Aube
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Le soleil se lève sur la campagne endormie,
Juliette s'étire avant de se blottir contre celui
Qui la couvre de baisers au coeur de la nuit.
Les oiseaux piaillent derrière les carreaux
Un air gai pour réveiller les tourtereaux
Encore enlacés sous l'édredon, au chaud.
Dans la quiétude de l’aube naissante,
Les caresses se pressent, impatientes,
De s’emparer de la hampe turgescente.
Du bout des lèvres, Juliette picore
Le gland qui vient d'éclore
Sous ses attentions pléthores.
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