L'annonce a été rude pour tout le monde, il y a tellement de journalistes et correspondants qui y ont travaillé depuis tant années que ça a été pris comme un coup de poignard.
  Le célèbre journal « New York Herald » va fermer ses portes ; c'est triste.
  Moi, Harrison Ostin, je suis le gardien des archives depuis plusieurs années, mon père, mon grand-père et mon arrière grand-père ont été journalistes dans ces locaux, mais moi, je préfère trouver des trésors.
  Lorsque j'ai un peu rangé les tiroirs de ses meubles entreposés depuis le début, au dernier étage dans un recoin, je suis tombée sur un journal et sur un livre emmitouflé dans un morceau de drap blanc ancien pour le protéger.
  Quand j'ai vu la couverture d'une reliure magnifique et son titre écrit « Livre magique », j'avais envie de l'ouvrir et de le lire.
  Mais une petite feuille jaunie tombée de la première page me fit préférer lire le petit mot pour étancher ma curiosité et il était noté dessus d'une écriture que je reconnus : « Surtout ne pas ouvrir et lire le livre. »
  J'obéis donc et me tourna vers le petit journal couvert d'une couverture en peau ; sur la première page, la phrase était banale, mais pas le nom, ma curiosité s'était décuplée me détachant complètement du livre et lut à haute voix Journal de Thomas Ostin.
  Je commençais donc ma lecture :

  Année 1920.
  Mon patron James Gordon Bennett sr m'envoya au sous-sol dans les archives, je descendis donc et alla tout droit vers le bureau du gardien Alfred Waud.

  — Bonjour Alfred, est-ce que tu pourrais m'indiquer où sont classésles documents concernant la Guerre de Sécession ?

  — Oui, pas de problème, Thomas, mais tu es sure que tu trouveras tout seul ?

  — Oui, ça devrait aller.
  Il me donna donc les indications, puis trouva ce que je cherchais, mais en même temps, je trouvais un livre étrange avec pour titre « Livre magique ».
   Je pensais sans cesse à l'article que je devais écrire sur la guerre par ordre de Bennett, finalement, je décidais quand même de jeter un oeil au livre, ce que je n'aurais pas dû, bien que grâce à lui, j'ai rencontré ma femme.

  J'ai été surpris, ce qui signifiait que ma mère était liée à ce bouquin étrange, je pris alors sur mon temps libre pour lire la suite et la seule chose que je retins du début fut :

  Dès que j'ai commencé à lire la première page, une lumière apparut du livre, puis une tornade et je fus aspiré par celui-ci.
  Et je me suis retrouvé au même endroit, cela avait été tellement bizarre comme un rêve que j'en eu des frissons, je fermai le livre et rebroussa chemin, mais je me retournais et me dit à voix basse « mais où sont les documents, c'est étrange ? »
  Je passai finalement devant le gardien qui était une autre personne et me demanda :

  —, Mais qui es-tu toi, d'où tu viens ?

  — Et vous alors ?

  — ?
  Je remontais les escaliers sans lui laisser le temps de parler.
  Incroyable, mais vrai, je me retrouvais dans le bureau spécial du sud et le calendrier indiquait l'année 1860, au milieu dans les locaux au milieu des autres reporters, il y avait des créatures.
  Je me retrouvais en fin de compte dans un monde parallèle qui vivait la même guerre, mais avec des monstres en plus.