Edouard Manet - Olympia
Dans une chambre sombre, une lumière. Elle était là, de nu vêtue sur un divan neige. Une esclave munie d'un pull beige et cyan pastel qui contrastait avec sa peau foncée lui rapporterait un bouquet de fleurs. Des pétales colorées qui lui allait si bien au teint. Un chat aussi noir que la servante se dressait la queue levée sur la gauche, juste à coté des pieds, dénudé pour l'un, chaussée d'une mule pour l'autre, de la beautée. Cette femme magnifique avait une peau pâle mais des joues rosées. Son visage entre l'ovale et le rond se présentait symétrique au premier regard : de beaux yeux noirs, un nez fin et une bouche rosée et pulpeuse qui souriait au monde. Sur ses petites oreilles percées apparaissait des boucles en or. Un noeux rose pastel était attaché à ses magnifiques cheveux châtins parfaitement coiffés. Sur son cou un un noeu avec une gemme, sûrement du diamant ou du quartz. Elle était placée de façon à ce que l'on voit ses formes avantageuses. Une main sur le divan l'autre sur sa cuisse - surement pour cacher son entrejambe-, des jambes croisées . Sur son bras droit un bracelet couleur or. C'était une belle Vénus.
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