Le Fils de la Panthère
Dans la forêt enchantée, errait une panthère
D'une fourrure si noire qu'elle en était fière
Aux yeux de tous, elle semblait si féroce
Tout le monde, partout, craignait sa force
Pourtant, un jour, son cœur revêche s'ouvrit
Et trouva sur son chemin l'amour de sa vie
Deux êtres différents que tout séparait
Sauf l'amour et la magie qui les unissaient
En effet, alors qu'elle sortait d'une clairière
La panthère s'arrêta, figée devant une merveille
Pour une belle biche à la robe claire
Il tomba d'amour qu'il savait sans pareil
Ils vécurent heureux, avec joie et sans peur
Jusqu'à ce que la forêt frémisse de frayeur
La panthère partit pour en chercher la source
Et tomba sur un chasseur à la voix douce
Alors qu'elle découvrit qu'elle attendait un petit
La biche attendait avec impatience son mari
Mais en voyant sur son pelage noir la marque du chasseur
Elle sut que son aimé était redevenu un prédateur
Sans un regard en arrière, elle fuit le cœur brisé
Et disparut au loin pour pouvoir son enfant élever
Elle rencontra un jeune cerf au pied d'un citronnier
Qu'elle connaissait alors qu'il n'était encore que daguet
Avec patience le cerf écouta de la biche l'histoire
Et, noble et généreux, il lui offrit alors de l'espoir
Sans peur il adopta le petit de la panthère
Et pour le protéger, cerf et biche se marièrent
Un jour, le dangereux chasseur leur nid trouva
A cause de la trahison d'un sale rat !
Malgré sa force et sa taille, le cerf mourut d'un tir
La biche et son petit étaient non loin à son dernier soupir
Le chasseur approchait avec son sourire carnassier
Et parla à la biche dont il voulait le bébé
La biche refusa et de son corps s'interposa
Rapidement elle passa de vie à trépas
Le chasseur s'approcha lentement du petit faon
Qui face au corps de sa mère était tout tremblant
Mais l'esprit de la biche était toujours auprès de lui
Et ensemble, le chasseur ils firent fuir par magie
Les années passèrent et le faon grandit
Du fantôme de sa mère, il apprit la vie
Un jour la panthère noire il rencontra
Et sut par sa mère que c'était son papa
Hélas le monde ne vit que le petit Bambi
Et même de son père, il ne reçut que mépris
De sanglots, le cœur du faon peu à peu éclata
Et au fond de la forêt, pour sa vie il se cacha
Les jours passèrent et devinrent mois et années
Le faon, face aux moqueries, de colère voulut éclater
Mais la voix de son amie la lionne son esprit vint apaiser
Et le petit faon partit la tête haute et le port altier
Mais prenez garde à la nature du petit faon
Qui devient peu à peu en grandissant
Le digne fils de la féroce et noire panthère
Qu'il ne cherchait même plus à rendre fière
Un jour où il explosera de colère, le glamour tombera
Et la jeune panthère donner le pardon jamais ne pourra
Et tous verront que Bambi n'est autre que Baguera
Et même le père de culpabilité sombrera
Ceci est l'histoire d'une famille brisée
Par un horrible chasseur depuis longtemps tué
Et la petite panthère qui cherchait son père
Décida de s'enfuir le cœur aigri et amer
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