Texte : I'm so far away... from you
Dire que je n'ai rien envie de faire, est-ce vraiment la vérité ?
Dire que j'ai enfin créé, est-ce vraiment arrivé ?
Je ne suis pas un grand parolier donc tu dois m'y aider.
Tu décris ce que je ressens sans la moitié de vouloir se relever.
Alors laisse-moi m'y greffer, avant que le temps me prenne et m’emmène, que tout soit terminé.
Des promesses brisées et oubliées tout comme ce cœur volé.
Mon âme écorchée, me l'as-tu volé uniquement pour mieux me faire agoniser ?
Je n'ai déjà aucun rêve, ni aucune envie, n'est ce pas suffisamment cher payé ?
Non, tu as raison, je dois le mériter, pour tout ce passé où l'immaturité à régner.
Tu veux me faire connaître la plus profonde des solitudes ?
Se sentir enfermé et prisonnier de son propre corps, sans que personne ne t'entende hurler ?
Trouve autre chose.
Ce sort on me l'a déjà fait expérimenter avant de te rencontrer, c'est d’ailleurs toi qui m'as sauvé de cette atrocité, je ne te remercierais jamais assez pour ta bonté.
Je sais bien que je suis pathétique et que je te déçois, mais ai-je vraiment quelque chose à apporter à ce monde.
Je ne pense pas, si j’étais quelqu'un qui devait apporter quoi que ce soit, je ne serais pas dans cet état, je n'en serais pas là.
... Je vois, j'ai replongé...
Désolé d'avoir tout gâché malgré tout le mal que tu t'aies donné pour faire de toutes mes journées, un été ensoleillé.
Je n'ai pu t'offrir que ma loyauté et ma fidélité même si tu en as toujours douté, je continuais à te l'affirmer !
On m'a déjà dit de te quitter et qu'ensuite tout ne serait que gaîté, mais je ne pourrais même pas ne serait-ce qu'essayer.
Peu importe que tu me fous a la porte, je ne t'abandonnerais jamais de mon côté, toi, notre famille, ce félidé et ces peluches rembourrées ! Je serais toujours là pour vous aider et vous protéger.
Même torturé, je préférais rester à tes côtés, je suis comme ça, on ne me refera pas, j'ai été peut-être très maladroit, mais je t'ai aimé bien plus que tu ne pourrais l'imaginer.
J'ai été une tsundere, désolé pour la fermeté trop prononcée avec laquelle je t'ai traité.
J'ai toujours pensé que je ne faisais jamais assez pour pouvoir te garder, obsédé par l'idée que tu allais me quitter et trouver un meilleur fiancé.
J'ai tellement réalisé et changé depuis que l'on s'est quitté, j'ai appris à chanter, à rapper et à danser, à exprimer ce qui était enfermé ainsi que d'autres joyeusetés, car tu m'as transmis ce goût de l'art caractérisé, cet amour inconditionné.
Je suis un poids pour tous ceux que j'ai aimés, il est temps de couper ces pieds enlisés et de m'envoler.
De mon cœur arraché, voler, détruit, réduit à l'infinité, merci d'avoir été.
Je ne suis pas encore mort, mais je ne suis dès lors plus en vie, donc qu'est-ce que je suis ? Un mort-viant ? Un zombie ?
Je n'ai jamais utilisé de substances ou calmant, pour fuir ses sentiments dévorants, j'ai toujours fait face à ce démon lattant, tout en sachant la déchéance qui m'attendait en conséquence.
Essayes-tu encore de hurler ? Tu ressentiras un peu plus ton intimité avec ce néant qui t'as toujours caractérisé.
Je vais m'évader de ce monde immonde, ce temps emprisonnant, empoisonnant avec comme geôlier les sentiments du passé, impossible à révoquer.
J'ai toujours avancé ou rampé à contre cœur, tout le monde à ses malheurs et continue son dur labeur, alors pourquoi suis-je dans l'impossibilité d’avancer ? Qu'ai-je perdu pour être animé uniquement par la vacuité...
Pourquoi suis-je tiraillé entre Hadès et Morphée, chaque nuit que Nyx vient créer.
L'as-tu déjà tenté ?
Je l'ai regardé sans détourner, je lui ai dit de me faire une place, que son timonier se tient prêt à mon arrivée, je suis encore gardé prisonnier, mais je ne tarderais pas à me libérer.
Avec Charon, nous irons naviguer sur cette étendue glacée, d'eau et d'os, sous le regard de Moros et du tien Thanatos, sans pitié, jusqu'à ma dernière localité.
Si loin... Bientôt sur la rive opposée, à celle où j'ai connu cet amour démesuré qui s'est consumé, je ne regretterais pas ce vivier où poignarder semble être la seule volonté de ces carnassiers en bande organisée, même avec la lueur de la gaieté, la melanocetidae pour me guider dans ces abysses insondés, je n'ai pu que sombrer et me noyer.
J'ai perdu connaissance dans cette obscurité glacée où Érèbe semble m'avoir avalé.
Chère Vie, tu as été engloutie.
Chère Vie, tu as quitté le corps de cet être maudit.
Chère Vie, on sourira quand tu ne seras plus là.
Chère Vie, c'est enfin fini.
PS :
Explication de texte en chantier.
Nouveau test d'explication en commentaire, demandez-moi ce que vous voulez ! Ne vous gênez pas !
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