L’inspecteur Legrand se trouve dans la maison qui a brulé et demande à lancer un appel à témoins pour trouver les trois personnes qui habitent cette maison.

En attendant il est prévenu qu’il y a une salle rempli de produits chimiques qui ont fondu avec la chaleur et que c’est dangereux.

Après le passage de l’équipe de décontamination, l’inspecteur Legrand monte de nouveau à l’étage mais cette fois-ci avec des combinaisons jusqu’à la chambre.

Par la suite Marc se signale et l’un des adjoints de Legrand vient le voir pour lui poser des questions.

Il répond à toutes les questions puis l’adjoint s’en va chez les Donovan et enfin à l’hôtel avant de revenir à la maison calcinée.

Le reste de l’équipe continue son enquête dans la maison et voyant ses hommes revenir, l’inspecteur Legrand demande :

   « Qu’avez-vous appris ?

   — Le fils Cartage a quitté cette maison il y a plus d’une semaine, nous avons

    pu confirmer son emploi du temps pour la semaine dernière

   — Il est à l’origine de ça ?

   — Non j’ai plus l’impression qu’il a été une victime dans toute cette histoire

   — Comment ça ?

   — Son père voulait le marier de force et on ne peut pas dire qu’il était un

    modèle à suivre au niveau personnel, son fils s’est mis à l’abri quand il a

    senti que son père allait péter un câble.

   — Je vois, son père était violent avec son fils et c’est ce qui l’aurait poussé à

    mettre le feu à cette maison mais ça ne colle pas vraiment avec ce qu’on a

    découvert

   — En fait… »

Et il explique ce qu’il a entendu de la bouche des principaux concernés

   « Voilà qui résout une grande partie des mystères, donc pour résumé, son fils

    refuse de se marier avec cette fille et fait tout pour annuler le mariage arrangé

    puis le lendemain, son père apprenant ce qu’il a fait défonce la porte de la

    chambre de son fils pour le punir.

    Comme il a l’air violent, cela ne m’étonnerai pas qu’il ait frappé sa femme pour

    se défouler puis une fois fini, il va se coucher. Sa femme téléphone au fils et il

    lui raconte ce qu’il se passe mais il a du entendre la fin de la conversation et a

    tué sa femme par colère. Au vu de l’odeur d’œuf pourri, elle a du rester morte

    sur le lit conjugale pendant au moins une semaine.

  — Si l’odeur continuait à se répandre, des gens aurait commencer à se demander

    ce qui se passe

  — Donc pour remédier à ça il a acheté des dissolvants qui ont dissout le corps de

   sa femme mais l’odeur persistait. Il a donc décider de faire bruler sa maison

   avant de s’enfuir

  — Oui cette théorie semble être la bonne, tout concorde parfaitement »

L’inspecteur Legrand fait par la suite un résumé de ce qui leur manque

   « Il ne restera plus qu’à attendre les analyses des produits chimiques, découvrir

    comment il a tué sa femme, prouver qu’il a bien dissout le corps de sa femme

    avec les dissolvants pour faire disparaître les preuves de son crime, arrêter le

    criminel et l’affaire sera classé.

   — Il faudrait aussi avoir les conversations téléphoniques de ces dernières

    semaines, cela nous permettrait de le retrouver car pour le moment il est

    introuvable.

  — Très juste, il faut aussi qu’on trouve le magasin où il a acheté ses dissolvants

  — En effet cette enquête est loin d’être fini » dit Legrand

Quelques jours plus tard, la police scientifique a fini de tout passer tout au peigne fin et ont récupéré des échantillons pour les analyser.

La presse a été prévenu et l’incendie de la maison d’un des hommes les plus riches de France fait la une pendant plusieurs jours en repassant les infos en boucle et en faisant intervenir des spécialistes.

Ils cherchent à avoir une interview de Marc mais ce dernier refuse et refusera à l'avenir toutes les demandes de ce type.

Les journalistes vont quand même réussir à découvrir ce qui s’est passé sur les marchés boursiers et pensent alors que c’est pour ça qu’il a brulé sa maison, ne supportant pas d’avoir perdu autant d’argent en une seule nuit.

