CHAPITRE 4 (Partie 1)

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Le convaincre qu’un sweat-shirt et un jean trop large n’étaient pas une tenue élégante, n’avait pas était une mince affaire. J’avais néanmoins réussir à convenir avec lui d’une petite session d’essayage, ce qui me permettrait de mettre mon plan : corruption, à exécution. Après tout je n’avais qu’une soirée pour mettre les rouages de mon plan en marche et j’espère au fond avoir un peu plus de temps. Car bien que la déesse que j’étais pouvait mettre à genoux le plus insensible des hommes, Therreur était le Dieu le plus impétueux et têtu que j’ai eu lieu de connaître. S’il avait décidé de me résister, il le ferait. J’avais décidé de rester dans mon nouvel appartement pour la soirée, voulant à tout pris éviter les questions d’Abrahel concernant ma petite escapade, bien que je n’avais de compte à rendre à personne.

Il était vingt-deux heures lorsque nous nous sommes arrêtés devant la baptise, qui à première vue, laissait à penser à un vieil entrepôt désaffecter. Ce qui était sans doute le cas, puisque le quartier dans lequel nous nous trouvions était éloigné du centre ville. Presque désert, pour ne pas dire inhabité. Il allait de soi ce que genre de soirée VIP était illégale, mais je n’ai que faire de l’illégalité, car au sens propre de la société je n’existe même pas. Il n’y a que ceux qui croient en mon entité qui peut me reconnaître, mis à part ça, je passe pour une simple et magnifique jeune femme des quartiers riches, un point d’interrogation sur mon visage pour tous les autres.

— Tu es sûr que nous sommes au bon endroit ? Que ce n’est encore l’un de tes coups fourrés ? questionna Therreur avec son éternel pessimiste, qui allait bientôt mon contaminer s’il continuait ainsi.

Il ajusta son costume, il ne s’y sentait pas à l’aise, trop habituer à l’uniforme olympien. Cependant la coupe ajuster de son deux pièces, me rendit toute chose, il mettait en valeur sa musculature et sa carrure en V. Dieu qu’il pouvait être beau. L’intensité du bleu de son regard me transperça, je change instantanément de facette. Une mine grincheuse s’immisce sur mon visage, en lui tournant le dos.

— Les informations que j’ai prises ne peuvent pas être faussées. rétorquais-je avec agacement.

— Je ne parlais pas des informations… souffla-t-il.

Je me retourne lentement vers lui, un regard aussi noir que les ténèbres et aussi brûlant que les enfers. Mon visage se crispe et le pire dans tout ça c’est que je semblais l’amuser. Oui, monsieur abordait sur son visage d’ange, un sourire en coin. J’allais lui passer l’envie de rire à ce petit con prétentieux et imbu de lui-même. Bien que j’avoue être la pire de nous deux. Sans prendre la peine de répondre, j’emboîte la pas en direction du bâtiment où trois personnes faisaient déjà la queue.

— Ce que tu peux être susceptible, railla-t-il en me suivant.

— Ne pas répondre au débit inconsidéré de bêtises que tu peux sortir, ne veux pas dire que je sois susceptible. Mais tu devrais sérieusement remettre en question ton humour. répondis-je sèchement sans même lui attribuer un regard, je ne lui ferais certainement pas ce plaisir.

Mes talons claquaient contre le bitume, je portais une robe longue de soirée d’un rouge sombre et mes cheveux blonds polaires volaient au-dessus de la légère brise de vent. Le sol était encore détrempé de la veille. Il avait plu jusqu’à tôt dans la matinée. J’évité avec élégance les flaques d’eau qui entravait mon chemin. Je ne prêtai aucune attention à Therreur, qu’il me suive ou non à cet instant je m’en foutez royalement. J’étais vexé, contrairement à ce que j’avais prétendu, qu’ils voient aussi claire dans mon jeu. Il savait que mes intentions n’étaient pas de simple bonté d’âme et cela m’énervait au plus haut point. J’avais enfin trouvé un adversaire à ma taille.

