Chapitre 6

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Après quelques minutes à se regarder en chien de faïlance, le calme est enfin revenus devant la cantine de l'Académie ! Plus un seul son sort de ma bouche. La consternation face à la connerie d'un homme comme Lazzare me consterne au plus au point ! Comment peut-on être si profondément raciste lorsque son propre peuple en a tellement souffert ? Comment ?! Je me demande bien qui est l'idiot qui lui a enseigner de telles choses... Soudainement, une forte Aura se rapproche de nous et perturbe le silence qui venait de se mettre en place. À qui appartient-elle ? Elle paraît si volcanique, son ou sa propriétaire ne doit être très enchanté ! Soudainement, une forte Aura se rapproche de nous et perturbe le silence qui venait de se mettre en place. La tension est palpable, l'accalmie d'il y a encore quelques secondes viens de se consumer totalement. L'air s'est emplis d'ondes électrique. Ils s'agglutinent tous en petits groupes, comme de stupides moutons désirant se protéger du grand méchant loup. Stupide. Se regrouper de cette manière ne protège pas. Dans mon cas, je me contente de serrer plus fortement la main de mon jumeau, commençant tout de même ressentir l'émanation de là cette colère profonde. Elle s'amplifie au fil des pas qui rapproche son possesseur. La pression, l'angoisse de se qu'il est en train de se produire monte lentement, s'insinue entre ma peau et mes veines. Elles s'écoulent dans tout mon corps pour former une boule dans mon ventre.Tout mon corps se crispe, l'air ne veut plus quitter mes tendres poumons. Tout reste bloquer. Enfin, si une de ces choses ne voulait pas sortir et rester comme les autres ! La bille. Que je peux haïr cette sensation, ce goût qui se trouve sur mes papilles -surdévelopper-. Plus j'y pense et plus la sensation s'accentue. Respire Lexia et pense à autre chose.

Ma seconde main étant libre, je la referme autour du pendentif de mon choker. Je me mets à penser que ma place n'est peut-être pas ici. Si j'angoisse à la simple fois où je sens une aura plus forte, à la limite d'oppressante. Dois-je abandonner avant même d'avoir réellement commencer, ça résoudrais peut-être l'ignime de succéssion du trône. Je ne me sens pas prête à être une gardienne et encore moins une reine. Tout est d'un compliqué dans ce monde lorsque l'on a peur de son avenir et que l'on n'a pas confiance en soi comme le voudrait tout le monde. Trop de pression sur nos jeunes épaules. Je me demande à dire-vrai la raison qui a poussé mes parents à ne pas choisir maintenant ou plus tard, qui feras et seras quoi. Je suis bien consciente que je ne dois pas m'inquiéter pour tout et rien, que ça ne sers absolument à rien. Je sais qu'ils ont pris la meilleure décision pour éviter tout débordement de notre part et celui du peuple. Le risque que nous nous entre-déchirions pour un simple rôle dans la société est trop grand. Nos créatures intérieures sont capables de tout. Nos créatures intérieures sont capables de tout.Une vieille légende venant de nos croyances, raconte que dans la race vampirique chaque paire de jumeaux possèdent un lien incassable. Une connexion que rien ni personne ne parvient à briser. Ce mythe raconte également que cette liaison entre les deux être vivants est un cadeau de notre Grande Déesse, ceci pour nous aider, nous protéger. Les deux sont toujours plus forts une fois assemblés, les deux alter ego surpassent les uniques. Personnelement, je l'adore, c'est un bel espoir de ne jamais être seul. Une connexion que rien ni personne ne parvient à briser.La voix inquiète de Jayden me permet de reprendre face et le contrôle de mon corps. Toute mauvaise sensation partent à l'intérieur de ma peau, ne laissent qu'un calme digne d'une mer après une grosse tempête.

<< Lele', calme toi bon sang de bon soir ! Ce n'est franchement pas le moment pour partir droit dans tes pensées et du merveilleux monde des angoisses. Je déteste quand tu es comme ça... Rappelle toi, personne ne viendra nous faire quoique ce sois. Nous sommes à l'abri ici. Alors on respire mademoiselle et laisse moi passer cette crise d'angoisse. >>

Il me colle à son corps, avec ça on est certains de ressembler à des siamois ! On a beau ne pas être coller, nous sommes in-décollable. Je pose doucement ma tête sur son épaule gauche et lentement, je me calme. Je vois Raven, ma petite sorcière rousse, se retenir d'exploser de rire pendant que le chien de l'enfer ronchon, tente de faire genre qu'il ne regarde pas. On va le croire.
Mon angoisse disparue l'aura semblé avoir disparu ou c'est seulement qu'elle s'est apaiser.

