9#
Moins d'une minute de lecture
[...]
A la longue, tout sous moi se tasse, se froisse en mare, en masse
Entre mes paumes, des secondes lasses et des instants plus noirs que mes yeux de marin noyé,
que mes muscles rudes d'homme,
qui ne servent qu'à brasser le vent, enlacer du vide
évidemment
Tu vois, j'ai de la force et de la poigne, de la gagne,
tellement que j'en crâne, que j'en cane
J'ai trop de vols derrière les ailes
trop de violence et peu de leste
Car jamais je ne lâche, jamais je ne largue
rien, rien, rien et ça me nargue au loin, au large
Tu flottes de peu, capitaine.
Annotations