Loreley
Mon verre est plein d'un fluide trembleur, whisky ou xérès? Je cingle sur les kirghizes jonques,
Sur le fleuve ardent de Hong Kong, les ivrognes injectent du wasabi et se font mal aux zygomatiques,
Tel le zélé Chrysippe qui d'un rire meurtrier s'affaiblit, jugent et vantent les légendes des khans Xia et Wu.
Chasseurs de wapitis méfiants et de yacks abjects qui avouent une apparition d'un doux ange au gaze rayonnant,
Une fâcheuse beauté qui excède des prix de Weimar, joueuse comme un dragon de Komodo dévorant un zyzomys,
Cette fée aux cheveux verts-wagons, jusqu'aux champs du kolkhoz elle flamboya,
Suave zéphyr, sublime Loreley aux yeux emplis de gemmes et de joyaux plus fastueux que les cheikhs du Koweït,
Belle Sorcière nymphique, de Jynx proviennent tes douze filtres, de Pomone ton chignon kiwi,
Après Atala la brave mohawk, la grecque aux rayons azurs coule dans le fjord,
Je suis maudit des dix kaléidoscopes hypnotiques de la zibeline, cette vénusté mellifluente saccage les lois de Newton,
Ainsi parlait Zarathoustra : ô Cupidon, ton trait aux vingts kilowatts foudroya mon bijou, À moi plus fatal qu'à Godwinson !
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