Marc a réussit à guérir complètement de son accident de voiture grâce aux technologies médicales qui ont évolués. Il rentre chez lui car son père a une annonce importante à lui faire. Il apprend que son père veut le fiancer avec une fille qu’il ne connait pas.

Malgré le fait que son père lui ait expliqué qu’ils sont dans une situation précaire et qu’à cause d’un énorme coup que prépare ses principaux rivaux, ils n’ont pas le choix que de demander l’aide de son vieil ami en échange de ses fiançailles.

Son père lui demande alors de quitter sa copine

Marc n’en croit pas ses oreilles et s’offusque

   « Tu plaisantes !?

   — Aucunement, je suis très sérieux, si tu ne le fais pas cela va me

    mettre sur la paille !

   — Je men moque, il n’y a que mon amour pour Julie qui compte !

     L’argent n’a aucune importance à mes yeux ! »

Et son père réfléchit durant quelques secondes alors que Marc est sur le point de partir

   « Attend, tu ne parles quand même pas de Julie Donovan, la fille

    d’un de mes plus vieux ennemis !?

  — Je ne savais pas que c’était un de tes vieux ennemis mais ça je

   m’en fiche, je l’aime. Ne compte pas sur moi pour faire ce que tu

   me dis !

  — Alors je ferai tout pour te séparer d’elle !

  — Essayez donc père, le sien a déjà approuvé ma liaison avec elle,

   vous n’avez plus votre mot à dire ! »

Il s’en va dans sa chambre et son père appelle son vieil ennemi

   « Mr Donovan c’est Mr Cartage, j’aimerai savoir si vous avez réellement

    autorisé votre fille et mon fils à avoir une relation ?

   — Oui, je me suis dit qu’il irait bien ensemble, de plus je commence à en

    avoir marre de cette bataille ancestral entre nos deux familles, si nos

    enfants peuvent être heureux ensemble, alors j’accepterai d’enterrer la

    hache de guerre et de votre côté ?

   — Il en est hors de question, je ferai tout pour séparer votre fille de mon

    fils et lui faire épouser la fille que j’ai choisi pour lui

   — Alors nous n’avons plus rien à nous dire, au revoir »

Mr Donovan raccroche puis demande à sa fille Julie d’appeler son petit ami et de le lui passer, elle appelle Marc

   « Marc, mon père veut te parler, je te le passe »

Elle passe son téléphone portable à son père

   « Marc, c’est Mr Donovan le père de Julie

   — Bonjour monsieur, vous vouliez me parler ?

   — Oui je sais grâce à ma fille que vous avez réussi vos examens, tout d’abord je

    tiens à vous féliciter

   — Merci beaucoup monsieur mais je suppose que ce n’est pas que pour ça que

    vous vouliez me parler ?

   — Non en effet, j’ai eu une discussion avec ton père et je connais ta situation, ma

    fille voulait attendre pour vos fiançailles et votre mariage mais je pense que vu la

    situation nous devrions accélérer le pas, qu’est-ce que vous en pensez ?

   — J’en serai ravi mais à condition que cela ne dérange pas votre fille

   — Ca ne la dérange aucunement car à l’époque elle n’était pas pressé mais

    maintenant qu’elle connait votre situation elle se dit que le plus vite sera

    le mieux

   — Dans ce cas c’est d’accord, comment on fait ?

   — Je vous propose de venir directement chez moi après-demain et d’officialiser

    vos fiançailles.

    La veille je contacterai mon réseau pour les prévenir, cela devrait remonter aux

    oreilles de celui qui a fait cette proposition à votre père

   — Merci beaucoup Mr Donovan, je compte sur vous »

Marc raccroche.

Le lendemain soir le père de Marc reçoit un coup de fil et décroche

   « Oui Allo ici Mr Cartage

   — Mr Cartage c’est Mr Matthiew

   — Ah salut, qu’est-ce que me vaut le plaisir de cet appel à une heure si tardive ?

   — Je tenais à te prévenir que notre marché ne tient plus

   — Comment ça ? Mon fils n’a pourtant encore pas pris sa décision, laisse-lui encore

    un peu de temps !

   — Je ne peux pas

   — Pourquoi ?

   — Parce qu’il y a d’autres prétendants qui frappent à la porte et surtout par ce que

    j'ai appris de mon réseau de contact que ton fils va se fiancer avec la fille des

    Donovan demain »

Le père de Marc est très étonné de ce qu'il entend

   « Comment est-ce possible, je ne suis même pas au courant !

