Chapitre 55

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 Le lendemain, à midi pile, Epsilon se trouvait dans une pièce sombre avec sa visière sur les yeux. Après avoir pris une grande inspiration, il lança son virus.

Tous les écrans autours de lui tournèrent au noir. Au bout de quelques secondes, ce fut au tour des affichages de la ville de faire de même, puis à ceux du pays entier.

Le message vidéo qui était transmis était un discours de Karoline appelant à la révolte immédiate. Au même moment, des archives compromettantes envahir internet. La monde était désormais au courant que les gouvernement étasunien projetait une guerre globale.

Cet évènement eu l'effet d'un choc terrible pour tous les habitants du pays. En un éclair, les rues se remplirent de nouveaux rebelles prêts à suivre l'héroïne qui a sauvé le pays de la Coalition. Les membres d'ALP de tout grade en profitèrent pour guider et épauler les foules.

Dans certaines bases militaires et commissariats, des mutineries éclatèrent. Grâce à la confusion ambiante, ces dernières allièrent plus de personnes à leur rang que prévu. De nombreuses effusions de sang furent évités. À New-York, l'intégralité de Wall-Street se fit liquidé par des cyberattaques organisés.

Le chaos était total. Une heure après le début de l'opération, l'état d'urgence fut déclarer. Le pays était dans le flou, car la présidente ainsi que le Pentagone ne donnaient plus aucun signe de vie.

Avant tout cela, à midi pile, Mu, Felix et Zêta se cachaient dans un camion de transport banalisé. Avec eux, il y avait une dizaine d'hommes et de femmes lourdement équipés. Ces soldats appartenaient à une division dirigée par une personne anonyme se battant sous le nom de code "George".

Ce grouppe était réputé pour sa rapidité d'assaut et sa connaissance parfait de Washington et de ses alentours. Avec Mu et son expérience, ils formaient un redoutable groupe.

Alors que l'heure approchait aussi vite que la camion de la Maison Blanche, George se leva. Sa tête et son visage étaient caché par un masque sombre aux traits simpliste. Il avait une silhouette neutre, un ton mystérieux et une voix robotique avec laquelle il pris la parole :

"Récapitulons… Moi et mon agent en second nous allons contourner le bâtiment afin de couper le courant de l'extérieur. Pendant ce temps, le reste du groupe s'occupe de sécuriser l'intérieur. Une fois que le premier étage est à nous, vous devrez vous diviser en trois groupes, un pour chaque escalier. Celui de Mu devra condamner l'accès principale, trop grand et difficile à défendre en cas d'imprévu. Cela nous donnera une quinzaine de minutes, au maximum, pour que tout le monde atteignent le bureau ovale où la présidente serra enfermée. Ensuite, nous la capturerons et sortirons au plus vite. Que tout le monde se souvienne de son rôle, nous n'aurons aucune autre chance si la mission est un échec."

Tout le monde acquiesça. L'opération pus commencer. Le camion qui les transportait, conduit à distance, fonça à pleine vitesse vers le portail présidentiel. L'acier se tordit et s'arracha sous les roues du mastodonte. Après avoir piétiné le jardin et la fontaine avec ses sabots blindés, le véhicule s'arrêta devant l'entrée du bâtiment.

Les agents de terrains débarquèrent au sol, des armes multifonctions avancés aux poings. Après s'être divisé en plusieurs groupes, ils pénétrèrent dans le rez-de-chaussée. Leur coordination permis de maitriser tous les gardes et les civiles de l'étage en un temps records. Le courant fut coupé peu après. Tandis que deux personnes restaient sur place afin de sécuriser l'entrée, les autres se séparèrent en trois groupes pour monter à l'étage supérieur.

Zêta, Mu et Felix prirent le chemin de l'escalier principale. Une fois arrivé au sommet, ils se firent prendre en embuscade par deux gardes. Zêta réagis vite et désarma l'un d'eux, sans lui laissait la chance d'ouvrir le feu. Mu, elle, agrippa l'arme du second avec sa main d'acier. Ce dernier ne peut tirer qu'une seule balle avant d'être maitrisé.

- Ça va Mu, rien de cassé ? Demanda Felix pendant que Zêta posait les explosifs.

La vielle femme regarda sa main bionique et répondit :

- C'est rien, ma prothèse est à peine égratignée. Continuions !

À midi quatorze, le groupe défonça la porte central du bureau ovale. Au même moment, George et son second pénètrent dans la pièce en passant par le balcon.

