait une table de torture où l’ont pouvait y attacher les mains et les jambes de la victime, il y avait derrière une croix en bois avec des attaches de métal. Sur le bureau de rangement se trouvaient divers outils pour que la fille aux yeux verts clairs passent du bon temps, bassines, pinces, couteau, scalpels, ruban adhésif et encore trop d’instruments que je n’ai jamais vu. Sadisty se trouvait assise sur la table, elle se lima les ongles en chantonnant, elle ne semblait aucunement avoir de remords pour tous ses pêchés. Une fois son action terminait et admiré sa main elle décida enfin à m’aborder.
« Oh Dame Lavril, bonjour et bienvenue dans mon sanctuaire du plaisir. Déclara la brune. Dommage qu’il n’y a pas Joy, On aurait bien rigoler.
- Hum… Cette salle est toujours propre comparé aux autres, et la décoration est plutôt luxueuse. Pourquoi donc ce traitement de faveur ?
- Pourquoi donc ? Simple, dans cette salle on torture Joy quand elle veut nous faire plaisir ou devenir plus résistante à la pression ? Donc je ne veux pas pas la mélanger avec le reste. Je mentirai si je disais que ses gémissements n’étaient pas jouissifs. C’est une vraie mélodie que j’aime entendre. Pourtant, je ne peux pas lui faire le même supplice que les ordures. Donc étant maître de la prison, je diminue sa sensation de douleurs, ou le temps du supplice.
- Globalement tu lui as fait quoi comme scénario ?
- Alors pour commencer, je l’ai frapper un peu partout à mains nues, avec un fouet, une matraque. Ensuite je lui ai dessiner sur tout son corps avec un couteau, je me suis amusé à lécher ses plaies, je lui ai arraché ses ongles un à un. Ah oui aussi j’ai eu recours à l’amputation, je l’ai dévoré entière, mais pas de panique la douleur n’est pas au paroxysme et elle ne peux pas mourir donc vive la régénération. La liste est longue mais j’ai pas fini… Elle a eu aussi la tête dans l’eau pendant trente secondes à répétitions, des décharges, des brûlures et pour finir des simulations de violes et humiliations. Et vous savez des fois j’ai eu l’aide des autres clones.»
Mon dieu, Cela doit être dur pour Masta tout ça, surtout que le temps est différent dans notre dimension. Après je peux comprendre que sa voix est agréable à entendre, que ce soit pour la douleur ou le plaisir. C’est étrange, je m’imagine lui faire du mal comme Sadisty mais cela ne me dégoûte pas, au contraire ça me plaît, je devrais répondre à mon sadisme. Tant qu’elle ne dis pas en avoir marre, je laisse faire. En espérant qu’elle réagisse avant qu’on devienne habituée.
« Vous n’avez jamais eu envie de faire de la domination avec elle ? Je veux dire, elle est tellement mignonne qu’elle nous refuse rien. Violence et insultes, on peut tout faire. Même la traiter comme une chienne. Une perle rare comme ça, c’est géniale. Surtout qu’au début j’avais peur qu’elle nous rejette. Je suis vraiment chanceuse. Affirma Sadisty.
- Je me dis la même chose. Mais dis moi, ferais tu tout ça si elle ne pouvait pas se soigner aussi bien ?
- Oh non. Je me satisferais seulement des coups limités et des simulations. Je ne veux pas la perdre. Je ne suis pas cruelle, je m’occupe du soin de son corps et de sa chevelure. Cela reste entre nous toutes, mais j’aime bien coiffer les personnes. Hum...Vous voulez que je vous apprenne à bien la dresser cette soumise ? »
Même si la proposition de la brune était douteuse, je ne pouvais qu’accepter. Je voulais passer du bon temps avec Masta. Si elle est vraiment masochiste, alors je ferais en sorte que nos deux envies s’unissent. Je fais des rêves étranges, je me vois nue avec elle, en train de jouer avec son corps, alors que son sang coule tout son long. Et elle ne semblait pas avoir peur, non, elle en redemandait. Cela sera bientôt une réalité. Sadisty m’attacha donc sur une croix de torture après m’avoir bien sûr retirer les vêtements. Elle entama ses séances bestiales tout en prenant le temps de m’expliquer les détails. Ce fut une synchronisation de souffrance et jouissance qui me prit pendant le reste de la journée. Après cela je laissa seule Sadisty qui semblait heureuse. Je crois que je préfère être le bourreau que la victime. Bon prochaine visite, Scary de l’émotion de la peur.
