Orage d'été
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Sous le ciel gris d'orage
Mes yeux se lèvent inexorablement
Dans le tréfonds des cumulus.
Orage d'été.
Orage de peine.
La pluie ventriculaire
Saupoudre de sa scintillante parure
L'artistique effigie
D'un monde parsemé d'une férocité acharnée
Insatisfaite de toute commodité.
Sans une once de regret,
Les éclairs s'abandonnent à la nuit
Dont le fin voile cache,
Tailladées sans la moindre amnésie
Des âmes divaguantes
Illuminant les étoiles de mes yeux,
Tournés vers les parfums scandés
Par toutes ces vies
Aussi libres que ces pétales au vent.
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