   — Et tu crois vraiment que ton fils est obligé de te dire tout ce qu’il fait, il a dû

    contacter Mr Donovan pour faire accélérer les choses en sa faveur

    Désolé mais tu as été trop lent sur ce coup et prendre le contrôle de tes

    entreprises ne me ferait que plus de travail alors que ce n’est même pas mon

    secteur d’activité, au revoir Francis.

   — Non attend Fabrice ! »

Mais trop tard il a déjà raccroché, Francis est très énervé envers son fils et défonce la porte de sa chambre mais ce dernier s’est enfuit en toute discrétion par la fenêtre de sa chambre qui est au 1er étage grâce à la gouttière pour la pluie et un grillage situé contre le mur.

La femme de Francis entend tout ce vacarme, sort de la buanderie et voit son mari très en colère à l’entrée de la chambre de Marc.

   « Tu vas bien mon chéri, qu’est-ce qui te prend d’être autant en colère ?

   — Lâche-moi femme, je n’ai aucun compte à te rendre ! »

Il la projette contre le mur et tombe par terre puis Francis va dans sa chambre pour se coucher alors qu’elle est encore allongé sur le sol du couloir du premier étage.

Sa femme se réveille une dizaine de minutes plus tard et ne constate qu’une petite bosse à l’arrière de la tête.

Elle regarde en ouvrant légèrement la porte de la chambre que Francis est bien en train de dormir, elle se décide à appeler Marc dans le couloir après avoir refermer la porte de la chambre conjugale

   « Marc, c’est moi, qu’est-ce qui s’est passé avec ton père ?

   — Il voulait me faire épouser une fille que je n’aimais pas mais je lui ai dit non en

    lui annonçant que j’avais déjà une petite amie que je comptais épouser et grâce

    à son père on a pu s’arranger pour que le mariage soit annulé.

   — Mais pourquoi il était autant énervé ?

   — Parce qu’en refusant de quitter la fille des Donovan pour cette étrangère, je l’ai

    mis dans une situation où il va faire faillite s'il perd le contrôle des sociétés qu’il

    possède. »

La femme de Francis réfléchit un peu et comprend ce qui se passe

   « En gros tu viens de condamner ton père au suicide financier

   — Et alors, il n’a rien fait pour moi depuis que ma mère a disparu pour une raison

    inconnu quand j’avais six ou sept ans.

    A chaque fois c’est la nounou ou les servantes qui se sont occupés de moi,

    même quand il s’est marié avec toi, il ne s’est pas plus occupé de moi et ne me

    dit pas que tu l’as épousée par ce que tu l’aimais.

  — C’est pas facile d’avoir le fils d’un homme qu’on a épousée aussi intelligent car tu

    as raison, je n’ai épousé ton père que par intérêt.

  — Je suppose qu'à chaque fois que mon père et moi n'étions pas à la maison, c'était

    un défilé

  — Exactement car c’était un mauvais coup au lit et ce dès le début. Au moment

   même de notre mariage, je me suis fait le garçon d’honneur dans les toilettes

   de la salle de bal, le lendemain… »

Mais Marc a bien saisi et l’arrête, il lui dit

   « C’est bon j’ai compris

   — Je ne compte même plus le nombre de fois que je l’ai trompé depuis qu’on est

    marié »

Une dizaines de minutes plus tôt, le père de Marc se réveille au son de son téléphone portable car il a un sommeil très léger, il vient d’être prévenu par la bourse que l’OPA agressive va avoir lieu bientôt.

Francis décide donc de quitter sa chambre et de rejoindre au plus vite son pc portable qui est toujours dans le salon mais il entend une conversation entre sa femme et quelqu’un au téléphone.

En tendant bien l’oreille derrière la porte, il entend alors sa femme avouer à son fils qu’elle ne l’a épousé que pour son argent et qu’elle a commencé à le tromper très tôt après leur mariage.

Après ces révélations, elle dit un dernier mot à Marc

   « Je vais te laisser, passe une bonne nuit Marc

   — Merci vous aussi belle-mère »

Alors qu'elle pense que son mari est toujours en train de dormir, la belle-mère de Marc rentre dans la chambre conjugale sans se douter que son mari est au courant de tout.