EXORDE 1.
La fin de la troisième décade du second calendrier de l’Ecclésiaste fut terrible, tant pour l’humanité, que pour la terre. Après diverses pandémies, une guerre menée contre les androïdes et l’UDI, une pluie météoritiques déchaînées par ces immondes Nietzschéens provoquant un hiver nucléaire, cette planète était devenue un vaste champ de ruines, un enfer où il ne faisait plus bon vivre.
D’un peu plus de vingt milliards, la population humaine était retombée à moins de six milliards d’habitants. Il ne restait que les plus pauvres, que ceux qui n’avaient pas pu embarquer à bord des nefs divines en direction des planètes d’Alpha-du-Centaur ou de celles plus proches de Vénus et de Mercure.
La terre, était méconnaissable. Sa géographie avait été modifiée par le nombre invraisemblable des cratères qui la défiguraient. Pour plusieurs milliers d’années à venir, des régions entières seraient infectées par des radiations et une pollution chronique.
Dans les régions épargnées par les retombées, une succession de catastrophes s’étaient tout de même enchainées, avec pour résultat la mise à mal de l’autorité de la SCECT. Celle-ci n’avait plus les moyens de veiller sur une plèbe belliqueuse et improductive.
Sa priorité était de mener une guerre interplanétaire voire intergalactique.
Sur les conseils des familles Von Grugger, et Baeckelandt, et avec l’accord de l’Impérium Solaris, du Haut Magistroum et des membres dirigeants de la SCECT, des pourparlers s’engagèrent avec l’UDI. Ils sollicitèrent un cessez-le-feu humanitaire afin de sauvegarder ce qui restait du berceau de l’humanité.
Les Nietzschéens, acquiescèrent à deux conditions, que la terre soit démilitarisée, et que les autres corps célestes du système solaire à l’exception de Vénus et de Mercure Passent sous le control de l’UDI.
Ce fut le traité de Gédéon City qui entérina cet état de fait.
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