Et si on s'arrêtait

2 minutes de lecture

Et si on s'arrêtait. Le temps d'un instant, Le temps d'un regard.
Combien de fois vous dit-on que le temps est précieux. S'il est si précieux profitons en. Aller arrêtez têtes pensantes, individus efficaces. Un instant ne soyez plus de cette cohue.
Le temps d'un regard. Un regard amoureux? Oui après tout, comment trouve-t-on le temps d'être amoureux? Oh mais vous êtes amoureux standardisés peut-être..... Non prenez le temps. Retournez vous, observez le, la, les, vous, et pourquoi pas je. Éprenez vous. De quoi? De qui? Comment?


Et si on regardait. Les détails minuscules, les détails essentiels.
A-t-on déjà entendu simpliste, banal, et imposé? Oh mais vous, vous voyez! Avez vous observé? Avez vous oublié? Oui cette société, cette mondialisation, et l’émigration. Ah oui, tous ces petits riens qui passent pour l'unique tout.
Regardez, regardez tous les petits détails qui forment l' essence de chaque choses. Qui sommes la société? Vous comprenez. Tous ce qui ne se sont pas arrêtés, tous ce qui ne l'ont pas aimée. Mais que faire quand ce grand malade de monde n'a plus une maladie mais des milliards?


Et si on s'écoutait. Les idées réalistes, les idées fantaisistes.
Ne les avez vous jamais vu? Ces fous qui hurlent leur désespoir, ces politiques qui profèrent leurs menaces, ces écolos qui divaguent d’utopies en idéals. S'ils sont là profitons, profitons de notre bêtise pour la combler par une nouvelle. Y a t'il plus beau que de se vider l'esprit et repartir avec les idées claires?
Écoutez. Écoutez un monde qui hurle, des Hommes muets, le silence dérangé. Qui sont les connaisseurs? Sont-ils ceux qu'on ne peut tromper? Sont ils ceux qui en parlent le plus? Oui vous savants venez, hurlez, brayez! Mais lâchez, vous, nous, tout. Enfin vous parlez. Oui continuez, faîtes taire vos ego vous verrez.


Vous verrez un monde en paix. Vous l'entendrez, le sentirez. Vous y serez arrêtez. Rejetons notre haine. haine de quoi? Haine de nous. Éprenons nous. Ainsi nous nous entendrons. Ainsi notre regard nous verra. Il percera la grande responsable et nous pointera tous coupable.
Arrêtons nous, s'arrêter n'est pas mourir. S'arrêter c'est apprécier. Apprécier ce qui nous est donné, ce que l'on peut offrir. S'arrêter c'est aimer.

Le temps d'un regard suffi à voir les détails minuscules et entendre les idées fantaisistes.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Hugo Poirot ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0