La digue a cédé
Très tôt, ce matin, la digue a cédé
La rivière en est sortie de son lit
Balayant les structures compliquées
Les flots incessants ont tout engloutis
La rivière en est sortie de son lit
Avalant le béton des rues moroses
Les flots incessants ont tout engloutis
Des racines aux corolles des roses
Avalant le béton des rues moroses
Jusqu'à ce qu'il n'en demeure plus rien
Des racines aux corolles des roses
Noyées en un coup d'œil diluvien
Jusqu'à ce qu'il n'en demeure plus rien
Les tuiles sombrèrent dans les abysses
Noyées en un coup d'œil diluvien
Que ne pouvaient contenir mes iris
Les tuiles sombrèrent dans les abysses
Ne resta que l'immense bras des flots
Que ne pouvaient contenir mes iris
Sur une terre battue par les maux
Ne resta que l'immense bras des flots
Un fleuve calme, une mer libérée
Sur une terre battue par les maux
Très tôt, ce matin, la digue a cédé
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