12 - Assassinat
Charlotte découvre avec stupeur que celui choisit par son père pour se fiancer n’était autre que Marc. Elle essaie d’en parler avec son père mais rien à faire à moins qu’elle n’aille aux rendez-vous organiser par son père pour se trouver un futur mari.
De son côté Marc sort avec Julie seul à seul dans le parc de loisirs de la dernière fois puis lors d’un pique-nique où cette fois-ci Franck s’est invité. Julie emprunte le téléphone de Marc pour passer un coup de fil et le lui rend.
Même si ça ne l’obsède pas, Marc n’a toujours rien fait avec Julie, juste quelques baisers mais il aimerait bien aller plus loin avec elle.
Samedi arrive et les trois déjeunes dans un drive-in. A la fin du repas ils se disent au revoir et après avoir constaté qu’un oiseau lui a laissé un petit cadeau sur sa voiture, Marc remarque alors une berline noire et quelque chose brillé en sortir.
Il crie à tout le monde de se mettre à terre et des coups de feu sont tirés.
Après que tout le monde soit à terre, la berline s’arrête puis certains clients entendent le son d’un téléphone venant de la voiture et quelqu'un décrocher mais personne n’entend la voix de l’homme au téléphone.
La voiture finit par s’en aller sans tirer d’autres coups de feu.
Pendant la fusillade Franck plaque Julie à terre et est en-dessous d’elle pour qu’elle ne se blesse pas en chutant. Il ne résiste pas à l’embrasser sur la bouche en y mettant la langue mais ils sont surpris par une femme qui les connait.
« Je pourrais savoir ce que vous faites ? »
Julie se relève rapidement
« C’était un accident, Il m’a protégé et nos lèvres se sont touchés ! dit-elle de
manière sure
— Je préfère ça et où est celui qui a donné l’alerte ?
— Oh non Marc ! crie Julie »
Elle est inquiète et crie son prénom et Marc lui répond mais en arrivant devant lui elle se rend compte que Marc a été touché à la hanche
« Vite appelez une ambulance, il y a un blessé ! »
L’ambulance est prévenu et par chance un apprenti infirmier qui était là à déjeuner avec sa copine se charge d’arrêter l’hémorragie et de maintenir Marc conscient.
« Merci beaucoup
— Je vous en prie, ce serait une honte pour un futur médecin de ne pas aider
quelqu’un qui s’est fait tirer dessus »
Puis l’ambulance et la police arrivent, cette dernière boucle tout le périmètre et les ambulanciers arrivent près du blessé, l’apprenti médecin leur fait un rapport
« Je suis apprenti médecin, tension et poux stabilisés, il est toujours conscient, j’ai
pu presser des deux côtés pour éviter qu’il ne fasse une hémorragie interne,
aucune autres blessures apparentes
— Très bon travail, continuez de maintenir fermement la plaie, monsieur est-ce
que vous m’entendez ?
— Oui
— Comment vous vous appeler ?
— Marc
— Très bien Marc, pouvez vous me dire si vous avez mal autre part ?
— J’ai mal aux côtes mais de l’autre côté de là où je me suis reçu la balle, de plus
je ne peux plus bouger mon bras droit
— Voyons ça »
Et le médecin l’examine, l’urgentiste touche les côtés de Marc et ce dernier pousse un cri.
Il comprend ce qui s’est passé et lui explique :
« Vous êtes tomber sur le côté et sur votre bras droit, cela a déboité votre
épaule droite et vous a causé des dommages aux côtes.
— Est-ce qu’il va s’en sortir docteur ? » demande Julie très inquiète
L’urgentiste lui répond
« Oui, ce n’est pas très grave mais heureusement que ce jeune était là et qu’il a eu
les bons gestes sinon votre cas aurait pu être beaucoup plus grave
— Au passage merci beaucoup Mr le futur docteur
— Je vous en prie mais maintenant il faut vous reposer et parler le moins possible
— Entendu… »
Ils lui mettent un bandeau autour du ventre et transporté dans l’ambulance en direction l’hôpital au service des soins d’urgence.
De retour sur le lieu de l’accident, la police enquête mais personne n’a rien vu avant les coups de feu de la berline noire. Même ceux qui ont été visé ne savent pas grand-chose
« Je vois, j'ai encore quelques questions »
Une fois l'interrogatoire de tout le monde finit, la police ainsi que Julie et Franck vont retrouver Marc à l’hôpital. Le docteur vient de sortir du bloc opératoire, Julie est la première a posé une question :
« Alors docteur ?
— Il va s’en sortir, la balle n’a pas atteint les principaux organes et est rapidement
sortie, on peut dire qu’il a eu de la chance
— Encore une fois
— Encore une fois ? se demande le docteur
— Il est déjà venu dans ce service pour un accident de voiture deux mois plus tôt
et s’en était sortit
— Je vois, il devra rester sous surveillance à l’hôpital pour l’instant et pourra sortir
d’ici une petite semaine
— Pourra-t-on lui parler ? demande un des policiers
— Pas tout de suite, On l’a mis dans un coma artificiel par mesure de sécurité et on
doit encore s'occuper de son épaule, revenez dans quatre jours.
— Très bien nous reviendrons alors dans quatre jours »
Puis c’est au tour le lendemain de Hélène et Charlotte d’arriver en trombe à l’hôpital
« Il ne peut pas recevoir de visite pour l’instant, revenez dans trois jours
— Compris, merci docteur »
Et les deux filles s’en vont, trois jours passent et Marc se réveille au petit matin où la police rentre dans sa chambre
« Excusez-nous de vous déranger alors que vous venez de vous réveiller mais on
a quelques questions ?
— Je vous écoute
— Que s’est-il passé ?