Le vigile nous avait laissé entrer après deux bonnes minutes à tenter de lui expliquer, qui nous étions. Bon plus sur qui j’étais, car ici Therreur n’était rien qu’un gars au prénom bizarre. D’ailleurs je sentais la pression de son regard poser sur moi, un sourcil relever qui voulait dire : « Je croyais que tu pouvais nous faire entrer facilement. » Et comme, je ne voulais pas lui donner raison, j’avais redoublé d’efforts.

J’avais réussi à m’immiscer dans la plus grande intimité de son esprit. Je vous entends dire d’ici : oh la grande manipulatrice ! oui je l’étais. Je ne m’en cachait pas, pourquoi se cacher d’une chose qui vous a rendu célèbre ? Tout du moins ce soir j’avais décidé de ne pas m’exposer, comme je vous le disais, je sortais le grand jeu pour un adversaire de taille.

— Je m’appelle Lilith Sergio Donté me connaît bien, faite moi plaisir et regardez plus attentivement votre liste ! soufflais-je en regardant avec intensité l’homme cacher derrière (terme : Un regard ou trappe)

De manière infime et à peine perceptible, ses yeux s’étaient voilés.

— Monsieur Donté ne souhaite pas vous recevoir, s’acharnait-il à dire en posant ses yeux sur la liste.

— Oui, mais je suis certaine que je peux au moins entrer et regarder sagement les enchères, après tout j’ai beaucoup d’argent à dépenser ce soir, soufflais-je d’une voix suave.

— Umh, capitula-t-il de manière songeur. Très bien entée…

Sa voix mécanique n’avait pas chance, par alerter Therreur, qui pris une mine plus détendue. Je raclai ma gorge en laissant mes lèvres peintes d’un rouge aussi sombre que ma robe étendre un sourire, qui illumina mon visage.

Le vigile déverrouilla la porte et nous laissa entrer je le remerciai d’un simple hochement de tête. Il n’en méritait pas plus de ma part, j’avais quand même dû pénétrer son esprit pour obtenir ce que je voulais. D’ailleurs, il me tardait d’avoir son âme dans les profondeurs des enfers. Il était noir et empli d’une culpabilité, dont j’allais me faire le plaisir de me délecter. Je pose mon sac et ma veste à la remise, imité de très près par mon Dieu de l’Olympe, manifestant un réel inconfort.

— Nous sommes rentrées, mais celui pour qui je suis venu ne souhaite pas nous recevoir ! ronchonna Therreur.

Je lève les yeux aux cieux, quel amateur !

— Si je ne soupçonnais pas Zeus de t’avoir envoyé sur terre pour me donner une bonne leçon, je me demanderais réellement pourquoi c’est toi qu’il a choisi…

— Lilith, tu n’es pas le centre du monde, me reprit-il avec agacement.

— Peut-être pas encore du tien, mais ne t’en fait pas trésor, ce sera bientôt le cas, soufflais-je avec mon regard de braise en laissant ma main glisser sur son torse, tandis que je me dirigeais vers la salle de réception.

Je l’entends grogner dans mon sillage et marmonner quelques paroles en grec ancien.

Je me contiens pour ne pas l’agacer plus, après tout, nous étions là pour quelque chose et le fait que Sergio ne veuille pas me recevoir avait tendance à m’agacer. Nous avions un contrat ensemble et je me voyez offusquer par son désintérêt envers ma personne. Je me fonds dans la masse en attrapant Therreur par le bras, nous ne devions pas attirer l’attention. Cependant j’allais répandre un virus aussi violent que la peste.

— Tu as un plan ? questionna-t-il.

— Je croyais qu’on devait faire les choses à ta manière Therreur, dis-je avec un sourire éclatant.

— Tu me sembles bien encrée dans la vie humaine, disons que pour se soir je te donne les rênes, dit-il en détournant le regard, je savais qu’il avait eu du mal à l’avouer.

— Tu as de la chance, j’ai toujours plus d’un tour dans mon sac, chantonnais-je avec une satisfaction, que je ne réussis pas à cacher.

— Pourquoi cela ne m’étonne guère ?

— La jalousie est un mauvais défaut Therreur d’autant plus un Dieu tel que toi !

