18 Décembre, Marie-Noëlle, la fille et Alvar.

2 minutes de lecture

E.Y

Ce matin, ma descision est prise, La reine mére, L'autre Marie-Noëlle, ma... Maman, m'a congédié... Elle m'a dit que ma place n'était plus ici, dans les papiers avec elle, à subir les jérémiades constantes de ces acrimonieux lutins.

Ma place, a t'elle dit, par Odin, par Thor et Saint Nicolas, était auprés de mon pére... a manger des harengs saur, au milieu de nos rennes, d'aller m'entrainer avec lui, que de toute façon, ce Noël, quoiqu'il arrive, j'allais le seconder.

Qui sait d'aprés elle, rencontrerais-je l'amour au coin d'une cheminée

J'en doutais, mais une fille ne doit elle pas toujours laisser croire à sa trés chére mère... qu'elle put avoir raison ( même si j'en doutais fortement )

De toute Façon, avait elle rajoutée, devant ce sourire espiégle que j'avais arboré :

  • C'est la derniére saison, passation de pouvoir ou pas, en Janvier, ton pére, m'entraine avec lui dans notre nouvelle vie, La neige, le froid, les pelisses rouges et les traineaux surchargés, ce sera de l'histoire ancienne... et puis, surtout, j'étais comme toi, à ton age... mais les yeux de bad boy qu'avait ton pére, j'ai été obligée de craquer... tu verras, ça risque de te tomber dessus...
  • Cause toujours la mére que je lui avais répondue

***

  • Alors, toujours ausssi lourde ta mére... mais elle a sans doute raison, les bads boy's... tu n'est tombée que sur des garçons raisonnables, obéissants et conventionnels ! Bon, viens, cette aprés-midi tu va voir, les bêtes aussi sont prêtes... une course poursuite dans la toundra, ça te dit ?

Je la regardais, elle était si belle ma fille,dans son ensemble rouge à capuche, taillé sur mesure, il lui allait à ravir, ça m'étonnerai que les garçons... de toute façon, je savais que sa mére avait du être lourde, lourde, lourde... Mais moi, je la connaissais la vie, la magie de Noël, j'y croyais encore et toujours, La magie de Noël, ce n'était pas juste un mot.

En la regardant, je revoyait sa maman, cette nuit là, son justaucorps rouge, ses taches de suie sur la joue rose, sur l'arrêtte du nez, ses beaux cheveux blonds de viking en bataille... cette bouche rouge, ces grands yeux étonnés...Vous saviez ce qu'elle m'avait dit ?

  • Alors grand imbécile, tu m'embrasse ou tu attende la Saint Glin glin ?

Alors que j'étais parti dans le passé....

  • Papa, Papa, Papa... ouhou, il y a quelqu'un ?
  • Euh ! Ma fi...
  • Arrettez de vous méler de ma vie, je rammenerais quelqu'un ou quelqu'une à la maison quand je l'aurais descidé, on est le 18, dans six jours, c'est la grande tournée, soit vous me cassez encore les pieds et je me taille... soit, vous arrêttez !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Etienne Ycart ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0