— Je venais de dire au revoir à ma copine et à son frère puis je me suis dirigé vers
ma voiture.
Une fois devant, j’ai vu arriver une berline noire avec les vitres teintés.
J’ai regardé attentivement cette voiture car des vitres aussi teintés sont
interdites en France.
C’est à ce moment-là que j’ai vu quelque chose sortir de la fenêtre entrouverte.
Sentant un danger j’ai crié à terre et j’ai été touché juste avant de me coucher.
— Ce n’est pas en tombant que vous avez été toucher mais juste avant
— Oui
— Avez-vous plus de détail concernant cette voiture ?
— Non, d’autres voitures me gênait la vue et au moment où je l’ai vue, elle avait
déjà fait le tour du rond point un peu plus haut donc je n’ai…(tousse) pas pu voir
la plaque minéralogique, en revanche j’ai entendu le son d’un téléphone qui
sonnait venant de la berline
— C’est ce que les autres témoins assez proches de la berline nous ont dit aussi,
nous aurions une autre question, voyez-vous quelqu’un qui pourrait vous en
vouloir ?
— Avant de vous répondre, y a-t-il eu d’autres blessés ?
— Non
— Alors je peux dire qu’il y a 90% de chance que cette (tousse) tentative
d’assassinat a été ordonné par mon père »
L’enquêteur est assez étonné d’entendre ça
« Votre père !?
— (tousse) Il est actuellement recherché par la police pour le meurtre de ma
belle-mère et l’incendie de sa propre maison, il m’en veut parce que j’ai refusé
d’épouser une fille et de ce fait il a perdu des centaines (tousse) de millions en
une nuit, il m’en veut pour ça je suppose.
— J’en ai entendu parler, c’est l’inspecteur Legrand qui se charge de cette enquête,
je vais aller le voir, merci de votre coopération.
— Je vous en prie » (tousse)
Puis le policier s’en va et c’est autour de Julie et Franck de rentrer, Julie va directement vers Marc et lui fait un bisou sur la bouche
« Ce baiser, c’est pour que tu guérisses plus vite, comme la dernière fois
— Merci chérie
— Allez je t’attend sortit de là rapidement Mr invincible » dit Franck
Et Marc essaye de rigoler mais cela lui fait mal aux côtes
« Evite de me faire rire Franck
— Désolé
— On va te laisser, rétablis-toi vite
— A plus
— A plus vous deux »
L’après-midi c’est au tour de Charlotte et Hélène d’être au chevet de Marc, il n'y a que Hélène qui parlera avec Marc
« Comment tu vas ?
— Plutôt bien pour quelqu’un qui s’est fait tirer dessus et de ton côté Hélène
comment se passe ses rendez-vous ?
— C’est plus une corvée qu’autre chose, si seulement l’homme que j’aime était
célibataire et qu’il avait des sentiments pour moi
— C’est pas de (tousse) chance
— Je sais mais je ne désespère pas
— Alors accroche-toi
— je sais, à plus Marc et rétablis-toi vite !
— J’y compte bien ! »
Charlotte n’a rien dit car son regard suffit pour lire le sentiment d’inquiétude qui plane dans son regard
Les policiers vont voir Mr Legrand et l’informe de la tentative d’assassinat sur Marc Cartage d’il y a quelques jours
« De son côté Marc, le fis de Mr Cartage pense que c’est l’œuvre de son père
— Cela concorderait bien avec les informations qu’on a réussi à obtenir
— Quelles informations ?
— Le suspect a rejoint l’Italie en bateau et a rencontré quelqu’un là-bas, quelqu’un
qui est connu des services d’Interpol comme un membre de la mafia.
— En échange d’une somme d’argent il a du demander à la mafia d’éliminer Marc
son fils
— C’est probablement ça
— Alors pourquoi est-il encore en vie ? La mafia n’est pas du genre à faire le travail
à moitié même s’il y a des témoins
— Une information capitale doit nous échapper
— D’après ce qu’à dit Marc et d’autres témoins, ils ont entendu un téléphone
sonné juste après que la berline se soit arrêtée. »
L’inspecteur Legrand réfléchit durant quelques secondes
« J’ai compris, les tueurs de la Mafia ont probablement reçu l’ordre d’abandonner
la mission d’assassinat. Pourquoi ? Ca je ne sais pas »
Son téléphone sonne et il décroche
« Inspecteur Legrand j’écoute »
Il écoute attentivement ce que la personne au bout du fil lui dit puis raccroche le combiné, son collègue lui demande alors :
« Qu’est-ce qui se passe si ce n’est pas indiscret ?
— Le principal suspect dans cet affaire, Francis Donovan a été retrouvé mort sur
son bateau en plein milieu de la méditerranée, il aurait été tué d’une balle dans
la tête et tous les biens de valeurs à bord du bateau ont disparu
— La mafia ?
— Probablement et c’est à cause d’elle que cette enquête va être classer sans
suite »
Pour information Francis voulait rentrer dans la mafia italienne, il disait qu'il avait beaucoup de moyens et la mafia l'a accepté mais deux jours après avoir commanditer l'assassinat de son propre fils, il a tenté de s'échapper avec la somme qu'il avait payer pour cet assassinat.
La mafia a fini par le retrouver en pleine mer et lui tirer une balle dans la tête avant de prendre tout ce qu'il y avait de valeur sur le bateau, ils n'ont pas eu le temps de mettre le feu au navire car les garde-côtes était pas loin et ont entendu le coup de feu.
La mafia ayant tout récupérer et sachant le commanditaire mort, elle appelle leurs hommes sur place alors qu'ils étaient sur le point de descendre de la voiture pour aller tuer Marc.
Elle leur ordonne d'abandonner la mission et de rentrer au bercail.
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