Onzième jour, Je rendis visite à la peureuse à la chevelure lavande et aux yeux abricots. Beaucoup la confonde avec Lovely qui a les cheveux violets. Pour quelqu’un qui souvent la frousse, un manoir lugubre sous les cieux violets clairs est assez contradictoire. Une fois à l’intérieur un long couloir me fit face. Je ne savais pas sa longueur exacte, que ce soit à gauche ou à droite, je voyais un chemin sans fin. Mais je pouvais me permettre d’ouvrir les portes qui se présentaient à moi, alors je parcourus le manoir en allant vers la droite, cherchant une porte où il y avait écrit chambre de Scary. Une dizaine de minutes plus tard je trouva sa zone de repos où je me permit d’entrer sans son accord. La salle était bien ornée avec son lit centrale violet aux rideaux de la même couleur. Les fenêtres étaient aussi grands que ceux du couloir, enfin quelque peluches se trouvaient un peu partout. Mais Scary n’était pas visible. Je pense que mon entrée sans prévenir à dû lui l’effrayer. Donc je regarda à l’intérieur des placards et des tiroirs pour la débusquer. Quand je marcha sur un crayon j’entendis un choc sous le lit. Je me baissa pour regarder qui s’y trouvait, c’était ma doublure. Ses yeux brillaient dans le noir sous l’effet de la peur, son corps trembla fortement. Quand elle me reconnut elle se jeta sur moi. Je l’aida à se relever avant de la serrer contre moi.
« J’ai...eu...peur...Je pensais pas à vous voir. Même si j’étais prévenue. Bégaya la mauve.
- Cela valait le coup de te prévenir bien en avance. J’ai tellement de question à te poser sur le fonctionnement de ton manoir.
- Tout ce que vous voulez, mais d’abord installons nous confortablement. »
Scary me tira sur le lit, m’obligeant à m’asseoir en tailleur, puis elle fit de même entre mes jambes et en s’entourant de mes bras. Je colla mon torse contre son dos en espérant que ma chaleur corporelle la rassure.
« Alors tu n’as moins peur ? Quémanda-je
- Oui, je tremble moins. Pour vous parler du manoir, c’est tout bête. Déjà le couloir n’est pas infini, c’est juste qu’il y a dix salles à droite numérotés de un à dix, dont ma chambre qui est la dixième et dix autres salles à gauche numérotés de moins un à moins dix. Une fois passé les dixièmes salles, vous êtes ramener à l’entrée, alors comment aller plus loin ? C’est simple, il faut désactiver deux orbes magiques se trouvant dans les dernières salle du rez-de-chaussée pour donner accès au sous-sol depuis la droite et au premier étage depuis la gauche. Le soul sol lui n’est qu’un labyrinthe semblant effrayant mais en réalité ce ne sont que des esprits farceurs qui prennent possession de peluches et poupées. Pour le premier étage il ressemble au premier niveau ainsi qu’au second étage, le grenier lui ne me sert que pour y ranger des choses.
- Hum, d’accord. Mais ces salles il y a quoi derrière ? Elles sont au nombre de combien ?
- Bah, ce sont des épreuves en lien avec les phobies. Genre la pyrophobie, cryophobie, hydrophobie ou encore l’arachnophobie. Prenons l’exemple premier, celle du feu. Si vous y entrez vous serez confrontée à une salle enflammée. Bien sûr vous pouvez régler la difficulté comme vous voulez, de simple à extrême. Vois ne pourrez pas y mourir, si cela devient trop dangereux, cela s’annule tout comme votre douleur. Et leur nombre, bah vingt à ce niveau, cinq au premier et pareil au deuxième, je dirais donc 30 salles en même temps. Mais comme il y au moins 500 phobies différentes, les épreuves peuvent être changer grâce à une orbe se trouvant aussi dans ma chambre. Je suis la seule à pouvoir l’utiliser par contre celle-ci. Ah oui, ma chambre ne peux être changée. Sinon vous savez quand Joy me rend visite, elle m’a promis de dormir avec moi ce soir… J’irais squatter dans son lit. Elle me réconforte juste avec sa présence.