Henrietta Asch était debout, devant son bureau, les bras en l'air. Felix ressentait quelque chose de bizarre en la voyant. Malgré qu'elle tremblait, il n'arrivait pas à desceller la moindre peur dans son regard.

- Attention ! Elle s'arpète à faire quelque chose. S'exclama l'ancien inspecteur.

La présidente se retourna au même instant vers son bureau. Elle souleva une statuette qui cachait un étrange bouton et hurla :

- La chaos est arrivé ! Vous ne saurez rien !

Tout le monde était confus, et pris de cours, à l'exception de Felix qui venait de voir ses doutes confirmés. Avec un calme légendaire, il logea une série de balle dans la statuette. Le dispositif qu'elle renfermais explosa en plusieurs éclats d'étincelles et de poussières.

La présidente, au vus de son échec, fini par attraper un stylos plume sur son bureau. Par réflexe, George lui tira une charge anesthésiante dans le coup. Mais cela ne suffit pas à l'arrêté. Henrietta se transperça l'œil gauche tout en gardant un sourire malsain.

- Vous ne l'atteindrez jamais ! Il est le créateur en personne ! Cria-t-elle à nouveau.

Le second de George arriva à son tour pour agripper la vielle femme. Cette dernière le repoussa de toute ses forces et s'empressa de se transpercer la jugulaire avec un autre stylos.

La présidente finit par être maitrisé. Mais il était trop tard. Le sang se déversait par litre sur le tapis de son bureau. Elle succomba au sol dans des spasmes d'agonies étouffés.

- Qu'est-ce que c'était que ça !? S'exclama Zêta.

- Elle a sombré dans la folie, en quelques instants… non, elle devait être comme ça depuis longtemps. Répondit Felix.

George s'accroupie devant le cadavre. Sans trop vouloir le toucher, il l'examina à avec sa lampe torche et enchaina :

- Ses plaies sont profondes. Elle n'y est pas aller de mains morte. Un Homme ne peu déployé une telle force qu'en cas d'urgence pour sa vie ou celle de ses proches… Je me demande de qui elle nous parlait avant de mourir.

Mu soupira, tourna le dos au cadavre et contacta Epsilon :

- Ici Mu. Nous avons réussis l'assaut sans trop de heurt… Mais la présidente s'est donnée la mort à l'instant où nous sommes arrivé.

- Je vois… Ça chamboule un peu le plan mais on fera avec. Pour le moment il y a plus urgent. J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à vous faire parvenir. Répondit le netrunner.

Felix, qui entendait également la conversation dans son oreillette, enchaina :

- Dit nous vite, il ne doit pas nous rester beaucoup de temps.

- Eh bien, je vais commencer par la bonne. Il n'y aura pas de renforts avant un bon moment là où vous êtes. Les forces de polices sont complètement débordés et les bases les plus proches sont à nous désormais. La situation est sous contrôle dans à peu près tout le pays.

- D'accord, et l'autre truc dont tu voulais nous parler ? Demanda Mu.

- Karoline et Phi ne répondent plus. Les communications semblent brouillées là où elles sont. C'est assez étrange pour être honnête… On dirait que les interférences provienne d'un important champ magnétique qui recouvre tout le pentagone.

- Karoline était toujours sur place aux dernières nouvelles, non ? Demanda George.

- Oui, mais ce n'est pas ça le soucis. La transmission de Phi était un sos et… il n'était pas destiné qu'à Karoline… Elle a envoyé une alerte à tous nos agent. Code rouge, quelque chose là-bas met en péril l'intégralité de notre opération. Pour ne pas créer de panique, j'ai bloqué le message et je ne le transmettrais qu'aux têtes pensantes. Il faut qu'on en apprenne plus sur ce qu'il se passe là-bas !

Zêta et Mu eurent un échange de regard. Ils s'acquiescèrent mutuellement avant que l'armurier ne réponde :

- S'il faut se battre sans communications, Mu et moi allons s'en charger. Pendant ce temps, Felix, George et les autres vous nous aiderez de l'extérieur. Il faudra voir si vous pouvez rétablir le signal.

- Mais, tenez-vous prêt à intervenir si nous ne revenons pas. Enchaina Mu.

Le poing serré, Felix s'avança vers la sortie et s'exclama :

- D'accord… Dans ce cas, ne perdons pas de temps, allons-y !

The signal fire is flickering.

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