A la police scientifique, ils vont faire une découverte qui va les surprendre et ils en informent l’inspecteur Legrand dans son bureau, ce dernier est surpris aussi car il n’attendait pas les résultats des analyses aussi vite, il demande donc :

   « Vous avez du nouveau pour moi ?

   — Oui, le papier que vous voyez sur cette photo est en réalité un billet de

    banque d’une valeur de cinq cents euros et nous avons deux ADN sur le billet et

    il n’y a pas celui du fils. Les traces d’ADN laisser par la belle-mère proviennent

    d'une solution saline et que celui du père provient de la cornée qui se forme au

    bout des doigts d’une main.

   — Attendez, vous voulez dire que le mari a fait bouffer le billet à sa femme !?

   — Pas seulement un billet mais des liasses de billets, c’est très dure de faire

    disparaitre des liasses de billet même avec une solution acide.

    On en a retrouvé une certaine quantité à l’endroit même où aurait dû se situer

    le corps et tous comportent exactement la même chose que celui qui est dans ce

    rapport.

   — Je crois qu’on vient de découvrir comment il a tué sa femme, la question

    maintenant c’est pourquoi avoir laissé trainer le corps pendant une semaine ? »

Puis quelqu’un arrive dans le bureau

   « J’ai peut-être une explication

   — On t’écoute

   — Sur les marchés boursiers, notamment sur le CAC40, il y a eu beaucoup de

    mouvements le soir du drame. D’après ce qui se dit, Mr Cartage aurait perdu

    près de 750 millions d’euros à cause d’une OPA agressive de ses principaux

    concurents dans le secteur et l’opération aurait commencé vers 2h du matin

   — On a notre réponse, il ne pouvait pas s’en occuper car s’il perdait cette bataille

    il perdait tout mais il a quand même perdu gros et a du rapidement réagir pour

    éviter de tout perdre.

   — Il y a aussi autre chose, malgré l’absence de corps, on peut légitimement pensé

    que le meurtre a été commis avant 2h du matin, de plus ce n’était pas prémédité

   — Très juste »

Un coup de téléphone survient dans le bureau et il décroche

   « Inspecteur Legrand j’écoute »

Au bout du fil, un de ses adjoints à l’extérieur qui recueille des informations sur le coupable

   « Monsieur, on a de nouvelles informations

   — Très bien je t'écoute

   — Nous avons les enregistrements du magasin où Mr Cartage a acheté les

    dissolvants

   — Parfait

   — Avec l’accord des différents opérateurs téléphoniques et celle des familles, nous

    avons également les enregistrements des membres des familles Cartage et

    Donovan

   — Excellent, est-ce qu’il peuvent localiser le portable ou la puce de Mr Cartage ?

   — Pas pour le portable mais la puce a été retrouvé dans une poubelle d’un port

   — Ok continuez votre enquête dans le secteur du port, il n’est pas passé par là par

    hasard pour quelqu’un qu’on se sait presser de se mettre à l’abri

   — Entendu monsieur, je vais faire des recherches dans le port et aux alentours »

Et l’inspecteur raccroche

   « On a toutes les preuves qu’on cherche et avec un peu de chance, le port nous

    livrera peut-être les derniers éléments pour savoir où est-ce qu’il est parti et

    ainsi l’arrêter.

    Ensuite grâce au dossier qu’on aura sur lui on pourra montrer au tribunal et de

    manière implacable que cet homme est bien l’assassin de sa femme et

    le responsable de l’incendie de sa maison.

   — La traque ne risque pas d’être longue s’il a quitté la France ?

   — Non

   — Pourquoi ?

   — Pour commencer sur ordre de Bercy et de la banque de France, son compte a

    été gelé, il ne peut plus retirer de l’argent où que ce soit dans le monde

   — Mais d’après le rapport il y avait son coffre fort chez lui qui était vide, de plus on

    n’a pas retrouvé les bijoux de sa femme, il a donc encore un peu de ressources

   — En effet mais on va quand même lancer un mandat d’arrêt européen à son

    encontre » dit Legrand

Le mandat d'arrêt est lancé, les journaux en font leurs gros titres et à peine une semaine plus tard, Mr Francis Cartage deviendra l’homme le plus recherché d’Europe.