— Vous ne savez pas à qui vous parlez !

Alors comment réagir ? Deux pour cent de la population s'abstiennent de réagir et préfèrent "laisser couler". L'image est belle. Ils sont étanches à toute proposition de haine ou à toute invitation à la violence inutile. Un esprit en Goretex. Ils continuent à vivre paisiblement et laissent les autres se battre entre eux. "Si on devait s'arrêter dès qu'un chien aboie, on n'avancerait pas" à dit un autre sage face aux critiques. Voici une bonne façon de voir les choses. Avancer et ne jamais laisser les autres nous définir. Bien sûr ! "Vous ne savez pas à qui vous parlez !" tendrait à nous définir comme un ignorant, qui aurait dû voir, deviner qu'il venait de croiser la route d'un illustre personnage, quelqu'un d'important au bras long et devant qui il faudrait poser un genou à terre et s'excuser. Soit. L'intelligent, même s'il est taxé d'ignare par l'adversaire, n'entrera pas dans la meute incontrôlable des Chihuahuas. Il ne s'égosillera pas pour être respectés à tout prix, car bien souvent il ne s'agit pas de respect. Il ne s'époumonnera pas non plus à faire valoir ses droits etc.