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J’avais retrouvé le Recteur.

Il patientait debout à côté du cheval, lui flattant l’encolure nonchalamment. Au bout de quelques secondes, la voix du charpentier retentit :

- C’est pas que c’est lourd, mais j’ai pas des grands bras !

Il apparut à la porte de sa remise avec une caisse en bois qu’il tenait à bras le corps. Elle était de forme rectangulaire, de taille moyenne et sans couvercle d’après ce que je pouvais voir. Il la déposa à l’arrière de la charrette puis repartit dans sa grange ; quelques instants plus tard, il en ressortait avec une seconde caisse de taille identique qu’il déposa à côté de la première.

- J’ai pas mis les couvercles pour l’instant ; vous les poserez quand ils y seront. Tenez, je vous les pose là, à côté, fit-il en revenant pour la troisième fois de sa grange.

Le Père Hubert n’avait pas bougé et quand Francois Renault fut revenu à sa hauteur, ils échangèrent quelques mots que je ne pus saisir, le Père Hubert parlant fort bas. Puis, il reprit les rênes et quitta la petite cour sous le regard du charpentier. Je ne pouvais pour l’instant pas moi-même quitter mon repaire, pas tant que ce dernier n’avait pas tourné le dos, et je compris aussitôt que j’étais en passe de perdre pour la deuxième fois de la journée la trace du Recteur puisqu’il me fallait retourner jusqu’à mon attelage, que j’avais laissé tout à l’entrée du village.

Dès que je le pus, cependant, je me mis à foncer, espérant que la chance me sourirait une seconde fois. Rapidement, j’eus un point de côté car je ne courais pas souvent et j’arrivai péniblement jusqu’à mon cheval, essoufflé comme jamais, peinant à retrouver ma respiration. Quelques villageois m’avaient vu alors que je les dépassais et je vis qu’ils n’en croyaient pas leur yeux, se demandant bien quelle mouche m’avait piqué et je gage que je leur fus un bon sujet de discussion pour la journée entière ! Mais j’étais alors bien loin de ces préoccupations.

Ne prenant pas le temps de récupérer, je montai sur le siège et lançai le cheval au trot. Des charroyers, le Père Hubert avait pu revenir sur ses pas ou bien récupérer le chemin de Boistrudan : me fiant à mon instinct une nouvelle fois, je décidai de prendre dans cette direction. Je l’atteignis sans avoir revu le Recteur. Peut-être aurais-je dû bifurquer dans l’un des chemins que j’avais croisé… Je fis demi-tour pour emprunter le premier sur ma gauche vers Baudon ; mais j’en fis le tour sans retrouver celui que je cherchais. A nouveau affolé, énervé d’avoir encore perdu sa trace, je pris successivement tous les chemins qui se présentaient à moi, tournant et retournant.

Le château du Marquis était à proximité et tous mes détours me le firent contourner dans tous les sens. Mais nulle part, je ne trouvai le Père Hubert. Une idée me vint qu’il pourrait se trouver à l’endroit où la messe noire avait eu lieu en juin : j’étais juste à côté, je pouvais aller voir. Sait-on jamais : peut-être qu’elles avaient toujours lieu au même endroit…

Mais non seulement il n’y était pas, mais rien n’indiquait qu’il y avait eu du passage dans cette clairière depuis que j’y étais moi-même venu.

Je dus me rendre à l’évidence : cette fois-ci, je n’allais pas le retrouver et je ne saurai jamais pourquoi il avait chargé ces deux caisses. Déçu et découragé, je décidai de rentrer au presbytère. L’avoir tellement épié pendant toutes ces journées interminables pour en arriver là, le perdre à la première occasion, quelle pitié ! Je conservai malgré tout un faible espoir, me disant qu’il était peut-être tout simplement rentré tandis que je le cherchai partout. Je gardai cette espérance jusqu’au bout mais dès que je fus arrivé, je dus déchanter : la charrette n’était pas là.

