Chapitre 10

7 minutes de lecture

Ma tête tourne. Je me rejoue inlassablement la scène qui vient de se dérouler sous mes yeux ébahis par cette prouesse de courage. Ça ne peut être réel. Tout ce que j'ai vu est un rêve, rien d'autre n'est possible. Lexia ne peut pas avoir frappé de cette façon aussi violente, Lazare et surtout pas, de le maudire. Si ? Je ne peux pas me laisser l'imaginer. Ce coup a été bien trop violente face à l'image que j'ai de cette nana. Une casse bonbon, oui. Mais pas une du genre à laisser faire son instinct d'agressivités. Je me demande bien ce qui l'a conduit à se laisser aller à ça. Et encore, je suis bien plus encore estomaquer par le fait qu'elle l'ais maudit. Ce pauvre bougre le sentira bien passer. Je n'ai plus besoin de lui faire quelque chose. Ou non. À voir ce que je fais à l'avenir vis-à-vis de cet énergumène. Je suis bien jaloux de la capacité de la blonde pour cette capacité. Je ne la pensais pas capable de faire ça. À dire vrai, je ne sais que peu de chose sur elle. Je ne veux pas m'y intéresser plus que ça. Je ne veux pas que l'on croie des absurdités comme le pense Morrow. Ah, celui-là. Je crois que ses nombreuses lectures et autres activités d'un ringardisme va me le tuer, étouffer par de la guimauve... C'est bien dommage que nous les cerbères, ne puissions pas proférer de maudissement. Le rêve ultime ! Le pied. On peut dévorer les gens vivants, mais c'est d'un coup, beaucoup moins drôle. Pauvre petit sorcier devant enfin subir une peine au-delà des mots. Le pire supplice vient enfin de l'atteindre et je vais rester spectateur pour me délecter de sa souffrance. Je sens déjà le festin que je vais avoir à regarder tout ceci, là d'où je suis. Oh que oui.

Son ego démesuré prend déjà chère. Son nez cassé, saignant est d'une beauté sanglante. Il commence à être tout violet, je peux même voir un insignifiant morceau d'os sortir de sa bosse. Tiens ça me donne une idée germe à cet instant mon cerveau de génie diabolique. Mon attente va me servir dit donc. Le pire supplice qu'on peut lui affliger à cet énergumène en uniforme scolaire ! Enfin, non, une idée vient de germer dans mon cerveau de génie diabolique. Mais je laisse d'abord la malchance le pourchasser et le pousser dans ses derniers retranchements, histoire qu'il puisse enfin réaliser tous ses actes passés. Je n'ai absolument pas la volonté de batailler pendant cent septs ans avec ce con. Du tout, du tout. De cette façon, en attendant sagement que tout lui tombe dessus mon cadeau n'en seras que bien meilleur pour lui et moi. Je regarde dans le regard vairon de ses yeux vides, cacher par sa mèche de cheveux à la Rivail Ackerman. Je ne pense pas qu'il ais encore compris ce qui viens de lui tomber dessus. C'est peut-être lui finalement, qui dors encore. Laissons dans cet état végétatif, sa pauvre meilleure amie va déjà bien assez tôt nous le ramasser à la petite cuillère. C'est à se demander si elle n'est pas folle, car vraiment, supporter continuellement pendant au bas mot cinq années un tel comportement... Il en faut du courage ou de la folie pure ! Je sais pertinemment qu'elle n'est pas comme lui, un parfait miroir ! Lui étant le parfais exemple du personnage violent et elle, la douceur incarner. À ne rien y comprendre.
Assez réfléchis, penser sur ce numéro grotesque, il ne vaut pas le temps passer après lui. J'opte plus pour aller chercher ma tendre Belladone, cette boule de poil pleine de vie me manque bigrement ! Passer ces deux dernières semaines à la voir en rapide coup de vent, entrecouper des cours, des moments passer a tomber de fatigue endormis dans la bibliothèque. Tant de choses m'ont accaparé et pourtant, l'envie ne m'as pas manqué ! Depuis le premier jour où je l'ai eu, elle ne m'a plus lâché. Assurément un pot de colle sous format canin !

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Ca doit faire une bonne demi-heure que je suis entrée dans le bâtiment et rejoins la pièce où se trouve Belladone. Je ne bouge plus pour une seule et bonne raison. Je reste bloquer au pas de la porte y donnant l'accès, observant ma chienne jouer d'une façon inédite à ce jour. Mon corps est pris dans une sidération, mon corps ne me répond plus. Je reste figer sur place, regardant uniquement devant moi Belladone et deux chats, des sphynx, monter et descendre de son pelage ou encore une certaine blonde lui faire des grattouilles sur le haut de sa tête. Bella' qui se frotte à sa jambe comme pour marquer son territoire. Je crois que je suis pris dans une illusion, encore un coup de Morrow peut-être ? Oui, ça peut être ça. Ou bien une mauvaise blague venant des enfers ? Le vieux à un humour à découper aux couteaux après tout. En plus de tout ça, depuis tout à l'heure, elle ne fais pas qu'uniquement se frotter, elle renifle de partout où elle arrive, Lexia. Elle cherche quelque chose. Mais quoi ? Elle n'a jamais réagi de cette manière.

