Ce défi m'a fait immédiatement penser à "Alice aux pays des merveilles", on se demande pourquoi !

Un univers loufoque, qui renverse les codes de notre réalité ? Cela correspond bien à ce conte qui repousse nos limites constituant notre "suspension de l'incrédulité".

Alors allons-y. Traversons également ce miroir, et voyons notre réalité en inversé.

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Ma main touche la surface lisse et polir du miroir. Happée, je me retrouve dans la version inversée de mon salon.

Ma télé n'est plus au même endroit, ni mon canapé. Je suis toute déboussolée, ces changements de repères semblant perturber ma mémoire plus que de raison.

Mais ce qui me frappe le plus, c'est la manière dont se déroule le Temps : lorsque je m'approche de la fenêtre, je vois des promeneurs marcher à reculons avec autant d'aisance que ma réalité où les gens marchent vers l'avant. Personne ne se percute, personne ne se bouscule.

Un coup d'oeil à l'horloge suspendue au mur, et je constate sans surprise l'aiguille des secondes défilant à l'envers.
Quel endroit étrange...

Soudain, j'aperçois une scène qui me glace le sang : l'un des promeneurs rajeunit de plus en plus, jusqu'à redevenir un nourrisson et... disparaître.

Il est dingue de penser que, dans notre réalité, souvent, beaucoup de personnes souhaitent au Temps un retour en arrière. Même cette prière est inversée ici : les gens souhaient que le Temps avance.

Voilà ce qu'il en coûte de souhaiter au Temps de modifier le nôtre.