Dépité, j’allai directement à ma chambre où je fis quelques ablutions car j’avais eu très chaud tant par l’énervement et l’angoisse que par mes courses à pied. Que faire maintenant ? Je n’avais plus qu’à tromper mon ennui en espérant que le Recteur n’était pas déjà en train de pratiquer quelques rites sataniques. Puis, sur une impulsion, je décidai finalement de reprendre le cheval et d’aller chercher Georges. Je me disais que si le Père Hubert rentrait au presbytère et en repartait pour une destination inconnue le soir même par exemple, je serai sans doute heureux d’avoir de la compagnie pour le suivre.

Informé de mes péripéties de la journée, Georges me fit remarquer :

- Bah rien ne dis qu’il va faire quelque chose ce soir, et je vais faire quoi moi : j’vais pas rester toute la nuit dehors

- Je vous raccompagnerai dans ce cas là

- Et comment qu’on va faire pour le suivre : déjà que dans la journée, vous y arrivez pas alors la nuit… Et pis la charrette ça fera du bruit…

- On verra le moment venu

- Mouais… Ca vous a pas porté chance ça aujourd’hui…

- Alors vous avez une idée peut-être ?

- Ca se pourrait…

- Ah non, vous n’allez pas recommencer avec vos airs mystérieux ! m’exclamai-je

J’étais un peu agacé par ses airs supérieurs et ses remarques sur mes erreurs de la journée : je m’en voulais déjà suffisamment comme ça, il était inutile de retourner le couteau dans la plaie. De plus, son idée n’avait rien d’un trait de génie : attendre chez l’un de ses cousins qui habitait dans le bas de la rue, ce qui lui éviterait de rester dehors au cas où il ne se passerait rien, et lui emprunter son cheval au cas où le Recteur sortirait dans la soirée (à condition évidemment qu’il soit d’abord revenu au presbytère, et là encore rien n’était moins sûr). Je lui fis remarquer que je ne savais pas mener un cheval à part avec un attelage mais il m’assura maîtriser la chose. Je ne sais pas pourquoi mais je doutais aussitôt de cette affirmation ; cependant, n’ayant pas d’autre solution à lui opposer, je dus acquiescer et le regarder partir chez ce fameux cousin.

Inquiet, je retournai dans ma chambre pour attendre une nouvelle fois et afin de tromper mon ennui, je mis aussitôt à prier. Mais comment atteindre la spiritualité quand vous restez l’oreille aux aguets et sursautez au moindre bruit ? Prier avec ferveur demande un effort psychique afin de se détacher du quotidien et parvenir en esprit à communier avec le Très Saint Père et, harcelé par toutes les questions que je me posais, je fus bien incapable de faire cet effort. Je m’arrêtai donc rapidement car tout ce que je faisais, c’était juste récité des paroles par cœur auxquelles je ne donnais aucun sens, comme certains élèves le font lorsqu’il leur faut réciter une leçon.

J’avais peur que le Père Hubert ne rentre pas au presbytère : je ne saurais alors pas ce qu’il avait en tête avec ces deux caisses en bois. Or, j’étais persuadé qu’une messe noire allait être prononcée prochainement : les dates correspondaient, environ tous les trois mois…

En fin d’après-midi, cependant, j’entendis un attelage arriver dans la cour et je me précipitai aussitôt auprès de ma fenêtre. A la vue de la jument grise qui tirait la charrette, un énorme poids me quitta : le Recteur était de retour. Je le regardai un instant tirer sur les rênes et descendre prestement du siège. Malgré sa carrure, il avait de la souplesse et de l’élégance dans le geste, je devais bien le reconnaître. Tandis qu’il accrochait les rênes à un anneau fixé dans le mur, je laissai mon regard errer sur la charrette et tout d’un coup je me rendis compte que les deux caisses n’y étaient plus : qu’en avait-il fait ? A quoi cela avait-il servi ? Je regrettai alors amèrement, une nouvelle fois, de l’avoir perdu de vue.