- Je suis sûre qu’elle en sera heureuse. Je vais même répondre à la question qui te brûle les lèvres, Celle de ma plus grande peur que j’ai eu. »
La fois où j’avais la plus grande peur de ma vie, fut quand j’étais en moto avec Dark. Je ne connaissait pas cette chose mécanique, alors en subissant la trop grande montée de vitesse, c’était le trouillomètre à zéro qui fut mon résultat. Cette fille roula d’une façon dangereuse à toujours vouloir prendre des raccourcis. Même si je ne peux mourir facilement j’étais pas rassurée…
Une fois Scary satisfaite de ma réponse, elle me demande d’essayer l’une des épreuves de son manoir. J’ai accepté et choisi la porte numéro cinq qui est le jour d’anniversaire du maître. Une fois dans la salle, la porte se referma derrière moi. Une pancarte se trouva non de moi, il y avait écrit Cuniculophobie avec des lapins dessus. En effet la pièce était rempli de ces petites boules de poiles qui courraient partout, certains mordillaient mes bottes et d’autres prenant de la hauteur pour mordiller mes cheveux. Puis il y en a qui font des positions à plusieurs étranges. Bah je n’ai pas peur des lapins, mais je vais devoir mettre les pieds dans le tas. Après un petit parcours j’arrivai au bout de ce soit disant périple pour me retrouver à nouveau dans le couloir. Pour conclure cette journée, je salua Scary et retourna dans ma chambre. Demain je vais rendre visite à Naïvety qui porte bien son nom.
Douzième jour, ce fut à la ville d’onyx, que je me trouva. Cette cité est assez impressionnant avec ses nombreux immeubles dont certains touchent le ciel. Une vraie zone urbaine avec des véhicules qui avancent seuls. De plus la nuit s’y trouve éternelle avec ses nombreuses étoiles et sa pleine lune. C’est agréable pour se reposer. Mais pas pour aujourd’hui, je devais trouver la jeune fille à la chevelure sombre et aux yeux argentés. De mémoire, elle m’avait dit se trouver au gratte-ciel central, c’est le seul qui se trouve en forme d’étoile. Peut être pour cela qu’elle l’appelle l’astre noir ? Je pénétra dans le bâtiment central et pris l’ascenseur en direction du 30ème étage, celui de la demeure de mon clone. Cette dernière était en train de se faire un masque avec des spaghettis à la bolognaise, sans doute un mensonge loufoque de Madly.
« Naïvety, que fais tu donc ainsi avec de la nourriture sur le visage ?
- Oh Dame Lavril, bonjour. Bah… Madly que pour éviter les boutons c’était la meilleure façon. Donc j’essaie.
- Elle t’as menti. Elle a encore une fois profité de ta naïveté. Dénonça-je.
- Quoooooi !!! Hurla la noire. Mais pourquoi faire cela... »
Au même moment, Madly était apparut derrière le canapé regardant sa sœur tombait dans son piège. Elle la fixa d’un air d’abruti avant de la pointer du doigt.
« Pauvre tâche, je t’ai eu et je t’aurais encore !
- Mais pourquoi m’avoir menti…
- Parce que c’est drôle. T’es bête et mignonne. Je peux te dire que je suis la seule qui te comprends parmi les clones.
- Les autres me comprennent pas ?!!
- Je sais pas moi, je les connais pas les autres. Ah bah si je suis conne c’est mes sœurs. Mais on vient pas de la même mère ! Normal on a pas de maman… Raah tu me saoule je pars, oublie pas de manger des carottes ! »
Madly s’en alla après cette discussion quelque peu étrange. Puis la noir retira son masque alimentaire qu’elle jeta aux ordures. Elle me demanda si je fus un jour aussi naïve qu’elle. La réponse fut oui, car n’ayant aucune connaissance du monde, certaine se jouait de moi, que ce soit Manah, Twilight ou encore Meldy.
« Oh je vois, cela me rassure de savoir que je tiens bien de vous. Puis je sais que Madly m’aime quand même. Tout comme Joy, qui est la seule que j’arrive à savoir les mensonges c’est bizarre non ?
