Chute
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L'air frais matinal agite ta robe
Bourrasque florale, déliant tes cheveux
Délicat mistral aux nombreux aveux
Il cligne des yeux, le sol se dérobe
Tu sombres pourtant tu restes si belle
Tu chutes et tes doigts caressent le ciel
De tes larmes sortent un très humble appel
Il plonge à ta suite. Plus fou que fidèle
Tombant effrayé où la vie t'entraine
Mû par la passion que ton effroi draine
Tu l'entends penser, "Qu'à cela ne tienne"
De vos mains serrées, de vos corps noués
Jaillirent les ailes d'un cœur dévoué
Le voilà sauvé et te voilà sienne
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