Je l’entendis rentrer et monter du pas leste qui le caractérisait, tourner à droite en haut de l’escalier et déverrouiller la porte de sa chambre qu’il referma sans précaution de bruit. Il y resta jusqu’au souper, heure à laquelle il descendit dans le réfectoire pour prendre son repas avec les autres prêtres. Je m’interrogeai un instant pour savoir si je devais m’y rendre également ou prendre mon dîner seul dans ma chambre. Une sorte de démon m’incita à descendre et, le cœur battant la chamade car forcément l’ambiance serait lourde, je pris place à sa table. Mon arrivée n’avait pas fait plaisir aux autres prêtres qui redoutaient ma présence au même endroit que le Père Hubert depuis que notre querelle était publique, mais je m’efforçais de ne pas y prendre garde en me concentrant sur mon assiette. Je sentais aussi les yeux sans aménité de mon « ennemi » posés sur moi, mais je gardai la tête obstinément baissée, refusant de rentrer en lutte par regard interposé.

Le Père Hubert récita le bénédicité de sa voix grave qui, dans les premiers temps où j’étais arrivé à Piré, m’avait charmé par ses intonations chaudes et rondes. Aujourd’hui, plus d’un an plus tard, je ne la supportais plus. Je fis un effort pour oublier à qui appartenait cette voix et me concentrer sur les paroles de remerciement.

Le début du repas se passa dans un silence lourd, personne ne trouvant quoi dire afin de le combler d’une conversation suffisamment futile pour n’impliquer aucun avis critique qui ferait déraper le fragile équilibre qui tentait de se mettre en place. Comme toujours dans ces cas-là, ce fut le temps qui fut abordé, le Père Ménard se lançant courageusement :

- Avec le mauvais temps que nous avons eu cet été, il semble que les récoltes ont été bien mauvaises dans l’ensemble cette année

- Oui, enchaîna rapidement le Père Louis, tout le monde se plaint dans les fermes. L’année sera bien difficile et les prix vont certainement augmenter. Nous aurons encore bien du travail pour soulager la misère comme on le peut

- Si encore on nous donnait les moyens pour cela mais ce n’est vraiment pas le cas… Je ne dis pas cela pour vous, Père Hubert : vous-mêmes, bien sûr, faites comme vous pouvez pour nous redistribuer le casuel. Mais enfin, si l’Eglise voulait augmenter un peu nos traitements, poursuivit le Père Ménard, cela ne serait pas inutile.

- Ah pour ça, intervint le Père Coujeon qui prenait rarement la parole, il faudrait encore que les prélats nommer sans exercer de charges et ne voulant surtout pas en exercer, soient un peu moins grassement payés ; car l’Eglise nourrit trop bien ceux qui ne font rien et pas assez ceux qui travaillent durs

- Hélas, je crains que cela ne change pas de sitôt ! conclut le Père Ménard

Sur cette sentence, le silence menaça de reprendre et, avec lui, la lourdeur de l’ambiance. Devant ce danger, le Père Louis reprit :

- Pour en revenir aux récoltes, ce n’est pas seulement le temps de cet été qui est en cause mais aussi la diminution de la main d’œuvre due à l’épidémie de l’année dernière

- Ca c’est sûr : un village comme celui de la Hattais a perdu tellement de population qu’il a été bien difficile d’effectuer le travail nécessaire aux champs

Je me permis alors une petite intervention dans le dialogue :

- C’est vrai que les terres ensemencées ont réellement diminué et les rendements ont été très faibles à cause de l’été pluvieux et frais que nous venons de connaître. Il y aura nettement moins de subsistances pour l’année prochaine et quand bien même nous aurions un peu plus de moyens pour subvenir à la pauvreté, je crains bien que cela ne changerait pas grand-chose à l’affaire : il n’y aurait toujours pas assez de subsistances pour tout le monde

Le père Hubert ricana à ma diatribe et je crois que tous les prêtres présents furent surpris de ce comportement totalement inadéquat avec son statut. Effrayés de cette attitude, ils me regardèrent comme si j’en étais responsable. Je pris le parti de l’ignorer et j’allais continuer lorsqu’il lâcha :

- Allons donc, vous croyez que les riches manqueront de vivres peut-être ?