- Mais non, c’est que tu es proche d’elle, simple comme tout.
- Vous avez raison j’imagine. »
Naïvety décida de me montrer des choses sur son ordinateur portable. Je m’installa à coté d’elle sur le canapé, elle me fit regarder un site intéressant ayant des informations sur toutes les personnes des divers mondes. Même Joy et Meldy ont leur page de présentation. Cependant, celles des membres du monde des ténèbres manquent cruellement de données. Surtout celle du seigneur du mal, dû à son origine, tous les motel l’appelle Darkness Power, ou incarnation du mal. Nous regardions les présentations sur nous avant de décider de regarder plusieurs films qui viennent du Réal word. Puis nous nous endormîmes par la suite. Demain ce sera au tour de Sweety, celle qui représente ma bienveillance…
Treizième jour, mon prochain rendez-vous se déroula dans la prairie des sérénités, une vaste plaine recouverte de magnifiques fleurs blanches. Une maison se situa non loin du centre. Sweety le clone à la chevelure blanche comme la neige aux yeux améthystes devait sans doute m’attendre à l’intérieur. D’après ce que j’ai compris, elle représenterait tout ce qui est bon en moi. C’est assez étrange, je devrais lui demander ce qu’elle pense de son rôle. Une fois entrais, elle me réceptionna avec un grand sourire radieux avant de nous guider jusqu’au salon. Qui d’ailleurs ressemblait presque à celui de Nicy. La clair prit la parole en première.
« Je suis heureuse de vous recevoir ici même. C’est admirable de votre part de prendre soin de nous, même en sachant notre statut de clone. Elle s’inclina pour montrer sa reconnaissance.
- Allons, pas besoin d’être aussi formelle avec moi. Dis moi plutôt, selon toi que représente tu de moi ?
- Oh, c’est une question bien intéressante que vous me posiez. Je dirais que je suis l’incarnation de votre bonté d’âme. Même si vous êtes une lame maudite, qui jadis a dévoré de nombreuses vies, votre rencontre avec Maîtresse Joy vous a bien changé. Vous avez développer une gentillesse, de la compassion, une grande humanité en somme. C’est donc cela que je suis la digne représentation.
- La bonté d’âme ? Mmh à quel moment en ai-je fais preuve mis à part pour Joy…
- Vous vous rappelez de cette enfant que vous aviez trouvé blessé dans la forêt ? Vous l’aviez ramené à la maison pour qu’on la soigne correctement avant de l’aider à retrouver sa famille. Je me souviendrais toujours du sourire que vous avez affiché.
- Hum… Bien, je te remercie pour ses détails bien complets. »
Sans m’en rendre compte je m’inclina à mon tour pour la remercier, ce qui la fit sourire. C’est tout de même rassurant de savoir que j’ai une partie de bienveillance en moi. Mais cela n’effacera pas mes crimes que j’ai commis depuis ma création. Et je ne vais pas toujours accuser mes utilisateurs. Sweety se proposa pour me coudre une nouvelle tenue pour la nuit, c’est vrai que je reste toujours avec ma tenue habituelle. Alors je la regarda faire, c’est vrai qu’elle a les doigts de fées, que ce soit avec les aiguilles ou la machine tout est parfaitement réussi. Au final j’obtins une belle tunique de couleur rouge semblant légère au premier regard mais qui porte bien chaud. Je fis un au revoir à la blanche tout en la remerciant pour ce qu’elle m’as fait.
Une fois revenu dans le maison de Joy, toutes les lumières furent éteintes, normal en vu de l’heure, il était une heure du matin. J’ai passé vingt-six jours dans mon monde ce qui représenta que vingt-six heures dans ce monde. Je pensais à rejoindre la chambre du maître, mais je fus interpellais par mon dernier clone à qui je n’ai pas consacré de temps. Cruelty, mon double maléfique. Cette dernière ressemble à Sweety mais avec un regard écarlate ainsi que des expressions faciales effrayantes. Elle posa ses deux mains autour de ma tête pour me bloquer tout mouvements.
