7 L'incendie
Par la suite, je rendis sa liberté à Galahad. Encore une fois, personne ne se posa de questions.
On sentait qu'il était joyeux et malheureux : joyeux d'être libre, et malheureux parce qu'il me quittait. Je suis d'accord avec lui : on est toujours mitigé quand on affaire à une psychopathe.
"Reviens me voir, lui dis-je." Bah garde-le si tu veux le voir !
Et il partit.
Quelques jours plus tard, je m'amusais dans la plaine avec Lady.
Soudain, elle se figea. Un danger ?
Je la voyais, le naseaux grand ouverts, les yeux dilatés. Les yeux dilatés ? WTF ?
Je sentis l'air : le feu ! D'où il sort, le feu ? Combustion spontanée de l'herbe ?
Lady s'enfuit aussitôt. C'est ce qu'il faut dans la vie, avoir des alliés sûrs qui ne nous laisseront jamais tomber.
Mais moi, je restais au sein des flammes ! On n'avait pas compris... Attends, les flammes forment un cercle autour de toi ? Beaucoup trop cliché et surréaliste !
"Au secours ! criais-je." Passé simple ou imparfait, un choix difficile.
Tout à coup, je vis Galahad qui paissait non loin de là. Au calme. Genre y a le feu et lui il se dit "Attends je finis de manger et je m'en vais"
Je l'appelais et il vint, sautant courageusement par-dessus les flamme. Quoi de plus logique ? Les chevaux n'ont peur de... J'ai failli dire une connerie.
Je sautais sur son dos.
Il fit volte-face, faisant le chemin du retour. Oh là là, le cliché... Le beau cheval blanc qui va sauver l'enfant en détresse, je crois que c'est dans Crin-blanc ça !
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