- Bien sûr que non puisqu’il y a des riches et des pauvres et que les récoltes peuvent être achetées uniquement par les premiers. Mais si tout le monde était riche, le problème subsisterait : quand les récoltes ne sont pas à la hauteur, il n’y a pas assez pour tout le monde et le prix est juste là pour savoir qui va pouvoir manger et qui ne le pourra pas. Mais ce n’est pas le prix le fond du problème ; ni même qu’il y ait des riches et des pauvres : le fond du problème est qu’il n’y a pas assez de subsistances pour tout le monde

- On dirait bien que vous voulez vous transformez en docteur ès économie : votre future voie peut-être…, commenta t’il toujours aussi ironique

Je serrai les dents pour ne pas lui répliquer vertement. Un rapide coup d’œil autour de la table m’apprit que mes condisciples avaient baissé le nez sur leur assiette, extrêmement gênés d’être pris dans un échange aussi acide qui n’était certes pas digne d’un Recteur, quel que soit le différend qui nous opposait.

Après un petit instant de silence, je décidai de poursuivre mon idée :

- Si donc le véritable souci réside dans la quantité de subsistances, il faut pouvoir l’augmenter…

- Brillante déduction ! m’interrompit-il à nouveau, sarcastique

- J’ai discuté avec Nicolas Prodault et sa femme : eux ont eu une récolte relativement bonne par rapport aux autres fermes…

- De la magie peut-être…, ironisa t’il

- Non, je ne crois pas qu’ils pratiquent la magie noire, contrairement à d’autres, fis-je en insistant bien sur le dernier mot. Cela dit, Nicolas a mis en pratique l’utilisation du fumier comme engrais, technique qui est de plus en plus recommandée apparemment par les manuels d’agriculture

- Quelle horreur ! intervint le Père Coujeon. Mettre des excréments là où la nourriture du Seigneur va pousser !

- Il semble que ce soit très efficace

- Efficace ou pas, je suis absolument contre et je le dirai bien fort à nos paroissiens

- Mais enfin, Père Coujeon, si cela devait permettre de mettre fin aux disettes, ne faudrait-il pas au contraire encourager cette technique ?

- Le Seigneur Dieu dans sa très grande sagesse a très certainement créé les disettes pour une bonne raison. Rappelez-vous, Père Julien, les pauvres sont semblables au Christ

Je sentis qu’il était inutile d’aller plus loin dans le débat : le Père Coujeon était âgé et rien ne le ferait changer d’avis. Je compris pourquoi Nicolas et Renée ne craignaient pas d’être imités. Il était bien difficile de faire pénétrer des idées nouvelles dans le lot d’habitudes qui étaient le fondement de l’agriculture dans nos campagnes.

Je me tus et le silence revint dans la salle à manger. Le Père Hubert s’était renfrogné et je savourai le plaisir de lui avoir clos le bec, attitude fort peu charitable et chrétienne, je l’avoue, mais j’avais encore sur le cœur les méchantes paroles qu’il m’avait dites au sujet de mon physique et de mes origines, sans compter tout ce que je lui reprochais en tant que curé. Et quand bien même je n’aurais pas eu tant de sujets de rancune, son attitude si ouvertement méprisante lors de ce souper aurait largement suffit à rendre ma petite victoire bienfaisante pour mon égo.

Suite à l’échec patent de cette première tentative de discussion, plus personne n’osa intervenir et le dîner se termina dans le même silence lourd qu’à son début. C’est avec soulagement que tout le monde quitta la pièce.

