Vivaldine
Elle a
La beauté de la nuit
Dans chacun de ses pas
Elle a
La douceur de la pluie
Cachée entre ses bras
Elle a
Ce charme si épanoui
Qui précède le trépas
Elle a
La beauté de l’éternité
Et la grandeur d’un roi
Elle a
Le calme des forêts enneigées
Endormies par le froid
Elle a
Un baiser des plus glacés
Immaculé et courtois
Elle a
La beauté et la naïveté
De celles des premières fois
Elle a
Une certaine lascivité
Qui s’offre à moi parfois
Elle a
Tout ce dont la nature l’a gâtée
Et mon âme entre ses doigts
Elle a
La beauté du soleil qui luit
Comme les déesses incas
Elle a
Le goût sucré des fruits
Dans ces contours si délicats
Elle a
Cette chaleur dont s’enduit
Le zéphyr dans les magnolias
Elle a toutes ces choses et tant d’autres à la fois
Car la plus grande beauté qu’ont les femmes
C’est d’être aussi changeante que les saisons
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