<< Vous savez que vous êtes mais d'un cucul la praline comme ça ?

- Mais on va faire comme si ce que tu viens de dire ne nous intéresse pas, Blacks. Ce qui m'intéresse là, maintenant, c'est que tu arrêtes de regarder ma sœur comme un os à ronger. Ca serait super aimable de ta part.

- Je ne la regarde pas comme ça !

- Mais tu la regardes et ça commence à me courir sur le haricot la manière dont tu le fais.

- Et de la regarde comment alors ?

-Comme si tu la regardes en pensant que tu vas sortir les croc, retrousser les babines et me la déchiqueter en mille morceaux ? J'aimerais bien éviter que tu le fasses. C'est que j'en ais encore besoin. Genre pour les corvées et ceatera.

- Ca ne te gêne aucunement pour parler comme ça de ta sœur ?! Devant autant de monde en plus ! Humilier ta famille te rend heureux ou c'est juste ta connerie qui ressort ? Surtout pas quand quelques secondes avant tu la colles de cette manière contre toi. Pitoyable... Vraiment pitoyable, si tu veux mon avis.

- Ca ne te gêne aucunement pour parler comme ça de ta sœur ?! Tu sais ce que signifie se chamailler avec son frère ou sa sœur ? Bref, je ne désire que la paix dans ce bas monde, alors si tu n'es pas contre on va se taire et voir ce qui se passe. Cette aura est trop... Puissante pour être celle d'un simple élève. Puissante pour être celle d'un simple élève.

- A toi de le découvrir. Et tu as raison calmons nous, je n'ai pas envie de me donner en spectacle. >>

Jayden s'empêche de lui répondre en sentant l'atmosphère tout autour de nous se changer pour devenir pesante. Pourtant, je perçois dans celle-ci un allô sécurisant, qui me tranquillise totalement. Étrange. Je veux savoir qui est cette personne ! Tout de suite !

<< Hum... Bonsoir jeune gens ! Je vous prierais de bien vouloir garder une certaine tenue dans cet établissement. Nous ne sommes pas dans une foire ! La bonne tenue commence par chuchoter ou mieux, par se taire lorsque les plus âgé arrivent. Ce qui se trouve actuellement bien loin d'être le cas ici, de ce que je vois et entends. J'exige une totale discrétion dans notre académie, et ce, depuis des décennies, bien avant que vos parents ne naissent ! Ma règle d'or est le respect des autres, cela fait partis du règlement, mais je tiens à vous le dire de vive voix. La tranquilité en est un partie intégrante. Bon. >>

L'homme reprend sa respiration donnant un temps de pause pour encaisser ce qu'il vient de dire et son apparition.

<< Je peut voir que toutes les premières années -qui ne sont qu'au nombre de dix- alors nous pouvons immédiatement rentrer dans le bâtiment de restauration. Un bruit et vous m'entendrez jusuqu'à la fin de vos jours ! Nous ne sommes pas un établissement pour jeunes crétins écervelé, mais pour former des gardiens qui savent garder un certain sérieux et du professionnalisme. >>

L'individu venant de prendre la parole attire sur lui, tous les regards. Absolument tous. C'est vrai que c'est un beau bougre, grand et aussi majestueux que pourrais l'être un prince. Une véritable œuvre d'art à mon humble avis !L'individu venant de prendre la parole attire sur lui, tous les regards. Ses longs cheveux blonds coiffés en catogan avec ce qui semble être une ficelle en cuir brun usés par le temps. Non, on ne peut pas dire qu'il est laid et qu'il soit n'importe qui ! On sent à son maintien qu'il est âgé, comme si l'emprise des siècles ne lui faisait aucun effet. Comme si cela ne lui a pas fait oublier comment on se doit de se tenir en société. Une attitude stricte. Tout ça est témoin de son statut social important. Il est très indubitablement l'adjoint ou bien le directeur même ! Il nous fait signe à tous de rentrer dans l'enceinte face à nous afin de commencer la cérémonie du début d'année. Je n'hésite pas une seule seconde que les autres se mettent à le suivre et rentrent derechef dans l'entrée, où je me retrouve a être encore plus éblouis par la décoration environnante. Tout est de blanc crème ou bois clair, ces mélanges laissent la douce lumière du jour se filtrer, malgré l'heure et le ciel qui commence à s'assombrir. On peut maintenant dire que notre nouvelle école me plaît terriblement, elle qui est connue pour représenter de la meilleure manière les divers peuples de notre peuple. Elle est faite pour nous former et nous ouvrir l'esprit afin de faire notre tâche de façon ecxellente. Mais tout est fait pour nous apaiser. Partout se trouvent des gravures faites par des artisants représentant nos divinitées ou simplement nos légendes. Tout est immense afin de renfermer tout le nécessaire à une belle vie étudiante. Je sens qu'avec tout cela, je vais pouvoir éclore comme une rose, évoluer pour être une meilleure version de moi-même.