<< Je me demande bien qui est ton maître, ma petite chérie. Trop adorable, hein Nox et Lumos ? >>


Elle est définitivement folle de cette fille. Complètement tarés. Si déjà à dix-sept ans, elle est comme ça, je ne donne pas cher de l'état de son état mental dans les siècles à venir ! Hâte de voir comment ça va se passer. Pour une fois, je suis bien enchanté de vivre autant que nos amis les vampires. Avoir un tel comportement avec les familiers des autres n'est pas courant chez moi. C'est à peine si l'on touche ceux des autres, si ce ne sont ceux des membres de la famille proche. Incompréhensible pour moi, la belle Lexia. Ses yeux absorbés par ceux de ma chienne. Les deux semblant communiquer par leurs simples échanges de regards. Je veux savoir ce qu'elles se racontent.
Les minutes passent sans que je ne fasse une quelconque action afin de stopper leur dialogue. Une chose, une sensation m'en empêche, comme si en ce moment même, il se passe un moment important. Qu'il ne faut en aucun cas interrompre. Bella passe quelques fois sa langue toute bleutée sur les bras et autres parties du corps de Lex', apposant allègrement son odeur. Ca aussi, c'est du jamais-vu par chez moi. On ne fait pas ça aux étrangers. À ceux que l'on ne connaît pas. Ceci en prime du fait qu'elle ne fait que la renifler, encore et encore. Je crois que mon petit chiot est cassé. Être si charmer face à une des membres des chauves-souris, bien que ça soit la foutue princesse de ceux-ci... Et ça la fait rire en plus, de se faire baver dessus de partout ! Vraiment, je ne la comprends pas cette gonzesse ! Mon cerveau n'arrive plus à appréhender ce que je vois pourtant parfaitement. Je sors de ma torpeur lorsqu'un rire perce le quasi-silence de la pièce où l'on se trouve. Ce rire est le plus enchanteur que je n'ai jamais vu, bien que je ne l'avouerais jamais à personne. Pas même Morrow, qui lui est bien capable de se moquer de moi. Je ne peux pas m'empêcher de suivre son hilarité. Hélas. C'est à ce moment même qu'elle tourne la tête et me regarde droit dans les yeux. On se fixe sans rien dire. Aucun mot ne sort de ma bouche et de la sienne. Comme si nous n'avons aucune chose à se dire. En tête-à-tête. Seule au monde. Les uniques sons à présent audibles sont les jappements de Balladone et les maigres miaulements des deux jeunes Sphynx. Le monde est ainsi presque mis en pause en cette moment précis.


<< Blacks tu as de super yeux et tout, mais si tu peux arrêter de me regarder de cette manière si insistante, s'il te plaît ? Ça peut être très aimable de ta part. On ne se piffre pas des masses mais quand même. Et dit moi aussi ce que fous ici.
- Je n'ai pas le droit de te regarder ? Tu vas faire quoi ? Me frapper comme tu l'as fait avec Lazare il n'y a pas si longtemps que ça ? Si c'est ça, je ferme les yeux et ne te regarde plus jamais. Je tiens à ne pas avoir le nez de mon père ! Le sang en plus de tout ça, n'est franchement pas mon délire.
- Pour un cerbère, tu es peu commun. Mais tu ne me dis toujours pas ce que tu fais ici, en même temps que moi.
- Je ne viens pas pour toi, si c'est ce que tu t'es imaginé avec ta petite cervelle de moineau. Je viens juste récupérer comme toi, mon familier. Pas ma faute si notre chemin s'avère emmener au même endroit à de multiples reprises, dans la même journée. Mais vu qu'en ce beau jour, tu m'as aidé en fracassant le pif de l'autre trou du cul. On dira que c'est un acte de bonne volonté que je t'offre. >>

Pour une fois, nous sommes d'accord tout deux et nous entrons pour la toute première fois dans une discution vide de dispute. Bien que nous nous envoyons tout de même des piques, on ne se refait pas après tout ! Je lui présente en bonne et due forme, ma Belladone. On peut dire qu'elle est surprise de découvrir que l'adorable chienne avec qui elle jouait, elle et ses chats, est mon familier. Se chamailler sur tout et n'importe quoi, check ! Même à propos du fait que je refuse le fait que ses chats ose s'accrocher aux poils de ma ravissante peluche. Je me rends compte qu'à l'heure actuelle, il restait encore au tréfonds de ma tête, une multitude d'idées préconçues sur celle qui me fait face. Elle possède une face cachée des autres. À quoi cela lui sert-il de faire ça ? De se farder d'un aspect pareil ? De ne pas être comme elle est véritablement ? Ce que je vois, j'en suis sûr et certains est la vrai Lexia. Bien éloigné de l'image de la princesse froide, à la limite de la personne totalement glaciale. Vraiment, elle m'en fait me poser des interrogations ! Arggg, j'ai envie de l'emmerder, mais bon... Comme dit plus tôt, j'aime mon nez et son apparence actuelle. Merci bien. Ma volonté est plus forte que ça, non ?

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