Lassée de cet amour insipide,

Lorsque cette flamme ardente se dissipe,

Et que je commence à croire à tous ces « disent-ils ».

J’ai délaissé les lésions d’autrui.

J’ai dissipé les liaisons nocives,

Quand la narcotique abrasion arrachait mon acharnement.

Celle d’un cœur martyrisé .

Et d’un sang acide qui se distille.

L’amour, cette impression si paisible,

Mais si fissible.

Son mordant passionné,

Mais acerbe,

Nous enivre

Puis nous dissout.

Gardant précautionneusement avec lui

Une part naïve de nous.

Les faibles se perdent dans les effluves de cette désillusion.

Les plus forts s’y refusent.

Mais s’échouent dans le gouffre de la solitude.