Je décidai d’aller prendre l’air avant de retourner dans ma chambre. Il avait plu un peu en fin de journée et l’humidité restait bien présente en cette soirée qui sentait l’approche de l’automne. Il faisait déjà nuit et je restai sur le perron à m’imprégner des odeurs de terre mouillée et à écouter le silence. Les nuages avaient laissé la place à un ciel limpide et les étoiles apparaissaient au fur et à mesure que le noir s’étalait sur la nature. J’aimais ces instants où j’avais l’impression d’être seul au monde : moi si petit et l’univers si immense.

Je m’adossai au mur pour savourer encore mieux le crépuscule. Je respirai profondément, la tête légèrement levée vers le ciel et je remerciai Dieu pour l’infinie beauté de sa Création ; puis, fermant les yeux, j’écoutai la nuit : un concert de croassement qui venait tout droit d’une mare un peu plus loin retentissait jusqu’à moi et je devinais par son intensité que les grenouilles étaient fort nombreuses à donner ainsi de la voix. Je m’imaginais un instant parmi elles, petit crapaud parmi tant d’autres, en train de m’égosiller, tapi dans de hautes herbes à proximité d’une eau boueuse, prêt à m’y jeter à chaque instant. Que ressentait-on quand on plongeait dans l’eau et qu’on y nageait sous la surface ? Encore une question à laquelle j’aurais aimé avoir une réponse. Malheureusement, comme la plupart des gens, je ne savais pas nager. J’avais même entendu dire que les marins eux-mêmes ne le savaient pas, excepté un très faible pourcentage.

Ma rêverie fut interrompue par le bruit d’un petit vol très rapide, un peu fou : une chauve-souris avait dû passer à proximité. Je m’aperçus que la lune se levait : elle était pleine et promettait d’être magnifique. Elle avait pour l’heur une couleur d’un beau jaune paille et elle commençait déjà à éclairer la nuit. Je devinais les contours de notre cour et de la grange. Au fond du jardin, de grands sapins se dressaient, silhouettes majestueuses et sombres, et leurs branches prenaient à la lueur de la lune des teintes argentées.

Mais je commençais à ressentir la fraicheur et à frissonner : il était temps pour moi de rentrer et d’aller trouver la chaleur bienfaisante des draps. J’étais fatigué par les évènements de la journée et j’aspirais à trouver le sommeil rapidement, espérant que la nuit serait calme et reposante, même si une partie au fond de moi attendait avec impatience qu’il s’y passe quelque chose.

Arrivé dans ma chambre, je fis mes prières du soir puis je déposai ma soutane sur la chaise et me préparai pour aller au lit. J’ouvris mes draps et commençai déjà à poser une jambe sur le matelas lorsque j’entendis une porte s’ouvrir à l’étage. Instantanément, mon cœur se mit à battre la chamade et, n’osant plus bouger, je tendis l’oreille.

Une clé tourna dans une serrure et cela me sembla provenir de l’autre côté de l’escalier : était-ce le Père Hubert qui s’apprêtait à sortir ? Lorsque j’entendis son pas, que je savais fort bien distinguer de ceux des autres prêtres, allant décroissant dans les marches, je compris qu’il me fallait abandonner l’idée d’un sommeil réparateur. A la va-vite, je récupérai ma soutane, l’enfilai en un tour de main sans trop prendre le temps de la boutonner et attrapai ma cape.

Comme je l’espérais, je le vis se diriger vers la grange où avait été rangé l’attelage après qu’il se fût, quant à lui, contenté de l’attacher au mur : c’était sûrement le Père Louis qui s’en était occupé, ne sachant visiblement pas que le Recteur souhaitait ressortir. J’en profitai pour filer le long du mur sans qu’il me voit et, courant à perdre haleine, je rejoignis la rue qui descendait vers l’église. Je devais à tout prix récupérer Georges chez son cousin et j’espérais qu’il n’était pas déjà endormi car nous n’avions pas de temps à perdre.

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