Ombres de mon enfance
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Qu’ils me semblent éloignés,
Perdus dans le lointain,
Les rires enfantins,
Qui peuplaient mes journées.
Car elles sont bien finies,
Ces années innocentes,
Perdues dans l’infini
De nos vies oppressantes
Tous les jours y pensant
Mon âme se révolte
Mais c’en est bien fini
De ma vie désinvolte
Et ainsi sont accourus
Les temps gris et froids
Qui transpercent mon âme
Et laissent les arbres nus
Ce n’est pourtant pas l’Hiver
Morne et froide saison,
Qui tourna en dérision,
Mes joies éphémères
Cet âge beaucoup le connaissent,
Et l’on me dira arriéré,
Mais toujours je regretterais
Les rires de ma jeunesse.
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