Le petit homme est triste et las,
Menotté, comme un scélérat.
Il tremble et hurle, "détachez-moi".
Ses proches, émus, pleurent sans voix.
Dans son cachot, il désespère,
Menace sa vie, veut s'foutre en l'air.
On est vite triste et solitaire,
Quand on est forcé de ne rien faire.
Alors, il regarde par les barreaux,
Voit un oiseau, un caniveau.
Il se met à voler, il se met à rêver.
Le petit homme s'échappe en pensée.
Dans son esprit, il hume l'air
Un grand brasier le rend heureux.
Mais là derrière les barres de fer,
Il meurt et s'éteint à petit feu.