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Après une petite dizaine de minutes toutes les premières années, nous avons suivi à l'intérieur. Comme tout à l'heure, ils sont agglutinés entre eux faisant connaissance. Eurk. Les autres élèves des années au-dessus de nous eux, reste en arrière nous laissant tout découvrir en avant-première. On entend tout de même un certains couillon ronchonner des comportements indignes dans le fond, tel le cancre de la classe ! Que c'est drôle. Il reste juste avec une jeune femme semblant le sermonner. Au moins il ne seras jamais seul dans sa grande connerie.

<< Maintenant que nous sommes au chaud, je vais me présenter, j'ai suffisamment sermonné les nouveaux sans le faire avant ! Je suis le directeur de l'Académie Sainte-Rose, Dagmar Oberon. Pour les jeunes arrivants qui n'auraient pas encore compris, je suis également un vampire. Je dirige cette institution depuis une centaine d'années et comme vous devez le savoir l'école ne cesse de s'améliorer dans l'accueil des étudiants et dans la formation que l'on donne ici ! Je veux que tout le monde s'y sente bien alors les comportements dégradants seront immédiatement référés aux gouvernants de votre peuple, non à vos parents. Ici est un lieu où vous apprendrez votre futur rôle de gardien des mémoires de vos peuples, aider, accompagner ceux en difficultés en fait partie intégrante également ; la communication entre sentinelles sera tout aussi primordiale. Le maintien des bonnes ententes est votre devoir, la paix se garde qu'en y travaillant et non en se reposant dessus comme des soldats en temps de paix. Maintenant que tout ceci est dit passons au règlement avant de pouvoir manger, je vous sens affamer. >>

Je ne peux m'empêcher de glousser. C'est vrai que l'on est un peu affamer !

<< Ces règles sont là non pour la déco mais pour vous protéger. Première règle : couvre-feu à vingt-trois heures, pour tout le monde. couvre-feu à vingt-trois heures, pour tout le monde. Nous sommes une école pas un camp de vacances ! Seconde règle : les dégradations du matériel de l'établissement, que ce soit dans les classes ou autres lieux, seront immédiatement sanctionnées durement. La troisième concerne vos familiers, les animaux d'espèces de catégorie mortelle et/ou dangereuse sont à hautement surveiller. La sécurité avant tout. Derniers points importants : toutes les substances additives comme les drogues sont à bannir. Que je ne doive pas me répéter monsieur Cho Jung-Bae.

- Je n'y ai même pas encore pensé ! Je n'ai même pas encore à faire une seule connerie...

- Je ne suis pas né de la dernière pluie jeune chasseur. Si je vous vois ou entends un professeur me dire que vous avez encore tenté de fracasser une porte avec l'une de vos dagues, je vous mets en retenue et pire encore ! Et votre tête en dit déjà bien long sur vos futurs projets. Inutile de demander à quelqu'un de faire vos idées à votre place, me suis-je fait comprendre ? Concentrez-vous sur votre troisième année et rien d'autres. Vous autre retenez tout autant ce que je viens de dire. >>

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Nous sommes finalement tous assis autour des buffets de la salle de restauration, en petits groupes de huits, toutes années confondues. Sûrement pour nous apprendre encore et toujours à nous mélanger. De grands lustres faits de centaines de cristaux éclairent la gigantesque pièce, le tout accrocher à un haut plafond devant avoisiner plus de quatres mètres de hauteur. Un troll pourrait très facilement s'y balader sans tous ces féeriques plafonniers qui risquent de le gêner... Sous ces riches décorations, se trouvent les tables faites de bois lumineux, le tout graver d'arabesque légère, les chaises sont assortis et ressemble à des trônes. Seules deux chaises qui se trouvent à l'extrémité des tabler sont différentes, plus simples sans retirer de leurs splendeurs pour autant ! Différents plats y sont poser, avec de la viande, sans viandes ; des pâtes toutes simples, mais que je ne connais pas encore, des salades, de bonnes lasagnes ou encore bien d'autres représentant tout nos plats typiques. Que de belles choses pour nos papilles juvéniles ! On nous gâte dit donc. Je m'en lèche les babines, découvrir encore et encore de nouvelles choses, insignifiantes ou non.

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