« Alors on rend visite aux clones, mais on oublie ses défauts ? Vous voulez tant que ça renier vos crimes antérieurs ? Je sais que je suis celle qui est le pire symbole. Vos désirs de meurtres, de cruautés , ou même de cannibalismes. Mais je suis une part de vous alors faudrait pas oublier… Et me donner un chez moi !! J’en ai marre de faire la bonniche de mon effet miroir !!
-Je ne te renie pas… J’assume parfaitement mon passé, ce serait une honte pour les victimes si j’oublie. Sache que je t’ai cherché mais sans succès. Mais ne t’inquiète pas, je ferais aussi des efforts avec toi. Tu voudrais quoi comme lieu ?
- Vraiment ?!! Cruelty se mit à rougir faiblement ne s’y attendant pas. Bah je voudrais des ruines dans un marécage. Être entourée d’eau boueuses qui peut vous engloutir c’est pas mal pour exprimer ma cruauté.
- Alors il en soit ainsi. Je te ferais ça.
- Parfait. Bon demain je vais demander à la blonde si je peux manger son bras droit. Enfin pas de soucis, je demanderais à Sadisty un anesthésiant pour diminuer la douleur.
- Si vous avez aussi l’accord de Joy.
- Ouais bien sûr. Faudrait se refaire toutes ensemble un scénario. »
la blanche cruelle afficha un sourire mignon qui changea des habituels rictus qu’elle nous offre. Il est vrai qu’elle n’y est pour rien si elle représente ma face cachée. Je voulais commencer à lui créer son monde, quand j’entendis la voix de Joy parvenir jusqu’à mes oreilles. Elle se dirigea vers moi avec une tête à moitié endormie.
« Pouaaah, j’arrive pas à trouver le sommeil moi, j’ai trop fais la folle avant tout ça. Lavril tu t’es longtemps absentais, tu n’es pas malade en moins ?
- J’ai passer un agréable moment avec mes doubles comme vous me l’avez demandé. C’était plutôt drôle en soit. Et effrayant. Et bizarre.
- Tu n’arrives pas à savoir ?
- J’arrive à très bien savoir, imbécile !
- Oh je suis désolée, je voulais pas te brusquer…
- Non, c’est moi qui n’aurais pas dû...Je suis désolée, vous allez me haïr pour ça ? Je comprendrais…
- Mais non. La blonde s’approcha de Lavril. Pourquoi donc ?
- Je vous aimes beaucoup…
- Je le sais, moi aussi je t’apprécie ma belle lame.
- J’ai envie de passer à l’acte… Mais pas tendrement, j’ai envie de vous faire du mal, je veux faire de vous mon jouet pour une nuit. Sans retenue ou je peux me lâcher.
- Euh, donc tu me propose de faire comme Sadisty ?
- Tout à fais. Mais j’ai aucune expérience...Je suis une ratée dans le domaine.
- Cela viendra avec le temps, suffit de t’y concentrer. Ou alors, de recevoir une décharge électrique.
- Sérieusement ? La deuxième proposition fonctionne ?
- Mais non, je t’ai dis une bêtise. Hihi »
Ce fut plus fort que moi, je m’amusa à lui donner en répétions des pichenettes dans le nez, la fessant reculer de plusieurs pas, avant de me jeter sur elle et de m’allonger en utilisant sa poitrine comme oreiller.
- Cela vous apprendra à me mentir. Que cela vous serve de leçon. Je suis sympa je vous ai pas frappé. Sinon, ma proposition pourrait vous choquer, mais puis-je dévorer autre qu’une partie de votre âme ? J’aimerais goûter à votre chair…
- Oh, alors tu veux faire comme les autres. J’admets que ça fais mal, mais si cela vous procure du plaisir alors vas-y. Mais seulement un petit morceau. Sans l’anesthésiant de Sadi, je souffre le martyr... »
Ayant sa permission je planta mes dents dans sa nuque et commença à tirer fortement dans sa peau pour la lui retirer. J’avalais ce morceau avec facilité avant de commencer à m’attaquer à sa tendre chair. Malgré ses gémissements de douleurs qui sonnèrent agréables à mon audition, je continua à la croquer. Au bout de quatre morsures je me stoppa pour laisser la magie la guérir lentement. Je comprenais un peu mieux les autres. Même si une âme pure reste mon met favori. Maintenant c’est sûr, c’est avec Masta que je veux rester pour l’éternité, et aussi tout essayer.
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