Tout en pudeur
Avec un sourire je cache mes larmes,
Pas besoin de leur montrer plus de faiblesses,
Et de leur procurer de nouvelles armes,
Pour leur permettre qu'un peu plus on me blesse.
Absurde société qui s'acharne encore,
Sur ceux qui sont déjà là, plus bas que terre,
Aucune espérance n'est possible alors,
Ne reste qu'à se résigner et se taire.
Société qui a choisi comme vainqueur,
Les bourreaux, riches influents, les plus forts,
Laissant dans l'indifférence le meilleur,
Ce bon, ce merveilleux cœur pur, ce trésor,
Qui discrètement, dans l'ombre au quotidien,
Vient en aide aux esseulés, désespérés,
Tout simplement, un sourire, tend la main,
Aide à se relever avec dignité.
À toi, mon petit ange de l'ordinaire,
Laisse moi pour une fois te remercier,
Pour une fois te mettre en pleine lumière,
Que chacun reconnaisse enfin ta bonté.
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