— Je ne suis pas jaloux, tu as juste le dont de mettre les gens qui t’entour hors d’eux ! rétorqua-t-il sur la défensive, je le regarde alors dans les yeux.

— Tu sais que je ne suis pas la seule à ne pas savoir mentir.

Je lui avais coupé le siffler, il se contait de ma regardé avec une flamme dans le regard incandescente. Elle me donna presque envie de me jeter à son coup. J’ai toujours eu un faible pour les hommes, qui ont de la répartie et bien que je suis la plus forte à ce petit jeu que je pratiquais depuis bien plus longtemps que lui, il avait un énorme potentiel. Je contiens ma soif de désir et me déconcentre sur les réelles raisons de notre passage ici. Autant dire que ce n’était pas pour les petits fours et les coupes de champagne que les serveurs nous distribuaient. J’en saisis d’ailleurs une en cherchant du regard, celui ou celle qui seraient le candidat idéal.

Je repère au fond de la salle, une dame d’une soixantaine d’années très certainement. Les cheveux court et blanc, coiffé dans une mise emplie un peut trop parfaite. Sa robe était un bleu roi profond et les dament brodé sur celle-ci me donna la forte impression qu’elle était parfaite pour le rôle que j’avais à lui offrir. Je m’approche mine de rien.

— Cette soirée va être remarquable ! m’exclamais-je en la regardant.

— J’ai connu des entrées en matière bien plus intéressantes, souligna-t-elle en me scrutant de haut en bas.

— C’est ma première fois, je suis encore novice ! dis-je dans un petit gloussement, qui m’accorda sa sympathie. Un sourire adoucit son visage.

— Je comprends, la première fois est toujours exaltante. dit-elle en posant ses yeux désireux sur Therreur.

— Je vous présente mon partenaire, il a un œil avisé concernant les affaires. Je ne pourrais rien faire grimper sans son expertise !

— Bonsoir, dit Therreur en la sondant de manière désinvolte, je perçus le dégoût. Voir des personnes qui vieillissent devait certainement le rebuter. Mais s’était la dure réalité de la vie, les humains et naissent et meures tout un jour, qu’importe la manière ou l’âge.

— Faire grimpé ? tilta-t-elle en fronçant les sourcils.

Je fais mine de feindre l’intérêt, en regardant autour de moi, comme si j’étais détentrice d’un obscur secret. Je me penche alors vers elle.

— Excusez-moi, je pensais qu’une femme aussi expérimentée que vous dans le domaine saviez… m’étonnais-je faussement.

— Je ne suis pas sûr de comprendre ma fille, répondit-elle à demi-mot.

— Que je suis engagé pour faire grimper les enchères. Avouais-je en espérant faire l’effet d’une bombe et en vue de son visage surpris, c’était réussi.

— Je vois veillez m’excuser un instant. dit-elle en s’éloignant.

Je peux voir d’ou j’étais ses lèvres trembler, brûler de désir de reprendre cette nouvelle à tous ceux qui l’entourer. Mais comment l’ébruiter sans le crier à travers la salle ? C’est alors qu’elle saisit un homme du même âge qu’elle et qu’elle murmura près de son oreille le secret que je venais de lui relever. Je souris satisfaite.

— Qu’est-ce que tu viens de faire ? questionna Therreur, qui ne semblait pas avoir compris la noirceur de mon plan.

— Lorsque la salle tout entière sera au courant que je suis là pour faire grimper les enchères et que cette session et complètement truquer. Je vais tout simplement acheter ses objets rares en dessous de leur valeur Donté n’aura pas d’autre choix de nous recevoir afin que je démêle tout ça afin qu’il puisse essayer de rattraper cette soirée ! expliquais-je fièrement en regardant mon œuvre s’éprendre aussi vite que la peste.

— Tu es complètement folle, mais je dois avouer que c’est un bon plan.

— NOTE D'AUTEUR —

Hello tous le monde, dans un premier temps je suis vraiment désolé du temps que j'ai mis a publier la suite de Heart Storm, mais des événements ont fait que je n'est pus me plongé correctement dans l'écriture et de ce fait la publication. J'espère néanmoins que ce chapitre vous plaira ! Bisous.

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